4 décembre 2010

Bloguer : où, quand, comment, pourquoi ?

J'aime écrire. J'aime bloguer. Même mal, même pour raconter n'importe quoi.

La politique, ça m'est venu par hasard, parce qu'un type qui m'effrayait a été élu.

Ce type m'effraie toujours : il est affreux, sale et méchant. Je n'aime pas l'idée que ce soit ce personnage qui représente la France à travers le monde.

Mais j'avoue que j'en ai marre de répéter, de crier, de m'époumoner, jour et nuit, sur ce blog. J'ai l'impression de me plaindre, sans cesse. Une longue plainte vaine, pour parler, telle la boulangère raciste à ses clients blancs : "Tout va mal, ma pauvre dame, c'est de la faute à ceux qui n'achètent pas du pain aux lardons, moi je vous le dis. Et en plus, il fait froid."

J'ai envie de positiver. 

En plus, dans la vie, au quotidien, je crois que les gens qui me connaissent et qui me côtoient me prennent pour une fille optimiste. Dans la vie, je suis celle à qui on raconte ses malheurs, parce que j'ai le sourire et que j'ai toujours un mot pour répondre à la boulangère : "Finalement, même s'il fait froid, il y a un rayon de soleil qui est bien plaisant...Et que le pain au sarrasin, c'est bien, aussi."

En ce moment, j'ai l'impression de parler dans le vide. Ce blog ne sert pas à grand chose. Certes, il y a les RDB, les KDB, les invitations à des conférences super intéressantes, les communiqués de presse qu'on m'envoie, les livres ou les films qu'on me fait parvenir en avant-première. Mais aux invitations, aux avant-premières ou aux apéros parisiens, jamais je ne peux me rendre.

Je ne suis pas parisienne. J'ai la chance d'être dans une belle province. Positivons.

J'adore être du terroir. Mais j'ai l'impression qu'on ne peut pas sérieusement parler de politique nationale si l'on n'est pas à Paris. On ne fait soudain pas tout à fait partie du même pays. Sans doute une des conséquences de la recentralisation voulue par le gouvernement.

Alors que faire ? Bloguer local ? J'y pense. D'ailleurs, j'ai ouvert un nouveau compte Twitter pour mieux suivre l'actu de mon coin : mais je suis assez déçue de constater qu'on twitte peu, localement. Quelques journalistes et des fans de Justin Bieber.

Positivons : c'est un créneau à prendre.

Tiens, je vais aller à mon conseil de quartier, mercredi. Je vais m'impliquer dans la vie locale. Peut-être que cela rejoindra un jour la politique nationale...

CC
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7 commentaires:

  1. Alors bien sur tu fais ce que tu veux, moi j'ai arrêté de bloguer il y a 2ans. Parce que je me suis rendu compte que ce que je voulais dire, des blogueurs le faisait mieux que moi. Et toi, tu fais partie de ceux là... (http://titefred.wordpress.com/2010/09/05/ce-que-je-fais-la/)
    Alors non, tu cries pas dans le vide, tu exprimes tout haut ce que certainement beaucoup pensent mais n'écriraient pas aussi bien que toi.
    Et heureusement qu'il n'y a pas qu'à Paris qu'on peut faire de la politique!!! Bonne initiative de ta part, les solutions locales sont surement la meilleure réponse à ce grand désordre global...

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  2. "D'ailleurs, j'ai ouvert un nouveau compte Twitter pour mieux suivre l'actu de mon coin : mais je suis assez déçue de constater qu'on twitte peu, localement"

    Oui et non, on twitte peu hyperlocalement mais au niveau d'un département ou d'une ville, il y a des choses qui se passe !

    Sur Tours, on a créé un compte local (lewebtourangeau) qui fonctionne très bien : une veille automatisée enrichie de l'apport des twittos tourangeaux...

    Un exemple à suivre, donc ;-)))

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  3. je comprends bien certains de tes points de vue. J'en parle demain.

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  4. j'ai même un blog encore plus local www.lyon-7.fr

    bloguer local c'est bien, c'est intéressant, tu rencontres du monde, tu es utile et tu as une (petite) influence sur les choses

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  5. j'aime beaucoup te lire. une vraie critique constuite et constructive. merci. ça m'apporte beaucopu à moi !!! alors, j'espere vraiment que tu continueras.

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  6. Tu arrêtes si tu veux, tu continues si tu veux. Ici, c'est chez toi.
    Après, oui, local, c'est bien.
    J'ai de temps en temps des accès de fièvre locale aussi, mais je suis aussi déçue que toi de finalement n'avoir que très peu de retour, à mon grand regret.

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  7. Bonsoir :

    @Fred : Merci...Il est vrai que les commentaires positifs sont toujours un encouragement...Surtout quand on a l'impression de parler dans le vide !
    Je pense qu'il faut trouver un juste milieux entre le local et le global...(ça me rappelle le titre d'un film intéressant, ça !)

    @dadavidov : oui, j'ai vu ce compte ! Je suis même abonnée, parce que j'ai vécu un an à Tours et que c'est une ville que j'aime beaucoup. Ce qui me semble intéressant, dans ce genre de démarche, c'est de provoquer des rencontres IRL...

    @Yann : j'attends ton billet avec impatience ! Même si la Bretagne est relativement moins loin de Paris, je pense que tu vois en effet de quoi je parle...

    @Romain : c'est du très bon boulot que tu fais. Je pense que tes administrés apprécient. En tout cas, moi, j'apprécie beaucoup les commentaires facebook du maire de ma ville...Toujours intéressant d'avoir des contacts réguliers et simples avec les gens qu'on a élus...

    @cali21 : merci ! en fait, je blogue depuis 2005. Je crois que j'ai pris ce mauvais pli et je ne pourrais pas m'en défaire de si tôt ! Je m'interroge sur le comment, par contre...

    @Zette : oui, il faut trouver un juste milieu et surtout ne pas attendre trop du blogging : toujours privilégier la vraie vie...Allez, Zette, il faut croire qu'on a des lecteurs timides : la preuve avec cali21 et Fred...ça fait chaud au cœur, des commentaires comme ça... :)

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