24 juillet 2012

Trouver un sujet de billet de blog au hasard ?

Image au hasard : Nicolas et Carla à la plage.
C'est une bonne question que pose Nicolas (comme toujours) : « Et toi, quand tu as furieusement envie de faire un billet, comment choisis-tu un sujet plus ou moins au hasard ? »
Sont tagués : Cyril, Thierry, Homer, Elmone, MHF, Princesse et moi.
 
Jusqu'au 6 mai, j'avais une méthode. Je tapais "Sarkozy" dans Google Actu et je trouvais toujours un truc stupide qu'il avait fait ou qu'il avait dit. 
 
Maintenant, la raison d'être de la partie politique de ce blog est à la retraite. C'est tant mieux. 
 
Aujourd'hui, quand j'ai envie d'écrire un billet, c'est que j'ai un truc à dire, à partager, que j'ai envie d'écrire...L'idée est préalable à l'écriture. Surtout pendant les vacances. On va quand même pas se forcer, non ?
 
CC
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23 juillet 2012

Des images, des voyages

Quand on écoute vaguement les informations, à la radio, tout à l'air d'aller bien, du côté de la politique. Il ne se passe pas grand chose, les affaires courantes...les cons le sont toujours...



Par contre, il y a le feu dans le sud. Aujourd'hui, mon frère et sa chérie devaient se rendre à Cerbères, près de la frontière espagnole. Aux dernières nouvelles, tout s'est bien passé, mais la fumée est bien visible à Perpignan...



Bientôt, nous allons partir aussi dans un coin qui brûle parfois, mais je suis de près le périple de @papilles et visiblement, tout va bien, en ce moment...



Pour l'instant, je n'ai à vous offrir que quelques clichés de la Savoie et un coucher de soleil franc-comtois...
 



Bonne soirée !
CC

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20 juillet 2012

J'aime les gens qui doutent...

Une petite chanson, aujourd'hui...



Pour répondre à Melclalex, j'aime beaucoup d'artistes, dans tous les domaines, pour de multiples raisons. Je ne suis pas sectaire, je ne suis pas du genre élitiste et j'aime aussi bien Anne Sylvestre qui a écrit la chanson ci-dessus, que Barbara, pour ce qui est de la chanson. J'aime Catherine Deneuve pour le mystère qui se dégage de son physique un peu froid et Annie Girardot pour sa sympathie et sa gouaille toujours teintées d'un peu de mélancolie...

Pour répondre à Rosaelle, en 2030, il y aura encore des gens pour passer pour des cons, des gens moitié dans leurs godasses et moitié à côté...Il y aura des gens qui doutent. Je crois que les choses ne changent jamais vraiment, qu'elles évoluent doucement, seulement, qu'elles ne progressent pas, qu'elles suivent leur cours. S'il fait plus chaud en Franche-Comté, les tomates de mon balcon muriront avant le 15 septembre et j'en serai ravie. Si l'on ne peut plus se déplacer en voiture à pétrole, on se déplacera en voiture à roulettes...La vie continuera, on s'adaptera...That's life...

Allez, une autre chanson, pour la peine !


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15 juillet 2012

Ça peut pas faire de mal

Happy mois de novembre...
C'est le titre d'une émission de France Inter que j'aime beaucoup : Guillaume Gallienne lis les pages plaisantes, drôles ou belles (ou les trois) de tout un tas de livres, de romans, de nouvelles, de pièces...

Sa voix est douce et un peu maniérée : on se laisse porter. Il est acteur et ses choix me plaisent beaucoup.

Vendredi, par exemple, il avait choisi Woody Allen. Le réalisateur - connu aussi pour ses citations - est aussi un écrivain très drôle, très spirituel. J'adore sa façon de manier la comparaison, l'absurde. J'aime beaucoup l'art du contraste qui consiste à mêler les situations fantasmagoriques improbables avec le prosaïque de la vie new-yorkaise.

Guillaume Gallienne a raison, un peu de lecture, ça peut pas faire de mal. Cela donne surtout envie de se plonger dans la lecture. L'été, c'est fait pour cela : un hamac, une sieste à l'abri de la chaleur, à la lumière douce des persiennes mi-closes, un livre à la main.

