28 février 2010

Elections Régionales en Franche-Comté

Parlons un peu de la campagne des régionales.

Depuis que je suis inscrite à Regioneo, il est de notoriété publique que je suis installée dans l'est de la France. Le 14 mars, je voterai donc en Franche-Comté.

Que se passe-t-il dans cette belle région ?

La gauche est au pouvoir depuis la dernière votation et il paraît que c'était un peu une surprise, que la droite était attendue et que cette fois-ci, c'est bien le parti de la majorité présidentielle qui pourrait reprendre le dessus.

Il faut dire que la région, à dominante rurale et industrielle a assez fortement subie la crise.

Le président, pour le côté rural, n'a pas ménagé ses efforts : il est venu illustrer la crise de l'agriculture dans le Jura. C'était juste très con, parce qu'en fait, la crise a eu lieu dans les régions ne possédant pas d'AOC, les régions à faible valeur ajoutée, comme la Bretagne, ou le lait est produit de manière industrielle, pour Danone et les cochons sont découpés à la chaîne pour Herta.

Dans le Jura, les agriculteurs tirent leur épingle du jeu bien mieux qu'ailleurs, avec le Comté, notamment.

Je serai presque prête à parier, cependant, que le président, lors de sa venue à la fin du Salon de l'Agriculture, sera faire le clin d'œil qui va bien à cette région...

Pour l'industrie, c'est autre chose : c'est sur l'automobile que repose une grande partie de l'économie de la région. Alors évidemment la droite peut mettre en avant tous les cadeaux fait au fleuron de notre industrie française.

Moui...Sauf qu'au niveau locale, la droite nationale fait perdre la manne que représente la taxe professionnelle...Et si la droite est élue, avec quel budget gouvernera-t-elle ? Si elle passe, elle ne pourra pas dire que c'est la faute de la gauche, cette fois-ci...

La politique gouvernementale va à l'encontre des politiques locales et la démocratie a besoin d'un contre pouvoir sur le terrain...

Parlons un peu des candidats.

D'un côté, nous avons Alain Joyandet. Il est au gouvernement, il ramène des otages de loin. Parfois, il ramène même des gens pas très nets et il essaye de se faire mousser dans le rôle du sauveur de Vesoul...Le seul avis valable à son sujet, c'est celui de Didier Porte :


Franche Connerie, saisis ta chance !
envoyé par franceinter. - Gag, sketch et parodie humouristique en video.


De l'autre côté, nous avons Marie-Guite Dufay. Elle a déjà l'avantage d'être une femme. Second point fort : elle ne fait pas du tout dans le bling-bling. Elle n'est pas du genre à parader auprès de pseudos otages ayant des rapports difficiles avec la drogue.

Sérieusement, elle défend aussi le bilan d'un mandat qui n'est pas si mauvais : soutien de la formation, protection du service public et notamment des lycées...

Sur ce dernier point, il ne faut pas se relâcher, car la lutte continue : hier encore, nous manifestions contre la suppression de 9 postes dans un lycée. La région doit se battre auprès des enseignants, contre la politique du rectorat. Malheureusement, mis à part un élu sénateur maire, personne n'était là. Merci à lui.

Je crois que la gauche se doit de jouer la carte de la proximité, du terrain, de la compétence. Quelle importance, finalement, pour une région, d'avoir un membre du gouvernement pour président ? Va-t-il être là souvent ? Quelles seront ses priorités ? Se faire mousser près de Sarko et Cie ou s'occuper vraiment de ses administrés du fin fond du Doubs ?

Évidemment, mon choix est fait !

CC
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26 février 2010

Complice du massacre de l'éducation nationale ?


...ou comment je contribue bêtement à la diminution du travail et donc des postes de profs d'art plastiques et de musique dans le secondaire...

Un vrai massacre...

Il faut dire que ces profs ont déjà un rôle de 5ème roue du chariot bringuebalant de l'éducation nationale : une heure par semaine et par classe de musique et d'arts plastiques...Que dis-je, une heure ? En 55 minutes...Et cela, sans même enlever le temps d'installation des élèves, le temps de retirer les manteaux, de sortir les affaires et de s'asseoir...Autant dire qu'il ne reste pas grand chose pour balayer 5 siècles d'histoire de la musique, pour chanter, pour aborder le solfège ou pour dessiner, peindre un peu, aborder les différents courants artistiques depuis le Moyen-Âge...

Bref, les profs sont déjà les rois de la frustration et du bidouillage pour en faire un maximum dans un minimum de temps...

Réjouissons-nous, alors ! Depuis cette année (de manière expérimentale, mais bien réelle, pourtant), tous les profs de plusieurs matières sont invités à faire de l'histoire des arts dans leurs cours. Sans pourtant avoir plus d'heures avec les élèves pour le faire et sans qu'on ait allégé le programme par ailleurs...Sans rémunérer plus les enseignants non plus, d'ailleurs.

Faudrait pas déconner et se mettre vraiment à travailler plus pour gagner plus...

Les troisièmes auront même la possibilité de passer une épreuve orale optionnelle au brevet.

Dans mon collège, tous les élèves ont été inscrits d'office et finalement, après que les profs ont râlé un peu, les élèves ont pu choisir de garder ou non cette option.

Au résultat, 20 élèves passeront finalement cette option assez ambitieuse si l'on en croit le programme officiel.

On ne sait pas ce qu'ils passeront, puisque l'organisation est à la charge des profs, qui ne sont pas rémunérés non plus pour ça. Un oral d'un quart d'heure est vaguement préconisé...Sur quoi ? A nous de le dire. Cela devra porter sur de l'art, être transversal, entre les matières participantes...L'histoire, le français, les langues, la musique et l'art plastique...

Comme ultime bravade, peut-être, nous avons choisi l'art et la guerre, l'art et la résistance, l'art contre le pouvoir...Cette mise en abîme changera-t-elle quelque chose ? Non...

Deux problèmes : je ne suis pas tellement spécialiste pour analyser des tableaux, des œuvres musicales, des films ou des œuvres architecturales. Je ne pense pas qu'une prof d'histoire le soit particulièrement à l'aise pour ça aussi.

Nous ne sommes pas formés pour cela. Seulement, c'est désormais au programme.


On connaît la ruse dont les politiques savent faire preuve quand il s'agit de supprimer des postes. En voilà encore un exemple : petit à petit on jugera que les profs de français et d'histoire, qui font pour pas un centime de plus de l'histoire de l'art, valent bien les profs de musique et d'art qu'il faut payer à temps plein...

Et l'art, à quoi bon ?

Suis-je complice de cela, en acceptant d'appliquer les programmes ? En mettant en place cela, sur mon temps libre, en plus...Je suis surtout une bonne poire, non ? J'y ai passé tout l'après-midi alors que je suis chez moi, d'habitude...Sachant que j'ai trois tonnes de copies à corriger, je m'en serais bien passé...
Bref...Attendez-vous à savoir que les profs d'art sont en voie de disparition, en échange de profs à tout faire, spécialistes avant tout en animations en tout genre, en gardiennage d'enfants et en punching-ball...

