30 décembre 2010

Mai, s'il vous plaît

Pas de raison qu'il n'y en ait que pour les mecs et les lesbiennes...
En mai, ô le joli mois, nous n'étions pas tout à fait les mêmes qu'aujourd'hui. De l'eau a coulé sous les ponts. Et pourtant, quand nous jetons un œil vers ce printemps, si nous laissons de côté les petites fleurs et le soleil, nous pourrions penser que rien, absolument rien n'a changé.

En mai, on se posait déjà des questions de bon sens.

Aujourd'hui aussi.

En mai, j'étais beaucoup allée au ciné. Mammuth et Solutions locales pour un désordre global. Deux films à caractère social. Deux bons films.

Aujourd'hui, je ne suis pas allée voir l'énième Harry Potter...

En mai, le 10, exactement, on avait donné 750 milliards d'Euros aux banques. Raisonnablement, avec tout ça, on pouvait espérer que la situation s'améliore.

En mai, toujours, quelques jours plus tard, pourtant les ogresses avaient déjà tout dévoré.

Aujourd'hui, une sorte de mauvaise conscience collective nous fait douter du bien fondé de ce sauvetage luxueux. Aujourd'hui, un ancien joueur de foot a soumis l'idée que les responsables et les coupables de cette crise, ce n'était pas nous, mais bien les banques. Et que ce serait bien si c'était elles qui payaient...

Au mois de mai, deux intellectuels faisaient parler d'eux à gauche : au cœur de cette crise boueuse, un peu d'intelligence faisait du bien. Frédéric Lordon nous faisait part de ses réflexions économiques. Noam Chomsky, lors d'une visite à Paris, nous expliquait pourquoi nous avions appris à consentir, pourquoi nous étions prêt à accepter cette crise et comment la démocratie telle qu'elle est conçue nous pousse à ne plus nous indigner de rien...

Aujourd'hui, Stéphane Hessel, membre du conseil nationale de la résistance, 93 ans, nous pousse justement à nous indigner. Et son livre s'arrache.

En mai, on parlait de cette éducation nationale qu'on démolit, petit à petit. Des postes en moins, des rythmes scolaires idiots, plus de muscles et moins de cerveau. Plus de muscles, en plus, dont le privé s'occuperait...

Aujourd'hui, ça continue, encore et encore, c'est que le début, d'accord, d'accord...

En mai, on comprenait bien, déjà que pour nos retraites, c'était cuit. Par contre, pour leurs retraites dorées, les grands qui nous dirigent œuvraient bel et bien. 

Aujourd'hui, quand il s'agit d'agir pour sa pomme, le grand qui nous dirige sait toujours bien se débrouiller...

CC
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25 décembre 2010

Au fil d'avril 2010

Vive le vent, vive le vent...

En avril, il ne faut pas se découvrir d'un fil. Pourtant, à cette époque lointaine, Sarkozy ne le savait pas : il se découvrait et parlait de son intimité devant le monde entier. Rappelez-vous : c'est en avril que Paris bruissait d'une rumeur épouvantable sur les frasques du couple présidentiel. Il s'était même fendu d'une déclaration officielle pour démentir cela, depuis New-York. La honte internationale.

Aujourd'hui, Sarkozy chasse le naturel et ne veut pas entendre parler de galop.

En avril, Chatel faisait un discours général, pour présenter ses attentes, en matière d'éducation : il y avait eu quelques agressions, quelques problèmes de violence, les mois précédents. Alors, il a donné les solutions. Des solutions de crises, forcément, puisqu'il n'était pas question de mettre un sou de plus pour du personnel supplémentaire. C'est vrai qu'à un prof contre 38 élèves, ce n'est pas de ce côté que ça pêche. Non. La solution, c'est tout simplement que les prof apprennent à éviter les couteaux. Et pourtant, en avril, même TF1 faisait un reportage qui nous prouvait que "prof", c'est un métier qui ne s'improvise pas...


Aujourd'hui, ce sont des militaires qui viennent faire la formation des stagiaires de l'éducation, d'ailleurs. Le progrès est en marche.


En avril, Estrosi traitait des ouvriers licenciés de leur boîte sans sommation et sans le sous, de voyous, sans se demander une seconde si les patrons de la boîte en question n'étaient pas un peu des truands...

Aujourd'hui, on apprend qu'Estrosi vient d'avoir la légion d'honneur. C'est le lot de consolation, après son éviction du gouvernement...Étonnante république...

En avril, comme les gens commençaient à râler à l'idée de travailler plus longtemps pour...(pourquoi, au juste, d'ailleurs ?), bref, comme les Français commençaient à montrer leur mécontentement face à la réforme des retraites, Sarkozy sortit de son chapeau une ribambelle d'experts pour faire la "pédagogie de la réforme". C'était le COR. Ils ont sorti les diagrammes bâtons et les courbes généreuses pour nous prouver qu'en 2050, on vivrait jusqu'à 150 ans et qu'on serait donc bien obligés de travailler au moins jusqu'à 149 ans, si on voulait sauver le système des retraites. J'exagère à peine.

