Pour n'importe qui ayant fréquenté un hôpital ces dernières années, il est évident que docteur, chirurgien, interne, urgentiste ou professeur ne sont pas des métiers faciles et reposants dans lesquels on gagne des sommes folles entre deux parties de golf.
Il va de soi que les charges de travail sont devenues immenses, les heures supplémentaires interminables et les salles d'attente des hôpitaux bondées.
J'ai beaucoup d'admiration pour ces métiers de la santé. Mon père a passé beaucoup de temps à l'hôpital (public), ces derniers temps, durant ses derniers moments. Il a toujours été considéré, soigné, aidé, écouté...
Merci pour lui.
Par contre, se plaindre parce que la Sécurité Sociale, dans la situation que l'on connaît et avec le trou qu'elle trimbale depuis de très nombreuses années, veut fixer quelques limites, cela me semble un peu étrange. Je ne suis pas sûre d'ailleurs qu'on ne mélange pas tout dans cette histoire.
Que les internes se plaignent de leurs conditions de travail, de leurs heures sup' non rémunérées à la hauteur de leur valeur et de leurs études, nous pouvons le comprendre. Mais que des spécialistes en cabinet se permette de doubler ou de tripler leurs honoraires, cela semble aberrant.
Pour la bonne bouche, rappelons-nous que l'accord signé à grand peine entre la Sécu et certains syndicat de la profession stipule que le dépassement de 150% n'est qu'un "repère". Pas une interdiction, pas même une recommandation. Non. Un repère. Bref, autant d'emballement pour un mot qui ne signifie rien, c'est risible...
CC
Dans ce lien, la diatribe d'un chirurgien qui m'a beaucoup choquée sur un plateau télé car (hélas) je connais bien le milieu médical ... Je ne suis pas la seule à être outrée par certains propos entendus ces temps ci, cela me réconforte (un peu)
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Bonne soirée