CC
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24 février 2010

Soumaré : le mal est fait ?

Ce matin, dans sa chronique, Thomas Legrand expliquait que l'affaire Soumaré était du pain béni et que la droite venait de faire un beau cadeau à la gauche. C'est un fait : la gauche pourra désormais aller en banlieue en expliquant que la gauche, ce n'est pas la droite, bien au contraire.

Je vous laisse écouter le papier de Thomas Legrand : j'aime beaucoup ce qu'il fait et en plus, il tombe pile au moment où je suis dans les embouteillages pour aller au boulot, le matin. Je préfère que ce soit lui plutôt que...Bref...

France Inter - Les chroniques - L'édito politique

Cependant, je ne suis pas tout à fait d'accord avec lui : la droite de Nicolas Sarkozy, explique-t-il, n'est pas celle de ces quelques soldats umpistes qui se sont laissés allés à une campagne électorale de chiottes.

On peut bien sûr avoir des restrictions, puisque le meilleur ami auvergnat du président se laisse parfois aller à des propos, en public, qui laisse penser le contraire.

Mais plus encore, l'électorat traditionaliste de la droite pourra être sensible à l'attaque faite à cet homme de couleur, taxé de délinquance. C'est l'électorat qu'on a retrouvé au premier rang dans les préfectures quand M. Besson a organisé ses débats sur l'identité nationale...C'est un électorat âgé, riche et blanc, qui lit sans doute La Fontaine (ou qui l'a appris à l'école, du temps où l'on y apprenait encore quelque chose) et qui saura se souvenir que "Si ce n'est toi, c'est donc ton frère".


Identité nationale : la nausée. Eric Besson interpellé.
envoyé par Les_Pantheres_roses. - L'info internationale vidéo.


Un Ali Soumaré ou un autre, après tout, c'est du pareil au même, avec ces gens-là, de toute façon, on sait à quoi s'en tenir...

Alors oui, la gauche pourra recruter quelques électeurs en banlieue, sans doute. Mais un électorat bien volatile, qui s'abstient beaucoup, contre un électorat qui n'a que ça à faire, le dimanche après la messe, d'aller voter...

Qui a gagné, finalement ?

La campagne électorale est vraiment au fond du caniveau et qui donne la nausée, c'est clair...

CC
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23 février 2010

Comment se faire des ennemis ?


Sarkozy pourrait très bien illustrer une petite minute pédagogique : "Comment se faire des ennemis en 10 leçons ?"

Il vient donc de nommer Didier Migaud à la tête de la cour des comptes. Le type vient du PS.

Quand on pense à tous les morts de faim de droite qui arrivent en fin de carrière, qui attendent depuis des années des postes intéressants, qui ont toujours voulu être, qui ministre, qui président de telle ou telle commission juteuse, on imagine bien la rancœur et même la haine qui peut les saisir.

En même temps, le Sarko, il est malin : il prend les morts de faim du PS, il leur donne des places sympa, et il prive donc le PS de ses ressources ambitieuses et motivées. De ses talents, quoi...C'est un peu le lot de consolation de la génération sacrifiée du PS...

C'est une stratégie intéressante : ça fout la zizanie partout...Et puis finalement, gauche ou droite, quelle différence, peut-on se demander !

Ce qui me semble dangereux, c'est en effet cette perte de repère : le fameux UMPS qui ne veut plus rien dire et qui renforce la croyance d'une politique des "tous pourris", "tous dans le même sac", "je ne vais plus voter pour ces guignols". C'est ce qui fait le lit du n'importe quoi.

Alors on pourra penser que la stratégie de Sarkozy est tout autre, que l'histoire qu'il tient à nous raconter est tout autre et qu'il cherche au contraire à renforcer sa crédibilité en mettant à ce poste stratégique (stratégique sur le papier, parce que dans les actes...) un homme de gauche, qui sera encore plus amène de critiquer la politique budgétaire du gouvernement de droite.

Du gouvernement de droite ?

Ou de gauche....Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue...

CC
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22 février 2010

L'actu, l'art...L'art, l'actu...

Juste la lecture du journal, un certain 17 mai. Et une chanson d'Ariane Moffatt. J'aime bien. La musique adoucit les mœurs. Ou pas.

Ariane Moffatt Jeudi 17 mai from jeansanteuil on Vimeo.



CC
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Jour de rentrée

En général, ça va, les rentrées, c'est peinard. On reprend le rythme tranquillement.

Et aujourd'hui, pourtant, la tension était déjà palpable, l'alerte incendie a déjà été déclenchée par des élèves, peut-être même par des 6èmes, selon les premières estimations, les 3èmes prenaient déjà tout sur le ton de la rébellion, déjà lassés de tout ce qu'on pouvait leur proposer.

Et pourtant, ce n'est que le début d'une période de 6 semaines. Il va falloir s'accrocher.

Mauvaise journée...

(Quelques articles qui permettent de prendre du recul sur tout ça, ailleurs que chez moi. J'ai la tête dans le guidon, ce n'est pas bon pour la réflexion. Le Privilégié, Juan, Gauche de Combat. J'ajoute après coup Thierry D. Lui aussi décrit son vécu...

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21 février 2010

Au travail...


Woody Allen – Les Aphrodisiaques (humour)
envoyé par mistral976. - Films courts et animations.

Demain, c'est ma rentrée au collège et ce soir, je suis très Woody Allen.

Il disait par exemple : "C'est dur de faire un film, mais travailler pour de bon, c'est pire !"

Et puis aussi : "Tout ce qui est bon selon les parents est nocif : le soleil, le lait, la viande rouge, le collège."

Je suis assez d'accord...

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20 février 2010

Des fois, il suffit de demander...

Le gouvernement avait publié la liste des entreprises qui ne se souciaient pas du stress au travail.

Les entreprises ont trouvé ça un peu rude : elles ont demandé à ce que ce soit annulé.

Et Darcos, ministre du travail l'a fait.

Parfois, la vie, c'est simple comme un coup de fil...

Ah...si c'était aussi simple pour tout le monde...

Par exemple pour les lycées qui réclament quelques surveillants supplémentaires...

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18 février 2010

Violences scolaires

Ce n'est pas tellement nouveau, mais c'est différent. Avant, les gamins se mettaient des peignées dans la cour, pour des histoires de nanas ou de billes...Aujourd'hui, ils y vont à coup de couteaux, de cutter, de battes de base-ball ou de barre de fer. C'est un peu plus inquiétant.

Certes, tout ça resterait peut-être au rang des faits divers, en temps normal, mais là, les médias s'intéressent : les élections approchent et comme par hasard, c'est toujours une période où la violence augmente...dans les journaux.

Mais il n'y a pas que ça. Les mouvement dans l'académie de Créteil le prouve : les profs expriment un gros ras-le-bol.