Aujourd'hui, on apprend que nous bouffons des phtalates depuis notre âge le plus tendre et que les cancers seront loin de se faire rares dans les années à venir. Elle sera belle notre retraite...Elle a intérêt, car elle risque d'être courte...

En avril, une burqa nous bouchait la vue. Impossible de conduire avec ça sur la tête, qu'on nous disait. En effet, à part dans les clips de l'UMP, les aveugles ne peuvent pas conduire...

Aujourd'hui, on peut conduire enburquée, c'est le tribunal qui l'a décidé. On se demande toujours s'il est prudent de gouverner en étant aveuglé par la future campagne électorale qui aura forcément pour thème l'extrémisme islamique, la sécurité dans les rues de Plougastel et les maris polygames. Tous ces sujets essentiels à la reprise économique et à la diminution du chômage...

Tous ces sujets qui passionnent les Français...Encore et toujours...

CC
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24 décembre 2010

Mars : un peu de printemps au coeur de l'hiver

En mars 2010, il y a 9 mois, il y a un siècle, il y a une éternité, le président n'hésitait pas à nous faire rire, en racontant n'importe quoi...

Aujourd'hui, il n'ose plus. Il s'envole. Bye bye, birdie...

En mars, le chômage n'avait jamais été aussi haut en France et en Grèce, c'était encore bien pire.

Aujourd'hui, on parle de triple A et ce n'est pas une histoire d'andouille. Même le jour du réveillon. Ou alors, les andouilles ne sont pas ceux qu'on croit. La Grèce aurait-elle servit de test ? En tout cas, on n'en parle plus tellement...

En mars, on était en pleine campagne des régionales. On ne sut pas, finalement, qui des socialistes ou de l'abstention avait gagné...

Aujourd'hui on ne parle pas encore des cantonales. M'est avis qu'on s'en fout encore plus...

En mars, on perdait un chanteur de gauche.

Aujourd'hui, on fredonne encore La Montagne, pour ceux qui sont à la montagne...Comme moi...En tout cas, tout au long des manifs, Ferrat fit un carton...

La 1ère d'une longue série inutile contre les retraites eut lieu le 23 mars.

Joyeux Noël à tous ceux qui le fêtent. Bon appétit quand même aux autres...

CC
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23 décembre 2010

Fais briller février 2010.

Le 14, c'était le No Carla Day...
Février 2010, c'est si loin, en terme médiatique, qu'on pourrait s'attendre à trouver des informations radicalement différentes de celles d'aujourd'hui...

Que nenni !

En février, on parlait de la loi sur la mobilité des fonctionnaires.  Dernier privilège du fonctionnariat : la sécurité de l'emploi. Eh bien c'est fini...Mais les gens persistent à nous croire "privilégiés". Les préjugés sont tenaces...

Aujourd'hui, rien n'a bougé. (Mobilité, bougé, t'as compris ? Mouhaha...)

En février, on s'étonnait que l'université de Paris-Dauphine demande 4000 Euros de frais d'inscription en master...

Aujourd'hui, Paris-Dauphine est carrément "cheap" par rapport à la Grande-Bretagne. C'est l'inflation, ma pauv' dame...

En février, on parlait beaucoup d'identité nationale. Déjà. Encore. Toujours. Eric Besson était en première ligne et il était tout déprimé.

Aujourd'hui, on a déplacé Eric et on a changé les mots. On ne parle plus d'identité nationale. Il paraît que ça crispait tout le monde. Aujourd'hui, c'est Marine qui relance le débat et comme ça, c'est plus clair.

En février, Fillon était bien dans les sondages et Sarkozy chutait.

Aujourd'hui, Fillon est bien dans les sondages et Sarkozy chute. Mais on a quand même eu un remaniement. Ouf ! On aurait pu croire que rien n'avait changé.

En février, on commençait à parler des élections régionales. On se plaignait un peu de la mollesse des média à ce sujet...

Aujourd'hui, on a déjà oublié que la gauche a gagné. Et la gauche a continué ses batailles de coqs...

En février, on parlait de la neige qui paralysait le pays, d'un côté et qui manquait aux J.O de Vancouver de l'autre...

Aujourd'hui, c'est dingue, on parle encore de la neige qui paralyse le pays. Et à Vancouver, on se moque de nous...

Même la météo rabâche...sale temps...

CC
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22 décembre 2010

Soyez sympas, rembobinez...

La fin de l'année approchant, nous allons bouffer du rewind, du best of, du bêtisier. 



Ici aussi, il n'y a pas de raison.

