12 juillet 2010

Va à Caen.

Vacances de connexion à Internet.

Vacances pour moi. Je me désintoxique, je libère mon cerveau des ondes wifi et je respire l'air de la mer.

Vacances pour vous. Plus de billets trop long et mal écrit, plus de pompeuses proses, plus d'idées vagues et d'approximation.

Profitez.

CC

P.S. Ne perdez pas de vue l'affaire Woerth, malgré tout. A travers les commentaires de B.A, par exemple.
P.P.S. Je ne peux pas faire de liens, avec cette connexion pourrie. Toute mes excuses aux forçats du wikio.
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2 commentaires:

  1. René Teulade a ainsi obtenu des indemnités de sujétion, de représentation et de mission conseil pour plus de 45.000 euros et engagé des dépenses de plus de 33.000 euros réglées avec une carte bancaire de la mutuelle, a relevé la JUGE D'INSTRUCTION parisienne Sylvia Legendre dans son ordonnance.

    http://www.lefigaro.fr/politique/2010/07/12/01002-20100712ARTFIG00622-l-ancien-ministre-teulade-renvoye-devant-le-tribunal.php

    Quand un ministre socialiste est mis en cause, l'enquête est confiée à un JUGE D'INSTRUCTION indépendant du pouvoir politique.

    Mais en revanche, quand le ministre UMP Eric Woerth est mis en cause, l'enquête est confiée à deux personnages qui sont aux ordres du pouvoir politique :
    - le procureur de Nanterre Philippe Courroye,
    - et le chef de l'Inspection Générale des Finances Jean Bassères (Jean Bassères qui vient de rendre un rapport qui "blanchit" Eric Woerth, comme par hasard).

    Toute la différence est là !

    Le pouvoir politique nomme, donne une note, placardise, ou donne une promotion à deux hommes : le procureur de Nanterre Philippe Courroye, et le chef de l'Inspection Générale des Finances Jean Bassères.

    L'enquête sur le scandale Bettencourt-Woerth est confiée à deux hommes qui dépendent du pouvoir politique !

    Cette enquête n'est pas confiée à un JUGE D'INSTRUCTION indépendant du pouvoir politique !

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  2. Maistre - Woerth : le document qui dérange.

    Le document que nous publions ci-dessous éclaire d’un jour nouveau les dons faits par l’héritière de l’Oréal et son époux au parti présidentiel. Ce "mémo strictement personnel et confidentiel" a été adressé à André Bettencourt par Patrice de Maistre - le gestionnaire de fortune de la milliardaire - le 29 septembre 2006. Son "objet" ? "Financement UMP, NS".

    Les dernières initiales désignant, de toute évidence, Nicolas Sarkozy.

    "Nous avons convenu, avec Monsieur Woerth, écrit Patrice de Maistre dans ce courrier, que vous pourriez faire déposer ces quatre chèques à son attention, à l’UMP 55 rue de la Boétie Paris 8eme".

    Quatre chèques ? "Pour la campagne présidentielle, explique Maistre, chaque personne peut donner jusqu’à 4.500 euros [en réalité 4.600 euros, plafond prévu par la loi pour un candidat]. Nicolas Sarkozy n’étant pas encore candidat déclaré, cette contribution n’est pas à l’ordre du jour. Votre épouse et vous-même pouvez donc faire chacun un chèque de 7.500 euros [plafond prévu pour un parti], à (…) l’Association Nationale de financement de l’UMP (ANFUMP), et à l’association de soutien à l’action de Nicolas Sarkozy".

    Selon le conseiller, Liliane et André ont donc la possibilité de signer en toute légalité deux chèques chacun, pour Nicolas Sarkozy et pour le parti qui doit l’amener jusqu’à l’Elysée. Au total, c’est donc 30.000 euros que le couple aurait versé dès 2006 (plus 7.500 euros "utilisé par Monsieur Renaud Donnedieu de Vabres" précise le memo). Ce document soulève trois questions.

    1/ Quel est le montant exact des dons faits par les Bettencourt au parti de Nicolas Sarkozy, ces dernières années ? "Je n’ai pas à le dire" s’est offusqué Eric Woerth le 27 juin dernier sur RTL. "Madame Bettencourt a beau être milliardaire, elle ne peut donner plus de 7.500 euros par an à un parti politique. Voilà de quoi on parle !" avait-il assuré au JDD une semaine plus tôt.

    2/ La loi a-t-elle été respectée? Sans parler des accusations de financements illégaux portées par l’ex comptable Claire Thibout, les chèques suggérés par Maistre pourraient illustrer un constat déjà fait par la Commission nationale des comptes de campagne et de financement politique dans son rapport de 2006. La "création de partis satellites" dit la Cnccfp "a pour conséquence de faciliter le détournement de la loi". Le Nouvel Observateur avait déjà révélé que Liliane Bettencourt avait signé trois chèques pour les régionales de 2010 : un pour Valérie Pécresse (qui se présentait à l’élection), un pour l’Association de financement de UMP, et un dernier pour le micro parti de l’ex ministre du budget, l’"Association de soutien à Eric Woerth", qui lui n’était pas candidat.

    3/ Quelles relations entretiennent Eric Woerth et Patrice de Maistre ? Le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt disait ne pas avoir eu de relation "en tête à tête" avec le trésorier de l’UMP avant 2007. Il a également expliqué aux policiers qu’il ne s’était "jamais occupé d’hommes politiques" et de financement de parti avant les régionales de 2010. Le mémo semble prouver le contraire.

    La fréquence des rencontres entre l’actuel ministre du travail et le conseiller financier est aussi attestée par les agendas de ce dernier (consultés par les enquêteurs). Ainsi que par le rapport de l’IGF qui mentionne, qu’à trois reprises - 9 septembre 2007, 9 novembre 2007 et 22 juin 2009 - Patrice de Maistre a été reçu par la cellule fiscale de Bercy "à la demande du ministre".

    Marie-France Etchegoin.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100713.OBS7079/info-obs-maistre-woerth-le-document-qui-derange.html

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