La violence a changé de visage et elle est aussi plus courante et totalement banalisée : les "happy slapping" ou les jeux sadiques qui consistent à massacrer des élèves pour rien, comme les "petit pont" ou "jeu de la boule" se multiplient, par exemple. Il y a aussi une violence plus quotidienne qui consiste à se taper dessus "pour rigoler". C'est ce qu'ils me répondent, mes collégiens quand je leur prends leur carnet pour les sanctionner : "Mais Madame, c'est pour rigoler !"...

Le problème, c'est qu'il devient impossible de sanctionner ces petites violences au jour le jour. Dès qu'on a le dos tourné, ils se sautent dessus...

Il manque du personnel, dans les établissements. Ce n'est rien de le dire : cela fait des années qu’on supprime des postes de surveillants. Dans mon collège, pendant la récréation, tout le monde est réquisitionné pour surveiller les couloirs, parce qu’il n’y a qu’un ou deux surveillants pour deux cours de récré et tous les couloirs. Même les personnels d’entretien sont obligés de surveiller. Ce n’est pas leur métier et ce n’est pas une solution. Les élèves, d’ailleurs leur manquent souvent de respect, ce qui ajoute au désordre.

Les quelques surveillants qui sont là sont trop précaires pour être efficaces : employés à mi-temps, payés une misère, pas sûrs d’être repris l’année suivante, faisant des études en même temps, très jeunes, ils n’ont pas forcément la carrure professionnelle pour être à la hauteur de la situation.

Pour ajouter au tableau de l'horreur, pourtant assez réaliste, la tendance à l'économie de bouts de chandelles pousse à faire des établissements de plus en plus gros. Une seule administration pour un établissement au lieu de deux, un seul CDI, moins de profs, des classes plus grosses, l'Éducation Nationale a tout à y gagner.

Mais ainsi, réduit progressivement la qualité de l’accueil. Les élèves sont anonymes parmi la foule, à un âge, l’adolescence où ils ont besoin d’être chouchoutés...La violence est alors un moyen de se faire remarquer

Et puis, dans un grand établissement, les allées et venues sont moins contrôlables, surtout avec moins de personnels. Il est aussi plus aisé de rentrer, depuis l’extérieur. On l’a vu lors des dernières affaires : les agresseurs venaient de l’extérieur...

Les profs ne sont plus crédibles, alors je crois que les parents vont devoir se battre à leur tour. On a trop souvent l’impression que les enseignants se battent pour eux et pour leurs acquis : c’est faux. La majeure partie des enseignants qui font grève le font par conviction : ils ne perdent pas des journées de salaire pour le plaisir. Souvent d’ailleurs, ils sont parents et sont les premiers effarés de ces nouvelles conditions d’enseignement.

Tous les parents ont de quoi être inquiets de cette montée de la violence : leurs enfants sont-ils vraiment en sécurité à l’école ?

Le programme du gouvernement consiste à faire des économies à tout prix, en veillant à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On réduit les crédits de fonctionnement aux écoles, les moyens humains, mais le nombre d’élèves ne diminue pas, lui : la natalité se porte bien. Les familles ne réagissent pas à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement parce qu’elle est progressive, parce que les enfants évoluent de l’école au collège et que les profs font le maximum pour que ça ne craque pas tout à fait. D’ailleurs, cette diminution se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population.

C'est la fameuse métaphore de la grenouille. Et c'est pareil pour beaucoup de choses : tenez, les retraites...

Mais si l'on n'est pas encore tout à fait cuit, il est temps de donner le coup de patte qui nous sauvera...

CC
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17 février 2010

Sarko no, Sarko si !

Relayons tous en cœur et tapons dans les mains ! Merci Disparitus pour ce deuxième tag en deux jours...(et maintenant, on se calme un peu !!!)

C'est un tube qui sent bon l'été et le sud ! Et c'est à cause de cette chanson pourtant bien innocente à la gloire de Carla (qui est belle) et un peu contre Sarko (qui est un peu trop people !) que notre première dame de France passe pour la nénette la plus snob et la moins drôle de l'univers...

Faut pas vous vexer pour si peu, Carla, ça fait des rides au front...et vous passez pour une vielle mégère, en plus...Pas bien...



CC
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16 février 2010

Michael Jackson est toujours parmi nous

Une chaîne bien improbable me tombe dessus ! Merci Disparitus !

Alors voilà l'objet du scandale : des images de l'enterrement de Michael Jackson dans lesquelles un type avec un chapeau et des lunettes noires façon témoignage anonyme de chez Jean-Luc Delarue, se balade sans qu'on sache qui il est...




Trois questions me sont proposées et comme je me dois d'avoir un avis là-dessus, je vais répondre. En plus, ça tombe bien, je détiens la vérité absolue concernant cette affaire interplanétaire !

MJ est-il bien décédé ?
Bien sûr que non : les grandes stars ne meurent pas. Elles se retrouvent toutes ensemble dans un village du Périgord secret pour picoler ensemble. D'ailleurs, en ce moment, Elvis tape une belotte avec Carlos. Et MJ trouve que la moyenne d'âge est un peu élevée : s'il avait su...

Qui est donc ce Hatman ?
C'est une autre star décédée : personnellement, je pense que c'est Dalida. Oui, Dalida qui nous a caché pendant toute sa carrière qu'elle était en fait un homme. Enfin morte, elle peut s'exposer sous son vrai visage. On est contents pour elle, non ?

Pourquoi l'humain imagine-t-il tout le temps un complot ?
Un complot ? Où ça ? Non, c'est légitime : les stars aussi ont droit à une retraite peinarde. Le petit village du Périgord est totalement démocratique : c'est Georges Brassens qui est président et chaque fois qu'une star pose sa candidature pour y rentrer, il y a vote. Par exemple, ils refusent systématiquement Brigitte Bardot. Ça fait 103 fois qu'elle demande à y entrer, pourtant...Bref...Ils n'ont pas trouvé comment régler le problème des retraites, mais la leur est heureuse...

Allez, je taggue Edelihan, Deef, Ferocias et DonJipeZ.
Et merci à Nicolas, qui voulait un lien à tout prix...Heureux ?

CC
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15 février 2010

La violence est-elle notre seul espoir ?

C'est monstrueux. La violence à l'école devient le dernier espoir, pour les profs, de voir enfin leur situation difficile reconnue : encore quelques coups de couteau ou de cutter et quelques solutions seront peut-être trouvées.

En fait, cette espérance est celle de voir enfin les parents se réveiller et prendre en main l'avenir de leurs enfants. Les parents sont évidemment plus écoutés que les profs. Les profs ne font que râler tout le temps, ce ne sont que des révolutionnaires de profession. Personne n'écoute plus leurs revendications éternelles et on s'est habitué depuis longtemps à leurs grèves périodiques et inutiles qui tombent toujours les jours où il fait beau.

Les parents, cela fait une belle masse de votant. Les profs ne sont qu'un petit million et qui, en majorité, votent à gauche par atavisme. Inutile de les chouchouter.

Alors j'apprécie l'initiative de ce parent soucieux de l'éducation de sa fille, qui a décidé de saisir le tribunal contre Luc Châtel pour rupture de la continuité d'enseignement public : les profs non remplacés et la gestion pourrie du personnel de l'éducation nationale commencent à se voir.