Mais attention, on va essayer de mettre ça en lien avec l'actu du moment.

Vous savez quoi ? Avant de commencer, déjà, quelque chose me dit que nous allons avoir souvent une impression amère : rien a changé depuis janvier. Tout se répète et le serpent se mord la queue.

En janvier, donc, de quoi qu'on causait ?

Certains voulaient faire un "No Sarkozy Day". D'autres hésitaient.

Aujourd'hui, c'est un peu un "No Sarkozy Day" tous les jours, puisque le bougre a remarqué que moins il parlait, moins il descendait dans les sondages. C'est vrai, vous avez remarqué combien on le voit moins partout ? Ça soulage, mais ça ne change rien à sa politique de casse du service public et de redistribution des bénéfices aux copains les plus riches...

En janvier, nous assistions, muets d'émotion, à la mort de 178 tribunaux. La fossoyeuse s'appelait Rachida.

Aujourd'hui, la justice n'est toujours pas la meilleure amie du pouvoir, mais les membres du gouvernement ont décidé de faire comme si de rien était. Parfois même, un ministre multi-récidiviste se permet de faire des remarques sur des décisions de justice...Séparation des pouvoirs ? RIP, aussi...

En janvier, la mort de Séguin, provoquait l'émoi. Un politique mort est toujours un bon politique...Je ne sais pas si le contraire est vrai...En tout cas, comme à chaque occasion, Sarkozy en profitait pour faire dans le mélo. Il avait même eu deux morts pour le prix d'un, puisqu'un jeune lycéen avait été poignardé au Kremlin-Bicêtre. Tout est bon pour faire pleurer dans les chaumières.

Aujourd'hui, il serait bon qu'un otage soit libéré pour Noël. Mais on ne sait pas encore lequel.

En janvier, Sarkozy devenait grand-père et en même temps, il devait faire face au patron de Renault qui malgré le pognon public encaissé pendant la crise, décidait d'aller faire des usines ailleurs. Sarko a tenté de faire les gros yeux, mais ça a dû faire rire même son petit fils.

Aujourd'hui, le chômage est toujours aussi important. Mais la crise est finie. Si. Y'a comme un frémissement...Vous sentez ? En plus, les grosses boîtes seraient exonérées d'impôts. C'est pour la reprise ? Non, juste des cadeaux gratuits sans retour sur investissement...

En janvier, on parlait beaucoup d'éducation : deux réformes importantes qui étaient alors seulement en discussion et qui ont déjà été mises en place, dans la précipitation. La réforme de la formation des profs et la réforme du lycée. La manif est passée inaperçue, les réformes sont passées. Les profs en ont pris plein les dents, comme d'habitude.

Aujourd'hui, on se rend compte que la réforme de la formation des professeurs était en fait la suppression de la formation des professeurs. C'est plus simple comme ça. Et puis la réforme du lycée a permis et permettra encore de supprimer des postes et des heures de cours dans les matières fondamentales. Tout ça s'est fait tellement vite, en plus, qu'à la rentrée, il n'y avait pas de manuel, les profs n'étaient pas prêts et les orientations des élèves de 3èmes relevaient parfois du n'importe quoi...

En janvier, toujours dans le domaine de l'éducation, on parlait des rythmes scolaires. C'est un débat épuisant pour tout le monde. Pas que pour les élèves.

Aujourd'hui, d'ailleurs, on en reparle encore : on veut revenir à la semaine de 5 jours, voir de 6 pour les petits...Mais les agences de tourisme ne veulent pas...Ouf...

Enfin, en janvier, Frêche faisait à nouveau scandale.

Aujourd'hui ? Paix à son âme...

CC
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20 décembre 2010

Prime à la casse (de l'éducation nationale)

Alors que tout va mal dans l'éducation nationale et que ce n'est pas près de s'arranger, puisqu'on économise les bouts de craies et les postes d'enseignants, on pourrait s'attendre à une austérité générale.

Mais ce serait trop simple.

On a bien vu, avec les banques, par exemple, qu'il y a de l'argent. On nous fait croire qu'il n'y en a pas, mais discrètement, on l'utilise autrement pour faire plaisir aux copains.

Dans l'éducation, qui sont les copains ?

Tout d'abord, l'enseignement privé, dans lequel les bourgeois de Neuilly et d'ailleurs préfèrent coller leur gosses.

Le privé, il faut le savoir, c'est souvent des enseignants moins bien formés. Un exemple concret ? Mon amie Flo a une maîtrise de lettres modernes, mais pas de concours. Elle enseigne depuis 5 ans maintenant dans des tas de collèges privés à des postes différents n'ayant pas vraiment de liens avec sa discipline : latin, histoire-géographie, arts plastiques, documentation, musique...et français, si l'occasion se présente.

Elle découvre les programmes en même temps que les élèves et si les "parents-qui-payent" savaient ça, se serait un beau scandale...