Même si cet été, c'est sous la couette, avec une paire de chaussettes molletonnées et une tisane fumante que l'on s'adonne aux délices de la lecture...

En parlant de lecture et de livres, sachez qu'à Audincourt (notre photo), s'est créé récemment une association qui a pour but de "proposer et d'organiser, en lien avec la future librairie, des animations, des échanges et des rencontres en relation avec le livre et la lecture afin de développer ou de contribuer à la culture littéraire, dans un cadre ludique, éducatif, intergénérationnel, convivial et familial." 


En tant que membre de cette association, j'en ai créé l'espace numérique : twitter, facebook et blog. Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à me contacter !


Ça peut pas faire de mal.


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13 juillet 2012

Y'a des questions que j'me pose

- Franchement, est-ce que fabriquer des voitures est un métier d'avenir ?

- Mais pourquoi donc Toyota délocalise du Japon pour venir s'installer en France ?

- Quel avantage peut bien trouver Peugeot à donner son fric à des actionnaires qui achètent plutôt des Porsche Cayenne, plutôt qu'à des ouvriers qui achètent plutôt des 206 ?




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11 juillet 2012

Mansardes moisies

Pour les amateurs de poutres, de casques de chantier et de photos floues.
En ce début de vacances, j'épluche leboncoin.fr pour trouver un logement pour ma belle soeur. J'aime bien visiter des apparts et j'aime bien filer un coup de main.

Je remarque avec effarement, cependant, que les prix ont augmenté de manière folle depuis 3 ou 4 ans et que nombreux sont les propriétaires qui rénovent vaguement des greniers en espérant les louer à des prix de logements de standing.

Depuis le début de la semaine, j'ai donc visité au moins une dizaine de mansardes moisies...Et nous n'avons toujours pas trouvé de logement salubre à un prix acceptable pour une célibataire ayant un salaire correct et sûr. La crise, c'est pour le logement, pas pour les propriétaires, visiblement...

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8 juillet 2012

L'envie de bloguer, ça va, ça vient...

Depuis que j'ai un blog, c'est à dire depuis longtemps déjà, au moins 2003 ou 2004, j'ai décidé de me laisser vivre au gré de mes envies d'écriture. Ni plus, ni moins. Il faut que je sois motivée pour écrire. C'est un loisir : il y a bien des passionnés de tuning ou de philatélie.

Je me rends compte, en ce début d'été, que je n'ai plus envie de publier mes humeurs politiques. Je ne cherche pas, d'ailleurs, à connaître les aléas de la mise en place du nouveau gouvernement. J'ai envie de laisser glisser. Sans doute ne suis-je pas d'accord avec chacune des décisions de celui-ci, mais après avoir fait la campagne pour Hollande, je ne me sens pas l'énergie d'exprimer de la déception. D'ailleurs, est-ce vraiment de la déception ? Pour l'instant, non. C'est juste une forme de désintérêt de la chose politique.


Dans le fond, je me dis aussi que c'est un bien : le débat s'est apaisé, dépassionné. Tout était tellement exacerbé, durant l'ère Sarkozy, tout était tellement hystérique, bruyant et désordonné, qu'on a l'impression désormais que les choses se traînent. La vie politique a simplement retrouvé un cours normal. Je préfère.

Et puis, c'est l'été. Chaque été, c'est pareil : la maison continue de brûler, mais on parle d'autre chose avec beaucoup d'application. Le Tour de France est passé à quelques centaines de mètres de chez moi, cet après-midi, accompagné d'une demi-douzaine d'hélicoptères et Roger Federer a gagné à Wimbledon. Ce type est trentenaire, comme moi et il gagne encore. Il a trouvé une bonne drogue, lui. Les cyclistes ont une durée de vie moins longue !

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6 juillet 2012

Vacances

Professeur, c'est comme élève, sans les examens mais avec le redoublement assuré.

Mais c'est surtout des vacances, bande de jaloux !

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4 juillet 2012

Il était une fois un pot.