Si l'on espère voir changer les choses, il va falloir proposer quelque chose. Et là, c'est délicat.

J.P. Briggheli s'essaye à l'exercice. J.P. Brighelli enseigne à des post-bac dans des classes préparatoires et se penche de tout là-haut pour donner son point de vue sur les collèges de banlieue : en rouge dans son texte, je me permets quelques remarques, moi qui ne suis que sa modeste collègue de ZEP...

- les téléphones portables peuvent servir à enregistrer / diffuser des scènes de violence et de provocation ? Interdisons les portables dans l’enceinte des établissements. En cas d’infraction, confisquons-les, avec obligation aux élèves de se faire accompagner de leurs parents pour les récupérer. C’est déjà le cas dans un certain nombre d’établissements : ce qui est possible là ne le serait pas ailleurs ? Allons donc !
> Les parents sont rassurés par les téléphones portables. Si les parents veulent que leurs bambins aient des téléphones portables, ce ne sont pas quelques profs rétrogrades qui les en empêcheront. Même la menace du cancer et de la tumeur au cerveau n'y change rien...Alors les profs...Et puis les parents sont tout puissants, ce sont eux les électeurs de poids, les payeurs, les consommateurs, les clients.


- Les élèves doivent présenter un carnet de correspondance ou une carte à l’entrée des établissements — et l’entrée doit leur être refusée s’ils ne l’ont pas. Dans le même ordre d’idées, des adultes (concierges, surveillant, et surtout personnels de direction) doivent chaque matin être à l’entrée des élèves — ne serait-ce que pour leur faire comprendre qu’ils entrent dans un autre système qui a ses règles et ses pontifes;
> C'est en effet ce qui se passe dans mon collège. Les chefs sont à la grille et ils s'en grillent une, tranquilles. Bel exemple, pour la jeunesse. Un des problèmes de l'éducation, ce sont aussi les chefs d'établissement. Ils ont une pression énorme sur les épaules, de la part du rectorat. On peut comprendre cela. Cependant, comme plus personne ne veut faire ce métier plein de responsabilités, de tâches administratives pénibles et le rôle d'éternel punching-ball, alors, on recrute un peu n'importe qui...

- nous manquons de surveillants ? Embauchons-en — à ceci près que ce ne sont pas des étudiants surmenés et à temps partiel qu’il faut utiliser, ni des « grands frères » dont l’activité principale consistera à imposer l’observance de tel ou tel précepte aux petits. Non ce sont des adultes, des vrais adultes, qu’il faut mettre en face des enfants. Pas des copains. Nous avons pléthore de quinquagénaires en recherche (désespérée, parfois) d’emploi ? Recrutons-les prioritairement, ils seront bien plus à l’aise, face aux jeunes, que… des jeunes;
> Pourquoi pas...Je verrais bien quelques-uns de ces donneurs de leçons qui pullulent sur les forums et dans les commentaires dès qu'on parle d'éducation. On rirait un peu...

- un élève perturbe gravement un cours ? C’est à l’administration à le prendre en charge — pour le bien collectif. Un élève perturbe gravement un établissement ? Non seulement il faut le virer, mais ne pas le réinscrire dans un établissement qu’il contaminera tout aussitôt : il faut recréer d’urgence des structures adaptées;
> Mais ça y est ! Un internat d'excellence est ouvert depuis septembre...Un seul pour toute la France, c'est un peu juste, mais on va se pousser...Sinon, Jean-Paul, vous vous rendez compte de ce que vous proposez ? Vous savez combien ça coûte ? Franchement, ce n'est pas raisonnable ! Oui, bien sûr c'était une promesse de Nicolas Sarkozy, mais les promesses, voyons !!! Vous savez bien que ça n'engage que ceux qui les croient...

- des petits morveux crânent en classe parce qu’ils savent que leurs parents interviendront ? Interdisons à nouveau aux parents d’entrer dans les établissements scolaires. Fermons-leur les conseils de classe, de discipline et d’administration (franchement, en quoi y sont-ils compétents ?). Après tout, les parents entrent-ils dans les hôpitaux pour suggérer aux médecins les soins que réclame leur progéniture ?
>La société hait tellement les profs, déjà...Est-ce la peine d'en rajouter une couche ? Je sais combien c'est difficile de se sentir juger dans son travail par des gens qui croient savoir, mais qui ignorent tout de la profession. Cependant, je reste convaincue qu'on peut faire du bon travail, en collaboration avec les parents. C'est sans doute parce que je suis dans un quartier difficile : le contact avec les parents y est plus aisé et plus respectueux, en général.

- Si nécessaire, indexons le comportement des voyous sur les prestations sociales dont bénéficient leurs parents. Le facteur économique étant déterminant en dernière instance;
> D'accord seulement si le système est capable de proposer une solution concrète aux parents : c'est injuste de couper les vivres aux parents sous prétexte que leurs enfants se conduisent mal. S'ils se conduisent mal, c'est aussi parce qu'ils ne sont pas bien dans le système éducatif. (Voir le point suivant)

- il peut arriver qu’un élève se dissipe (un joli euphémisme, tiens !) parce qu’il a l’impression de ne rien avoir à faire dans un cursus généraliste de longue durée. Eh bien, consentons une fois pour toutes à repenser le collège unique, qui nous fait entretenir des dizaines de milliers de pauvres gosses mal à l’aise dans un enseignement général inadapté — et qui fourniront le gros du bataillon de 140 000 gamins qui sortent du système scolaire fin troisième sans rien dans la tête, ni dans les mains;
>Absolument d'accord. Mais encore une fois : est-ce bien raisonnable ? Sait-on le prix que ça coûte ?

- c’est tout l’établissement qui est gangrené par la violence, parce qu’un utopiste fou a pensé intelligent de construire un ghetto scolaire à l’intérieur d’un ghetto social ? Ce n’est certes pas en le repeignant qu’on améliorera la situation. Puisqu’il est financièrement pas plus onéreux de le reconstruire (ailleurs, si possible) que de le réhabiliter, n’hésitons pas — construisons-le ailleurs, et dispersons les mauvais sujets. Et réaménageons l’espace intérieur – une estrade, parfois, cela suffit à faire la différence, tant il est vrai que l’enseignement est un art du spectacle;
> Et contrôlons la carte scolaire avec assez d'autorité pour que de vrais mélanges sociaux se fassent. Pour l'estrade, par contre, c'est le meilleur moyen pour se casser la figure...

- trop d’enfants ont un rapport déficient à la langue, parce que leur environnement familial n’a pas eu accès lui-même à la langue et à la culture de l’école — c’est-à-dire celles de la bourgeoisie ? Construisons vraiment ces « internats d’excellence » dont parlait jadis un certain candidat à la présidence dont je crois bien qu’il s’appelait Sarkozy. Inutile de nous bercer d’illusions : face au poids familial, face aux contraintes environnementales, l’école ne peut pas tout;
> La langue est au cœur du problème : rétablissons des horaires de français dignes de ce nom. Non, l'école ne peut pas tout. Surtout l'école telle qu'elle est conçue actuellement.