Pourtant, cette année, on va faire un chèque supplémentaire de 4 millions d'Euros au privé. Cadeaux de Noël.

Ce n'est pas tout, ne partez pas, j'ai gardé le meilleur pour la fin...

Cette année, comme chaque année, les profs n'auront pas de prime de Noël, ni même de 14ème mois, tous ces avantages qui n'existent que dans le privé.

Les profs auront des vacances, comme tout salarié qui sait gérer ses RTT. Ils auront aussi quelques copies à corriger et des cours à préparer, mais entre la dinde et les marrons, ils se feront discrets. Ils ne voudront pas se prendre les piques du beauf dans les dents. Eh oui ! Les 1845,43 Euros qu'ils auront touchés avant les vacances n'auront pas permis d'échapper au réveillon avec le beauf en fuyant au ski, mais il faudra quand même supporter l'affectueux surnom : "eh, 'spèce de privilégié, va"...

Hum ! Comme il est enviable, ce métier de professeur...

Par contre, les recteurs d'académie auront une belle prime. A la seule volonté du ministère, ils pourront toucher jusqu'à 22 000 Euros en plus de leur salaire.

Bon sang, on m'avait pourtant dit que c'était la crise...

Pourquoi ces recteurs pourront donc payer à toute leur famille un voyage aux Bahamas pour Noël et pas moi ?

En fait, on peut supposer que les 22 000 Euros seront pris sur les économies que ces mêmes recteurs auront réussi à faire en supprimant un maximum de postes. 

Plus tu supprimes, plus tu primes.

Le jeu vaut la chandelle, surtout pour faire des économies...de bout de chandelles, mouhaha...

En vrai, ça ne me fait pas rire.

CC
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Enfance

J'ai été taguée par Isabelle pour répondre à 8 questions sur l'enfance...Comme Noël approche et que chacun de nous est à deux doigts de retomber en enfance, allons-y...

"J'ai eu tort, je suis revenue
dans cette ville loin perdue
où j'avais passé mon enfance." Barbara. Mon Enfance.


1. Quand vous étiez petit(e), que répondiez-vous à la question : " Et toi, que veux-tu faire quand tu seras grand(e) ?

Je voulais être professeur d'histoire, puis de français. Pas pour les élèves, les copies, les parents d'élèves. Juste parce que pour enseigner, il faut d'abord savoir : j'adore apprendre, j'ai aimé faire de longues études et j'aurais aimé qu'elles durent toujours...Être prof, aussi, c'était par admiration pour les professeurs que j'ai eus et que j'ai admirés...


2/ Quels ont été vos BD et dessins animés préférés ?

Pour les BD, Astérix et Obélix et Gaston Lagaffe...Pour les dessins animés, je ne me souviens pas très bien...On avait une télé en noir et blanc. Je me souviens avoir regardé Musclor en noir et blanc...Et avoir découvert très tard, plusieurs années plus tard, que Squelettor était violet...Le choc !

3/ Quels ont été vos jeux préférés ?

Je n'étais pas une marrante, quand j'étais petite...D'ailleurs, mon enfance a été une sorte de long purgatoire...Je jouais en solitaire, je crois. J'aimais bien cet ancêtre de l'iPad qu'était le télécran...On est une génération hyper conditionnée, quand on y pense...


Sinon, je me souviens aussi de parties de Monopoly ou de tarot endiablées avec les cousins, durant l'été...

4/ Quel a été votre meilleur anniversaire et pourquoi ?

Tout comme Isabelle, j'ai toujours détesté plus ou moins mon anniversaire. D'ailleurs, on ne fêtait pas particulièrement ça, à la maison...Cependant, mon anniversaire étant fin mai, le plus beau des cadeaux, c'est l'été qui approche, les oiseaux qui chantent dans le matin déjà tiède et les jours qui rallongent...

5/ Qu'est-ce que vous auriez absolument voulu faire que vous n'avez pas encore fait ?

J'étais plutôt casse-cou, je n'avais peur de rien...J'aurais adoré sauter à l'élastique ou en parachute depuis un avion...Je ne l'ai jamais fait. Mais j'aimais beaucoup dire cela pour effrayer gentiment ma Grand-Mère...Un jour peut-être, maintenant que ma Grand-Mère n'est plus là pour avoir peur...

6/ Quel était votre premier sport préféré ?

La devise de Churchill me va bien : no sport. Cependant, j'adore l'eau et j'aime nager...Surtout dans ce lac de mon enfance...Quel bonheur !



7/ Quelle était votre première idole de musique ?

J'avais des goûts incertains, mais j'adorais détester ce que les autres adoraient dans la cour de récrée...Je crois que ça a toujours été Elvis Presley, mon chanteur préféré. Et je ne sais pas comment ça m'est venu, ni pourquoi. Pour une fille de ma génération, c'est étrange...Et mes parents n'écoutaient même pas Nostalgie...