Il était une fois un village heureux, niché dans une contrée lointaine. Ce petit bourg et ses habitants étaient bénis des Dieux. Les cultures des uns étaient suffisantes pour nourrir tout le monde, les artisans étaient suffisamment habiles pour fabriquer tout ce qu'il fallait à chacun et nul n'avait encore pensé à échanger tout cela avec de l'argent.

Un jour funeste, pourtant, un marchand venu d'ailleurs brisa l'harmonie à tout jamais. Le ver était dans le fruit, puisqu'il suffit de peu pour tout changer : le marchand observa un peu la petite communauté et remarqua Joe. Joe était fils de cultivateur. Il n'avait jamais été passionné par le métier de son père. Il n'avait jamais été passionné par rien, d'ailleurs. Il n'avait pas appris de métier et se laissait porter par la vie, entre sieste et bons petits repas préparés par sa maman.

Le marchand alla lui parler : il lui expliqua son métier, il lui expliqua l'argent. Il lui montra des pièces, il lui dit que ces petits objets ronds permettaient d'obtenir tout ce qu'on voulait. Il lui donna les bases du métier de commerçant : "Il suffit d'acheter quelque chose au prix le plus bas possible et de revendre au prix le plus haut possible."

Joe comprenait vite :
"- Mais ici, personne ne possède de l'argent !, s'exclama-t-il.
- Il suffira que tu leur en prêtes...Je vais te prêter une somme importante et tu seras ma succursale...
- Ta...quoi ?
- Laisse tomber, je t'expliquerai !"

C'est ainsi que le petit village sortit définitivement du Paradis, pour rentrer dans l'enfer des banques.

Les habitants les plus fainéants, guidés par l'individu le plus fainéant d'entre eux, se mirent à vouloir emprunter de l'argent, pour éviter de travailler. Les artisans les plus cupides, guidés par celui qui n'y connaissait rien en artisanat, se mirent à vendre leurs productions contre de l'argent, pour pouvoir acheter les très chères pommes de terre des paysans les plus malhonnêtes, guidés par le plus malhonnête des banquiers.

Certains s'enrichirent très vite. Ils remboursèrent leurs dettes, ils firent bâtir, ils eurent alors le désir de régner sur leurs contemporains. Certains, plus faibles d'esprits, moins doués pour comprendre les rouages du nouveau système se ruinèrent très vite. On rachetait leur terre en faisant miroiter quelques pièces, on les expropriait. L'argent n'aime pas les faibles.

Dans cette société, on n'avait pas encore eu l'idée de passer un contrat social. On n'avait pas encore établi des règles permettant à chacun de bien vivre l'avènement de l'argent. On n'avait pas encore inventé les impôts. Le bien commun n'existait pas et les pauvres étaient destinés à rester toujours pauvres, toujours ignorants du système, toujours humiliés par les riches.

La situation empira, forcément : les plus pauvres inventèrent le vol et le crime pour s'en sortir. Les riches se vengeaient et on était au bord de la guerre civile.

— Si vous êtes aussi finauds que des élèves de troisième, vous aurez noté qu'il s'agit d'un conte. Les contes, souvent, se terminent bien, car il se trouve toujours un héros pour sauver les meubles... —

Le héros, c'est Joe. C'est notre seul personnage et il faut parfois guérir le mal par le mal.

Joe savait compter. C'était là son seul talent.

A la vue du désastre qu'il avait engendré, il eut des remords. Il voulut réparer. Alors il imagina une société plus équilibrée : il fallait créer un pot commun pour subvenir aux besoins des plus faibles. Les plus riches contribueraient en proportion de leurs revenus. Grâce à cet argent, on éduquerait les pauvres qui pourraient alors devenir riches. Il y aurait donc plus de gens pour mettre de l'argent dans le pot commun.

C'était l'invention de l'impôt bien sûr.

Et même si les riches tentent toujours de payer moins, l'impôt est toujours aujourd'hui le seul salut d'une société paisible. Joe ne se maria pas : il était homosexuel et le héros qui devait faire passer la loi du mariage pour tous n'était pas encore passé à l'action. Il n'eut pas d'enfants non plus. Mais il vécut heureux, en inventant la première bulle financière en spéculant sur les manches de pioches.

Mais ceci est une autre histoire.

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