Et de façon générale, instaurons la tolérance zéro.
> Cette formule ne signifie pas grand chose, en vérité, mis à part reprendre un slogan sarkozyste qui ne signifie pas grand chose non plus, on le constate chaque jour.
Quand on est confronté à des cas de misère sociale, quand on est face à des élèves de 6èmes sales et mal nourris, quand on reçoit des élèves qui ne savent pas écrire et qui ne comprennent rien au monde qui les entoure, on ne peut pas, humainement, être intolérant.


CC
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Travailler moins pour que plus de monde en profite

J'ai un ami sarkozyste, je crois. Un ami de droite, en tout cas. Je l'aime beaucoup, pour plein de raisons, mais il ne vaut mieux pas que l'on parle de politique.

L'autre jour, par exemple, il fustigeait les 35h, faisant porter tous les maux de la société sur cette seule réforme. Il prenait l'exemple d'un service hospitalier, où les infirmières n'y arrivaient, forcément...

Pour lui la seule solution est de repasser fissa aux 39h, voire aux 40h pour faire un chiffre rond, ce qui sera encore plus simple pour calculer tout ça. Esprit cartésien, quand tu nous tiens...

Je l'ai laissé dire et j'ai même ajouté que j'étais d'accord. Dans un premier temps, ça l'a scié : oui, les 35h c'était foireux, voué à l'échec.

Mais j'ai ajouté qu'il aurait fallu passer à 32h ou même à 30h.

Il a blêmi. Il faut dire qu'il ne prend pas en compte le taux de chômage dans son argumentation...

Mais Pierre Larrouturou explique ça mieux que moi.

ITW - PIERRE LARROUTUROU - 13.02.2010 - 1/2 from politicenstock on Vimeo.



ITW - PIERRE LARROUTUROU - 13.02.2010 - 2/2 from politicenstock on Vimeo.



Merci à Seb, Mancioday, Dagrouik, Marc, Vogelsong.

CC
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14 février 2010

No Carla Bruni Day


Saint Valentin - prêtre et martyre qui fut roué de coups par les légionnaires romains et fut décapité sur la voie Flamina, le 14 février 269, comme chacun sait - ennuie tout le monde : celles et ceux qui sont seuls et qui n'en peuvent plus de la guimauve dégoulinante qu'on leur sert depuis deux semaines à l'occasion de cette fête débile et ceux qui sont en couple et qui doivent absolument subir le diktat du romantisme absolu, ce jour-là...

Alors faites comme Trublyonne, fêtez le No Carla Bruni Day. C'est plus drôle !

Qu'est-ce que ça signifie, concrètement ?

"Interdiction totale de parler d'elle, de penser à elle, de l'écouter chanter ni d'essayer d'imiter son look chaussures plates pour ne pas paraître trop grande à côté de son nain de jardin personnel.

Par contre, si ça vous chante, vous êtes totalement autorisé à venir sur [son] blog ainsi que celui de Manu (autre initiatrice du NOCBD, NDLR) pour [leur] dire qu'[elles sont] les plus belles, les plus intelligentes, les plus à gauches et que vous [les] aimez un peu, beaucoup, passionnément etc... parce que, comme dit la pub, [elles le valent] bien."


Ou alors, comme Manu l'explique, vous pouvez aussi :

  • boire du champagne,
  • manger des macarons,
  • tirer votre flemme,
  • cramer votre Carte Bleue (CB mouahahahah) sur internet,
  • tromper votre conjoint avec son meilleur ami,
  • mettre une guêpière,
  • Organiser une rave sauvage dans votre salon,
  • latter vos enfants,
  • fumer des joints
  • battre votre meilleur score à Super Mario
  • brûler le roti dominical
  • et dire du mal de Carla Bruni. Ou de son mari.
Joyeux No Carla Bruni Day à toutes et à tous !

CC

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13 février 2010

Parents, si vous saviez...

On a appris que l'année prochaine, les frais émoulus des concours d'enseignement allaient être balancés devant des élèves sans passer par la case formation.

Consigne dans les IUFM : vous n'êtes pas prof, certes, mais ne le dites pas aux parents, vous pourriez avoir des problèmes.

Tu m'étonnes, John...Il vaut mieux que les parents ne sachent pas.

C'est d'ailleurs tout un plan : on baisse la qualité progressivement, tout en veillant à ne pas éveiller les soupçons, par exemple, en ne faisant pas toutes les réformes en même temps pour que des mouvements de contestations concertés ne puissent pas être lancés.

Les parents, s'ils se rendaient compte à quel point on est entrain de baisser la qualité de l'enseignement de leurs enfants, se révolteraient peut-être.

A moins qu'ils aient eux aussi accepté l'idée que l'école est une bonne garderie...Et que s'ils veulent un meilleur service, c'est à eux de se le payer. Acamerdia est là pour ça...

Cependant, le manque de moyen a tendance à se voir beaucoup, en ce moment : les violences à l'école font de plus en plus les gros titres des journaux. Jeux du petit pont, happy slapping, coups de poignard et j'en passe, font la joie des cours de récré, semble-t-il.

Les élections régionales qui approchent y sont sans doute pour quelque chose. Les régions ont en charge la gestion des collèges et des lycées, alors, pour la droite, minoritaire presque partout, trouve là un moyen facile de faire campagne sur la sécurité qui serait de leur côté, puisque la gauche ne fait rien pour ça.

Cependant, il ne fait pas oublier que les régions gèrent les infrastructures : les bâtiments, l'entretien, les personnels d'entretien...mais pas l'enseignement, ni l'encadrement des élèves.

Les régions ne sont pour rien dans les postes de surveillants supprimés, ni pour les profs non remplacés : c'est bien l'Etat, via le ministère de l'Education Nationale qui s'occupe de ça.

Attention à ne pas confondre le pompier avec le pyromane, dans cette histoire...

CC
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L'effet pas Fillon

Pour Fillon, en ce moment, ça ne le fait pas.

Aubry et Le Pen se rejoignent pour un concours de vannes à deux balles : "exécuteur de basses oeuvres" pour l'une, "Fidel Castré" pour l'autre, qui sait toujours se caractériser par son bon goût, il ne fait pas bon être 1er ministre en ce moment.

Enfin, pas tout à fait. Rappelons-nous que c'est lui qui monte dans les sondages. Rappelons-nous que c'est lui qui annonce les trucs désagréables et qu'il s'en sort plutôt pas mal. Il sait faire preuve de finesse et même s'il ne fait pas grand chose, il a quand même l'avantage de ne pas faire n'importe quoi. Et c'est déjà pas mal.

L'homme est aimé parce qu'il va mal, parce que c'est un peu un looser. On aime toujours les loosers, c'est normal : Poulidor, le petit Poucet dans le championnat de foot...

Mais ce qu'il ne faut pas perdre de vue qu'il est l'exécutant de Sarkozy, qu'il est une sorte de fusible, celui qui est là pour faire passer la politique du gouvernement. Un rôle de vaseline, quoi...