8/ Quel a été votre plus beau cadeau de Noël (ou équivalent) que vous ayez reçu ?

Pareil que pour les anniversaires : à la maison, on ne s'offrait pas grand chose. Ou du moins pas aux dates convenues. Je me souviens d'un vélos bmx que j'ai vraiment adoré. Un vélo cross noir et blanc ! Un vrai vélo de mec ! Ouhaou ! Je pouvais grimper partout et faire des roues arrières ! Mais je ne sais plus si c'est le Père-Noël qui me l'avait apporté...Ce n'est pas grave, c'était un super cadeau !

C'est une belle chaine de Noël, je la transmets donc à d'autres : Moka, Myfarenier, L'Irrégulière, Grattepoil. Ils sauront pourquoi eux...

Edit. à 14h07 : j'ajoute FalconHill ! :)

CC
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18 décembre 2010

Le Père-Noël est une ordure

Tout va bien. L'esprit de Noël m'habite...

En France, on a pas eu de guerre depuis 65 ans.

Cela fait à peu près autant que les magasins sont toujours plein à craquer de bouffe.

Le P.I.B de la France ne cesse de croître et n'a pas été aussi fort depuis super longtemps.

Les Français ont en moyenne plus de téléphones portables que d'oreille, plus de télés que d'yeux.

Il n'y a jamais eu autant de livres publiés chaque année : depuis 1950, même, il a été publié plus de livres dans le monde, que dans toute l'histoire de l'humanité.

On a des moyens de production d'une efficacité et d'une productivité jamais imaginée : que ce soit dans l'agriculture ou dans l'industrie, on a jamais fabriqué autant, pour aussi peu d'argent et avec aussi peu de main d'œuvre...

Toutes les conditions sont a priori réunies pour que le monde entier soit heureux et bien nourri.

Et pourtant...



Et pourtant, c'est une putain de crise...C'est la mouise, on va tous mourir.

Sans compter qu'on se débrouille toujours pour laisser crever la moitié du monde...

Putain de Père-Noël...

CC
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17 décembre 2010

Casse ta télé, c'est ta seule chance*...

J'ai dû, ce matin, au détour de la lecture d'un texte, expliquer ce que c'est qu'une vente aux enchères. Mes élèves de 6ème ne savaient pas ce que c'était.

Avant de vendre votre maison, pensez à M6 pour vendre son contenu !

Alors, je me lance dans une explication, tant bien que mal. Je termine par le mine d'une vente : "Une fois, deux fois, trois fois...Adjugé, vendu !"...

C'est là que l'oeil pétillant des élèves s'allume : "Ahhhh ! C'est comme dans l'émission d'M6 !"

C'était moi qui ne savait pas, cette fois.

"Mais oui, M'dame : "Un trésor dans votre maison"...C'est connu !"

Perplexe, j'ai continué mon cours, comme si de rien.

Et puis là, je suis allée me renseigner. Il s'agit visiblement d'une émission qui consiste à faire vendre à des gens déjà dans la mouise jusqu'au cou (identification maximale avec les spectateurs), les objets de valeur qu'ils pourraient avoir oubliés dans leur maison (rêve à portée de main : vous avez des trucs qui valent cher chez vous et vous ne le savez même pas...). Le tableau de la grand-mère, le vase de la grande-tante. Le slip de sa belle-mère... Enfin, si j'ai bien compris.

Encore une émission bien misérabiliste, bien dégueu, avec des gens bien endettés et bien prêts à vendre jusqu'à leur mère pour offrir une console Klinex à leurs enfants, pour Noël.

Et cela sert d'unique référence en matière de culture générale à mes élèves de 6èmes...

Remarquez, ce n'est pas pire que mes 5èmes. Avec eux, j'étudiais quelques textes du Livre des Merveilles de Marco Polo. Je leur propose un sujet de rédaction consistant à écrire un article de presse relatant le départ du navigateur, depuis Venise. Il leur fallait donc un pseudonyme italien pour signer leur article...En chœur, ils ont tous voulu s'appeler Giuseppe.

Étonnée par ce cri unanime, je les interroge : "Ben oui, M'dame, comme dans "Qui veut épouser mon fils?"

Là, forcément, j'en ai déjà entendu parler. C'est une émission tellement ras le caniveau qu'on ne peut guère y échapper.

Ce qui m'étonne, c'est que mes élèves regardent : cette daube passe à 23h15, déjà. Des gamins de 12 ans devraient être couchés depuis longtemps. Ensuite, c'est un truc tellement trash...J'ai dû passer 10 minutes devant, par curiosité malsaine : il y avait une sorte de sorcière ressemblant à Vampirella, qui essayait de marier son fils, un Dom Juan à la manque, avec des pétasses prêtes à tout, même à se faire faire un relooking de l'extrême à grands coups de bistouri, parce que le mec, très prochain vieux beau libidineux ne baisait pas à moins d'un bon gros 100C de tour de poitrine.

"Haaaan ! Elle est toute nue, la meuf, M'dame !"

Et dire qu'en classe, lorsqu'on étudie une Vénus sortant des eaux, les faux prudes tournent les yeux...

Mais que font les parents, au juste ?

*Spéciale dédicace à Eric, sudiste coincé dans nos froides contrées de l'Est...

CC
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13 décembre 2010

Prises d'otages ?

Aujourd'hui, nous sommes souvent pris en otages : quand il y a des grèves, quand il y a de la neige...

Mais dans le fond, Sarkozy aime beaucoup les prises d'otages...



Les enfants, c'est bien pour la caméra...surtout s'ils sont noirs ?

CC
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11 décembre 2010

On ne sait pas les formes de la guerre...

Mise en parallèle de deux textes...A vous de voir. Le second est écrit et dit par François Bon. C'est une découverte et un coup de cœur...Je suis rentrée un peu par hasard dans une librairie où il lisait ses textes. Il a commencé par celui-là. Au début j'ai cru que c'était un texte de Louis-Ferdinand Céline. Et puis non. C'est un texte qui a trouvé une résonance particulière en moi : il parle d'ici et de maintenant. Il rejoint les analyses de Seb Musset ou celles d'Agnès Maillard. Il m'évoque aussi cette chanson d'Albert Vidalie, que Reggiani a si bien interprétée...


Serge Reggiani Les loups (sont entrés dans Paris)
envoyé par cyberscooty. - Regardez plus de clips, en HD !



CC
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10 décembre 2010

Les enfoirés blogueurs...

C'est sur le site d'Eric qui a lui même trouvé ça chez son camarade Nicolas M, que j'ai trouvé cet appel d'un autre camarade Cedric !



En voici le principe :

Depuis de nombreuses années, je soutiens la fondation créée par Coluche. Cette noble cause accueille chaque année de plus en plus de personnes. L’année dernière, ce ne sont pas moins de 103 millions de repas qui ont été servis. Ami blogueur, il est grand temps de réagir !
Comment ?
Avant tout, il faut savoir que Wikio recense à lui seul 376 472 médias et blogs. Prenons un exemple simple : si seulement 1% de ces personnes donne ne serait-ce que 10 €, ça pourrait représenter un montant total de 37 647,2 €… Soit plus de 400 repas quotidiens pendant tout l’hiver !
J’ai ouvert depuis quelques jours le nom de domaine enfoirésdeblogueurs.fr. Tels « Les Enfoirés » arpentant la France pour se produire en concert, nous allons nous aussi nous mobiliser pour venir en aide aux plus démunis.
Voici en 5 étapes et en 5 minutes ce que vous avez à faire
  1. Cliquez sur « Faire un don » pour vous diriger sur le site des Restos du Cœur (le don se fait sur leur site)
  2. Choisissez le montant de votre don (10 € minimum)
  3. Transférez votre « Confirmation de don » à l’adresse cedric.serret@gmail.com ou autourduweb@gmail.com (aucune information personnelle ne se trouve dessus)
  4. Ajoutez le descriptif, l’adresse de votre blog ainsi que les réseaux sociaux où vous apparaissez ( Twitter, Facebook, etc.) dans le mail de l’étape 3
  5. Patientez tranquillement que je vous ajoute sur le site des « Enfoirés de Blogueurs »
Si je vous demande la confirmation de don, c’est simplement pour pouvoir vous ajouter sur le site ainsi que calculer le nombre de gains que cette opération apportera. icon wink Enfoirés de Blogueurs, mobilisons nous !
Récompense
Ce geste est avant tout une aide humanitaire et un rassemblement national mais pour récompenser les blogueurs généreux, deux liens vous seront proposés dans deux articles différents :
Certains disent que c’est avec des petites rivières que l’on fait des grands fleuves, autant commencer maintenant à faire couler de l’eau !
J’espère avoir un maximum de soutien de la part des blogueurs (toutes catégories confondues )
Aussi, n’hésitez pas à parler de cette cause sur votre blog, sur Twitter, sur Facebook et sur tous les réseaux sociaux. Les blogueurs français peuvent avoir un impact, il suffit simplement de s’en donner la force et le courage
La campagne d’hiver des Restos prendra fin le 19 mars 2011, mobilisons-nous dès aujourd’hui !
P.S : le site Enfoirés de Blogueurs n’affichera aucune pub et ne se sert en aucun cas des Restos du Cœur pour vendre quoi que ce soit.

Alors donnons. Même peu, c'est déjà beaucoup.