Attention de ne pas tomber dans le panneau : c'est un faux gentil, une fausse victime. Il est d'ailleurs là depuis 2007 et il est bien parti pour rester. Tout en faisant courir le bruit qu'il va être lourdé d'un moment à l'autre.

Mais pour l'instant, il fait le job et il le fait bien...

CC
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12 février 2010

Ne nous résignons pas à la passivité*

Dans le fond, certains et certaines ont raison.

On a souvent l'impression de prêcher dans le désert, ou de ramer dans la semoule, ce qui revient à patauger dans le dessert.

On gueule, on s'égosille, on se brise la voix et on brise autre chose à notre entourage, tout ça pour que dalle, nada, peau d'zob.

On a beau faire, on a beau dire, on croit parfois qu'on nous lira, là-haut, qu'on nous comprendra et que notre parole sera créatrice, bon dieu !

Et puis, non, bien sûr.

Comme je le répète souvent, c'est pas avec tes 300 visiteurs par jour ou même un peu plus, les bons jours que tu peux oser espérer compter. Tu ne peux même pas penser oser espérer compter.

Tu penses bien ou tu penses mal ! TF1, même pour les Feux de l'amour, il a des millions de putain de téléspectateurs. Même pour Chasse et pêche, la nuit.

T'es qui toi ? T'as beau les écrire tes petits billets énervés, t'as beau y passer du temps, t'as beau avoir l'impression d'être comprise, parfois, à quoi ça mène ?

A rien.

Si ce n'est à moi. Mon blog me pousse chaque jour à prendre le temps de lire, de chercher, de me renseigner, à comprendre. Ce que je ne ferais pas sinon.

L'autre jour, je lisais qu'en alternative à cette expérience bizarre, menée par quelques journalistes radiophoniques en manque de vacances, (le Huis Clos du net), une expérience consistant à s'informer uniquement avec les journaux télés des grandes chaînes allait être conduite.

C'est sans doute plus réaliste : beaucoup de gens se contentent de ça, après tout. Qu'en ressortira-t-il ? Regardez, en ce moment, on ne retiendrait sans doute que deux infos capitales : la neige qui occupe bien la moitié des journaux, le midi et le soir, et les J.O de Vancouver, où justement, il n'y a pas de neige.

On est heureux dans ce monde-là. On a l'esprit tranquille.

Et puis tenir un blog, c'est un pari qu'il faut tenter.

*"Ne nous résignons pas à la passivité" (Noam Chomsky).

CC
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11 février 2010

Féminisme : on en tient une couche...

Le féminisme a encore de beaux jours devant lui.

En attendant, je vous conseille trois billets : deux chez Olympe (Pour qui roulet-t-elle ? et un billet plus général) et un chez Eric (Point de vue que je partage : là où la société de consommation entre en conflit avec la santé et l'écologie...). Deux points de vue intéressants sur les propos d'Élisabeth Badinter.



Sinon, vous avez remarqué ? Encore une pub discriminante : il n'y a même pas une chaise pour Madame dans la cuisine.

T'es d'accord, là, quand même, Polluxe ? ;)

CC
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Discrimination dans la pub...

Oh ! Merde, on avait mis le petit basané dans le coffre et en plus, on a failli l'oublier...



C'est d'un goût...

Tiens, au fait, on nous apprend à l'instant même que la pub va être de retour sur le service public après 20h35 ?

CC
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Enseignants SDF

La précarisation du métier d'enseignant est une réalité. Il est loin le temps où l'instituteur était la sommité locale, l'intellectuel reconnu et respecté.

Il est loin le temps où il avait un logement de fonction.

Aujourd'hui, il y a même des enseignants SDF. Il faut préciser que le traitement d'un professeur des écoles n'est pas mirobolant et que cette réalité soulève aussi les problèmes du manque de logements...

Voici le communiqué de presse :

Collectif des Enseignants Mal Logés de Montreuil

Communiqué de Presse
Mardi 19 Janvier 2009

Enseignants SDF

Depuis plusieurs mois une professeure des écoles est
SDF avec son enfant.

A Montreuil, de plus en plus d’enseignants vivent dans la précarité. Que ce soit un couple avec enfant dans un studio ou toute une famille (de 6) dans un logement trop petit.

Leur traitement ne leur permettant pas de prétendre à l’acquisition d’un bien ou de se tourner vers le parc locatif privé, ils attendent tous un logement socia auprès de la municipalité.

Prioritaires pour l’accès au logement, ces enseignants remplissent pourtant leur fonction dans une situation indigne.

Face à cette indifférence, un collectif d’enseignants s’est créé : Depuis plusieurs mois, le Collectif des Enseignants Mal Logés de Montreuil (CEMLM) demande à rencontrer Madame Dominique Voynet, Sénatrice-Maire de Montreuil.

Contacts Presse:
Mme Sonia Bouchioua
Tél : 06 48 24 84 79
06 50 45 74 36
Mél:
Sonia_bouchioua@yahoo.fr

Collectif des Enseignants Mal Logés de Montreuil (CEMLM)
72 avenue de la Résistance 93100 Montreuil-sous-Bois
Tél: 09 53 93 78 36
Fax: 01 70 24 89 67


CC
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10 février 2010

Il faut les nerfs solides pour exercer le métier de traître

A n'en pas douter, Eric Besson lit Trublyonne : elle se demandait hier s'il était un homme heureux.

Aujourd'hui, on le sait : non, il ne va pas fort. Le pauvre ministre souffre. Très fort. C'est trop injuste, ce qui lui arrive. C'est affreux, affreux, affreux.

Qui a dit : "Bien fait !" dans la salle ? J'ai entendu. Ouh ! que c'est méchant !

C'est vrai, cet homme a le droit au bonheur, lui aussi, il a le droit d'être aimé. Après tout, il n'est qu'un homme politique honnête, au service de celui qui l'a recueilli gentiment quand il s'est fâché avec son parti. Avoir dit auparavant du mal du président l'obligea à plus de diligence et de déférence envers son nouveau maître.

Après tout, il n'est que le ministre de l'immigration. Il ne fait que son labeur lorsqu'il renvoie des Afghans chez eux. Après tout, il a raison : ils peuvent bien aller faire la guerre dans leur pays. D'ailleurs, il n'y a pas de travail pour eux en France. La preuve ? On envoie même des jeunes français en Afghanistan pour faire la guerre...

Après tout, il n'est que le ministre de l'identité nationale. Il ne fait que son boulot, lorsqu'il lance un débat qui tourne au vinaigre, autour de la burqa et des arabes à casquette. Non, c'est vrai, ce n'est pas de sa faute, si les électeurs du FN apprécient. Il est juste victime de son succès...

Après tout, il n'est pas du tout responsable, si la droite est maintenant tellement décomplexée qu'elle se permet de raconter n'importe quoi, d'utiliser des termes hallucinants sur les plateaux de télé...