CC
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8 décembre 2010

Ben et Vol...

Ce soir, je suis allée à mon conseil de quartier. 

Il y avait du monde, étonnamment : au moins une vingtaine de personnes.

Les conseillers municipaux, organisateurs, étaient étonnés : la dernière fois, ils s'étaient retrouvés à 3. Pour finir les gâteaux apéro et le vin blanc, ce fut difficile.

Aujourd'hui, donc, pour finir le vin blanc, c'était plus simple.

Par contre, la moyenne d'âge était élevée. Sans me vanter, je pense que j'étais la plus jeune, ou presque...

Les vieux, c'est toujours là pour se plaindre et pour participer aux bonnes bouffes...Mais au moins, ils participent et font avancer le débat, même s'ils ne sont là que pour râler sur le lampadaire du coin de leur rue qui est en panne. Au moins, ils signalent ces problèmes. Les jeunes se contentent de râler, sans lever le petit doigt pour faire changer l'ampoule.

Au pot, justement, j'ai parlé avec une dame à la retraite : elle relève ma jeunesse éclatante (lol) et me parle de ses enfants. "Moi, mes enfants, j'ai essayé de les habituer à la vie associative, au bénévolat...Par exemple, j'ai passé 25 ans à m'occuper du judo, j'ai longtemps fait partie du conseil de quartier pour organiser les feux de la Saint Jean, tout ça...Mais mes gosses, ils me disent : "Mais ça sert à quoi ! ça ne rapporte rien ! Bosser gratuitement ??? Mais ça va pas la tête ?"...Même pour le don du sang, ils ne comprennent pas..."

Triste constat.

Mais c'est le constat d'une génération : on est tellement pressurisés par le boulot, on nous habitue tellement à bosser plus pour...bosser plus...On nous fait tellement miroiter une société de consommation où tout est cher, qu'on ne conçoit pas de donner du temps gratuitement.

Et pourtant, s'investir, partager, donner du temps, c'est aussi recevoir, rencontrer, découvrir, apprendre.

Cette richesse-là ne permet pas de se payer un écran plasma, mais si on sort, on ne reste pas devant sa télé. L'écran plasma ne sert donc à rien...

Sinon, ce soir, aussi, j'ai découvert le poète François Bon. C'est intéressant...ça a l'air de n'avoir rien à voir. Mais je ne crois pas...

"On a eu trop confiance, disait le type – trop de confiance en qui, trop de confiance en quoi je demandais ? Il se taisait. Trop de confiance en nous, en la ville, en nos machines, je demandais ? Il se taisait."

CC
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7 décembre 2010

Le cirque des médias...

D'un côté, vous avez un type qui est censé menacer l'ordre mondial, en diffusant des informations classées "top secret". Aujourd'hui, ce type, presque plus recherché que Ben Laden est arrêté.

De l'autre côté, vous avez des inondations à Bart. C'est à côté de chez moi. C'est une charmante bourgade au bord du Doubs. Les gens sont bien embêtés, ça arrive environ tous les dix ans. Des digues ont été installées, mais quand la neige fond et qu'en plus il pleut, ça déborde, c'est comme ça.

Imaginez la scène, maintenant : vous avez Pujadas en pleine préparation de son JT. Il a les deux dossiers devant lui.


Image France3 Bourgogne Franche-Comté. Sur cette image se cache un danger pour l'humanité. Non, rien...

D'un côté, le délinquant international, le type qui peut être sera à l'origine de la IIIème guerre mondiale et de l'autre, Bart, 1944 habitants, un patelin dont le nom rappelle au présentateur vedette, le nom d'un personnage de dessin animé. Au passage, on ne prononce pas le T final. Mais c'est normal de ne pas connaître Bart, quand on est Parisien.

L'heure tourne, Pujadas doit faire un choix. 

On ne sait pas trop ce qui se passe, soudain, dans sa tête. Pour la une, il choisit Bart, dans le Doubs. Lieu de naissance d'Alexis Gruss, c'est à noter.

CC
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6 décembre 2010

La révolution Cantona des sous

Demain, si vous avez des sous, vous pouvez aller les chercher pour les mettre sous votre oreiller.

Vous en aurez besoin, de toute façon, assez rapidement, pour acheter vos cadeaux de Noël.

Demain, on verra peut-être des scènes étonnantes aux guichets des nobles institutions bancaires :
"- Rendez-moi mon argent !
- Mais quel argent ?
- Mon fric, mon flouze, mon pèze !
- Mais Monsieur, si l'on déduit l'argent que vous nous devez pour les 20 ans qui viennent, à cause de votre prêt immobilier, plus l'argent du prêt à la consommation que vous avez contracté pour votre voiture, celui des cadeaux de Noël et le petit là, pour l'iPhone...
- Oui, mais, enfin, j'ai eu ma paye, le 28 novembre...
- Attendez, je finis mon calcul : il faut aussi ajouter les agios du mois dernier et les frais de gestion de votre compte...Sans compter l'interdit bancaire qui vous guette si jamais vos prélèvements automatiques passent alors que vous avez retiré vos sous...Enfin, NOS sous..."