Jacques Myard dérape sur France 24
envoyé par mjstv. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

Gaulois, ça vous parle, vous ? Et franchement, vous le savez bien, vous qui avez du bon sens et de l'observation, que dès le stage de troisième les Amhed ont plus de mal à trouver un stage que les Kévin...

Mais tout ça n'est pas la faute d'Eric Besson.

Mais non, mon petit Eric, t'es pas tout seul...C'est un climat, c'est une ambiance. C'est comme ça, c'est dans l'air. Comme tout va mal, on fait un petit tas de ce qui nous angoisse et on le met sur le bouc qui passe et on envoie ça dans le désert. C'est le bouquet mystère, comme y dit, l'autre. Ça tombe où ça tombe...Et hop ! Cette fois, c'est pas sur les Auvergnats...

C'est un peu la faute du Le Pen, c'est un peu la faute du NPA, mais ce n'est pas la faute à Nicolas. Surtout pas. Et encore moins la tienne, mon petit Ericounet...

Tout le monde t'adore, avec tes petites joues de castor, tout le monde admire ta constance et ton dévouement. Mais il y a quelque chose de pourri au pays des droits de l'homme (dans les salles de classe, par décret...).

CC
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9 février 2010

Sondage: Sarkozy en baisse et Fillon en hausse

Des mois que le titre est le même, chaque semaine :

Sondage: Sarkozy en baisse et Fillon en hausse


Il chute, il chute, il n'arrête pas de chuter. C'est depuis le début de son mandat que la dégringolade est vertigineuse.

L'autre jour, il était déjà au plus bas et là, il perd encore des points.

Plus bas que bas, est-ce que c'est sous terre ?

Après tous ces gadins, est-ce que le chef est encore en un seul morceau ? Est-il couvert d'hématomes, de lésions et de fractures ?

Non. Il pavane et il fait comme si de rien était.

Et Fillon, qui ne fait que monter, depuis le début, il grimpe, il escalade, il se fait l'Himalaya en solitaire. Lui qui devrait pourtant être le fusible du président, il illumine les sondages de ses records flamboyant.

Est-il pour autant dans la lumière et dans la gloire ? Ne voit-on que lui ? N'entend-on que sa parole divine et tout l'espoir est-il porté sur ses épaules, pour sortir de la crise ?

Non. Il est dépressif, gris, absent, au second plan, à l'arrière-plan, on l'oublie, il disparaît. Tenez, aujourd'hui, il nous annonce trois fois rien à propos de l'identité nationale...Rien, ce n'est déjà pas grand chose, mais trois fois rien...

Mais on l'aime...

Étonnant, non ?

C'est un peu comme le Père Noël : moins on le voit, plus on l'aime. Et qui trop embrasse, mal étreint...

CC
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8 février 2010

La chaîne des régionales

C'est FalconHill qui me tague.

Les questions sont d'actualité, même si on parle beaucoup plus de sujets secondaires dans les médias. Il est temps, tout de même, de parler des régionales !


* Voterez-vous lors des élections régionales ? Merci de justifier votre réponse.

Oui, évidemment. Je vote toujours, j'adore ça. Surtout pour voir les petits vieux, avant moi dans l'isoloir, pour sentir l'ambiance qui se dégage du bureau de vote, pour voir les affiches et les tags qui ont fleuri dessus...Bref...Un moment important pour moi.

* Si oui, savez-vous déjà pour qui vous voteriez au premier tour ? Pourquoi ?

Je voterai pour la liste de gauche.

Tout d'abord, je suis satisfaite du travail effectué par cette équipe, jusqu'à maintenant, globalement. Même si, bien sûr, selon moi, ils ne vont pas tout à fait assez loin à gauche, notamment sur le dossier de l'éducation. La restructuration des collèges est particulièrement délicate...Mais à qui la faute ? L'Education Nationale a sa part de responsabilité. Très large, d'ailleurs...

Ensuite, je constate que la droite ne propose pas grand chose. Les candidats ne se sont pas bousculé pas au portillon, même. Auraient-ils peur de perdre ?

Enfin, la tête de liste est une femme.

* Avez-vous une idée de vote pour le second tour ?

Probablement la même chose. J'espère bien que cette liste sera au deuxième tour. L'inverse serait une sorte de séisme politique...

Je tague...deux nouvelles blogueuses prometteuses. Occasion de faire de la promo !
Noée et LM, au boulot ! Si vous le voulez bien, évidemment...

CC
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Identité nationale : le débat ne cessera pas

Il paraît que l'électorat de base de l'UMP ne comprendrait pas que l'on cesse ce débat sur la burqa. Je l'ai entendu hier, entre trois infos de haute importance.

Tout d'abord, il faudra que l'on apprenne la Marseillaise. Non. Ce n'est pas tout à fait ça, l'info : il va falloir que les étrangers qui veulent demeurer en France l'apprenne. La plupart des Français de souche seraient bien incapables de bredouiller autre chose que le premier couplet, et encore, bien approximativement et bien faux...Mais pour les étrangers, ça compte. Pour les matchs de foot ?

Ensuite, les étrangers devront signer un contrat de citoyenneté. Un truc qui fait jurer sur la Bible d'aller à la messe le dimanche ? Qui oblige à manger un certain nombre de baguettes par semaine ? Qui force à se mettre au gros rouge ?

On ne sait pas trop. Peut-être un contrat d'exclusivité pour acheter des Renault Clio ?

Et enfin, samedi, il y a eu un casse dans une Poste. Les braqueurs étaient planqués non pas sous des masques de Mickey, mais sous des burqa intégrales...

Puisqu'on vous dit que c'est nécessaire, ce débat.

Et au fait, ce ne serait pas un casse orchestré par l'UMP, non ?

Je suis une mauvaise française...Mais je tiens à vous rappeler que le chômage bat toujours des records et qu'on casse toujours le service public à tout va. Mais je n'ai pas le sens des priorités...

CC
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6 février 2010

Chasse aux sorcières ?

En lien avec plusieurs choses, ce titre...

Tout d'abord, il se trouve que j'ai été contactée par un avocat à propos d'un commentaire déposé sur ce blog. Mise en demeure. Ce n'est pas super grave et je pense que ce sera réglé à l'amiable assez rapidement. Mais c'est quand même au sujet de l'affaire délicate de l'attentat de Karachi. Il me semble que des enjeux "qui nous dépassent" entrent en ligne de compte. Cela n'est pas tout à fait rassurant.

Je ne suis pas la seule bloggueuse à avoir des ennuis. Je tiens d'ailleurs à apporter mon soutien à Denis Szalkowski...Juan explique très bien tout ça ici et j'ai la même position que lui.

Ensuite, les fées et les sorcières ont été un peu le thème conducteur de ma semaine...J'ai eu l'occasion de rencontrer Béatrice Bottet, avec une de mes classes. C'est une auteure de jeunesse qui tient un discours intéressant (non seulement parce qu'on s'est retrouvé sur le terrain de l'anti-sarkozysme pavlovien, dans la voiture, lorsque je l'emmenais d'un collège à un autre) mais aussi parce qu'elle évoque les sorcières, les vraies, les fausses, celles qu'on brûlait au Moyen-Âge pour se défouler, celles de notre imaginaire et les métaphoriques...Elle est parvenue à captiver les élèves, en les faisant rêver, en leur parlant de l'écriture, de l'évasion que cela procure...mais aussi en évoquant le féminisme...