Notre vie leur appartient. Triste constat, mais il faut s'appeler Cantona pour pouvoir retirer des sous à la banque.


Ou alors, vivre autrement. Allez, on s'y met tous, on vit autrement et après, on la fait, cette révolution ! Promis !


Celine Dion & Maurane- Quand On N'a Que L'amour live
envoyé par djoik. - Regardez la dernière sélection musicale.

Cantona que l'amour...

CC
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5 décembre 2010

Pourquoi tant de haine...

MIÈVRERIE. n. f.
Affectation accompagnée de puérilité dans la manière de parler, d'écrire, de peindre. Il a de la mièvrerie dans son langage, dans son style. 
 
C'est de cela que l'on manque. De gentillesse. Pourquoi ce mot est-il soudain devenu péjoratif ?
 
De la gentillesse, de la mièvrerie, on n'en manque pas, dans le cercle du privé et de l'intime. On s'aime et on se replie sur soi. Mais quand il s'agit d'être gentil avec le prochain dont parle la Bible, il n'y a plus personne. 
 
On se cocoone, on s'aime6, on se maroufle des stickers en forme de coeur, on se prend dans nos bras, on se freehug, tant que ça reste dans la famille. Faudrait pas qu'on se refile des bactéries étrangères.
 
On se téléthone, pour la bonne conscience, une fois par an. 
A côté de ça, tant qu'on peut payer moins d'impôts, on ne se gêne pas. On se loiscellier, on se nichefiscale, on se retire derrière notre bouclier fiscal. La solidarité, mon cul.

Et puis, on oublie que les autres ont aussi été des enfants. Qu'ils sont des enfants. 

Que se passe-t-il dans la tête de ceux qui se crispent quand je dis que je suis prof en banlieue ? J'enseigne à des arabes, comme ils disent. Soudain, j'enseigne à des monstres, à des sauvages...

Soudain, ce ne sont plus des enfants. Des être puérils.

CC
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4 décembre 2010

Bloguer : où, quand, comment, pourquoi ?

J'aime écrire. J'aime bloguer. Même mal, même pour raconter n'importe quoi.

La politique, ça m'est venu par hasard, parce qu'un type qui m'effrayait a été élu.

Ce type m'effraie toujours : il est affreux, sale et méchant. Je n'aime pas l'idée que ce soit ce personnage qui représente la France à travers le monde.

Mais j'avoue que j'en ai marre de répéter, de crier, de m'époumoner, jour et nuit, sur ce blog. J'ai l'impression de me plaindre, sans cesse. Une longue plainte vaine, pour parler, telle la boulangère raciste à ses clients blancs : "Tout va mal, ma pauvre dame, c'est de la faute à ceux qui n'achètent pas du pain aux lardons, moi je vous le dis. Et en plus, il fait froid."

J'ai envie de positiver. 

En plus, dans la vie, au quotidien, je crois que les gens qui me connaissent et qui me côtoient me prennent pour une fille optimiste. Dans la vie, je suis celle à qui on raconte ses malheurs, parce que j'ai le sourire et que j'ai toujours un mot pour répondre à la boulangère : "Finalement, même s'il fait froid, il y a un rayon de soleil qui est bien plaisant...Et que le pain au sarrasin, c'est bien, aussi."

En ce moment, j'ai l'impression de parler dans le vide. Ce blog ne sert pas à grand chose. Certes, il y a les RDB, les KDB, les invitations à des conférences super intéressantes, les communiqués de presse qu'on m'envoie, les livres ou les films qu'on me fait parvenir en avant-première. Mais aux invitations, aux avant-premières ou aux apéros parisiens, jamais je ne peux me rendre.

Je ne suis pas parisienne. J'ai la chance d'être dans une belle province. Positivons.

J'adore être du terroir. Mais j'ai l'impression qu'on ne peut pas sérieusement parler de politique nationale si l'on n'est pas à Paris. On ne fait soudain pas tout à fait partie du même pays. Sans doute une des conséquences de la recentralisation voulue par le gouvernement.

Alors que faire ? Bloguer local ? J'y pense. D'ailleurs, j'ai ouvert un nouveau compte Twitter pour mieux suivre l'actu de mon coin : mais je suis assez déçue de constater qu'on twitte peu, localement. Quelques journalistes et des fans de Justin Bieber.

Positivons : c'est un créneau à prendre.

Tiens, je vais aller à mon conseil de quartier, mercredi. Je vais m'impliquer dans la vie locale. Peut-être que cela rejoindra un jour la politique nationale...

CC
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