Bref, c'était une belle rencontre.



CC
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5 février 2010

Mentir plus pour investir moins dans l'éducation...

Sur un plateau de télé, quand on confronte un syndicaliste ou un prof avec un ministre ou un président, il n'est pas rare que le politique termine la conversation, la main sur le cœur, en jurant que l'État n'a cessé de mettre de l'argent, de plus en plus d'argent dans l'éducation.

Forcément, le prof ou le syndicaliste a beau jurer ses grands dieux que sur le terrain, on ne s'en rend pas compte, c'est toujours les chiffres, les statistiques et la parole ministérielle qui finit par l'emporter sur l'expérience empirique du terrain.

"Vous voyez les choses par le petit bout de la lorgnette, je m'occupe de l'intérêt général..."

Et pourtant, il y a de moins en moins de surveillant et les élèves se plantent des couteaux dans le dos.

Et pourtant, il y a de moins en moins de profs et les classes sont de plus en plus chargées et les absents, de moins en moins remplacés.

Mais ce n'est qu'une impression, puisqu'on investit toujours plus dans l'éducation. Puisqu'on vous le dit.

Mais voilà...une note du ministère de l'Education Nationale fait les comptes et montre que la part du Produit intérieur brut consacrée à l'Education (la formation initiale) a diminué de 7,6% en 1995 à 6,6 en 2008. En 2008, le gouvernement a supprimé 11 200 postes dans l'Education nationale, pour l'essentiel des enseignants. (source)


C'est un choix...Il faudrait l'assumer.

Remarquons qu'avec Martin Hirsch l'Éducation Nationale continuera de faire des économies, tout en améliorant le service : avec de la volonté, on peut tout. Même proposé des cours d'éducation sexuelle gratos...Mais pas avec des petits dessins animés naïfs. Il vaut peut-être mieux des films plus explicites...Les enfants, de nos jours, voient tellement de choses à la télé...

CC
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4 février 2010

Démocratie : on nous la fait à l'envers

En ce moment, au sénat, ça discute sec sur la réforme des collectivités. Le sénat, souvent, on raconte que c'est un repère de vieux qui ne servent à rien et qui se font une belle paye en dormant sur les bancs pourtant fort inconfortables de la noble assemblée.

D'ailleurs sénat vient du latin senex qui a donné aussi le mot sénile à la langue française. Tout un programme.

Pourtant, il se pourrait bien qu'en ce moment il faille compter sur eux pour que la démocratie fonctionne.

Certes, ils ne sont pas tellement sur les feux de la rampe, les sénateurs. Et pourtant, ils sont de vrais rebelles.

Donc, en ce moment, ça ferraille dur sur la réforme des collectivités : qui doit financer quoi ? qui décide de quoi ? comment répartit-on les budgets ? etc. Des questions capitales qui ne font pourtant pas les titres des journaux mais dont les réponses vont influer sur notre vie quotidienne.

Le problème, c'est que l'État n'en a que faire, des vieux du sénat : la réforme n'est pas encore votée, mais les préfets ont déjà la consigne de faire des conférences de presse pour en faire la promotion.

Ce n'est qu'un exemple de plus : la démocratie n'est qu'une apparence. On annonce les lois avant même qu'elles soient actées, puis on ne promulgue pas les décrets d'application. Ou alors, on décrète des trucs dans la presse sans que les lois soient passées.

N'importe quoi...

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Tomber dans les pommes, à Dauphine

L'État, jusqu'à maintenant, fixait les prix d'inscription à l'université. C'était modeste, puisque le principe d'égalité des chances était fort. 226€ pour s'inscrire en master, par exemple. Pour certains, c'était déjà beaucoup, surtout si l'on considère qu'un étudiant a aussi besoin de se loger, dans les grandes villes et doit souvent travailler, en plus de ses cours pour subvenir à ses besoins.

L'université de Paris Dauphine, qui est réputé pour ses filières de gestion et d'économie, sait bien compter. Comme cette belle école, fleuron de la France d'en haut, a un statut un peu particulier, elle se permet aujourd'hui d'augmenter ses tarifs, de façon minime...Oh ! Trois fois rien ! Une pacotille : cela coutera maintenant 4000€ pour les étudiants en master...

Cela présage de ce qui risque de se passer avec l'augmentation de l'autonomie des facs...

La sélection par le pouvoir d'achat est en route. Et l'ascenseur social est toujours bloqué dans les étages du dessus...

CC
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3 février 2010

Citations sarkozystes...

C'est fou : malgré son émission de télé réalité qui devait augmenter sa popularité à coup sûr, Sarkozy n'a jamais été aussi bas. Pourtant, il s'est maîtrisé, il a essayé de rester calme, la température sur le plateau était très basse pour qu'il ne transpire pas et on suppose même qu'il avait troqué sa Patek pour une Swatch.

Encore heureux : durant cette émission, il n'avait rien annoncé. A moins que ce soit la cause du problème...Les Français attendent peut-être encore quelque chose ?

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C'est fou : la Corse, ce n'est pas la France. Ce n'est plus une région française. Et Sarkozy ne fait pas du tout la campagne des régionales.
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C'est fou : Sarkozy nous fait tellement chier qu'on serait prêts à croire que Villepin, c'est la rupture révolutionnaire qu'il nous faut. On est cons, quand même...

CC

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2 février 2010

Privilégiés, réjouissez-vous !

Les profs sont des privilégiés, c'est bien connu.

Ils ne travaillent presque pas, ils s'occupent vaguement quelques heures par jour avec des enfants qui n'apprennent rien et qui en plus, sont très bien élevés par leurs parents.

Ils ont des vacances interminables.

Les gens les insultent, pour ça, forcément. Il faut dire qu'avec leurs 1500€ par mois, ils sont drôlement privilégiés : ça aide quand même à supporter les injures et autres quolibets.

Et c'est sans compter la sécurité de l'emploi, comme dit la chanson...



Qu'ils se rassurent, les profs. Bientôt, ils perdront un de leurs privilèges sacrés : du même coup, ils perdront une occasion de se faire admonester dans la rue et sur les sites d'information.

La loi sur la mobilité des fonctionnaires précise en effet que l'on peut désormais arrêter de payer et de donner un emploi à un fonctionnaire ayant refusé trois propositions de mutation.

"Vous habitez à Clermont-Ferrand. Certes, vous avez déjà passé 5 ans dans la région parisienne en début de carrière et vous n'avez eu un poste fixe dans votre région d'origine que cette année. Malheureusement, les suppressions de postes nous obligent à vous proposer un emploi à Amiens. Acceptez-vous ? Non ? Nous avons quelque chose à l'île de la Réunion, sinon ? ...Oui, c'est vrai, c'est un peu loin...Allez, dernier essai. Nous avons un dernier poste : c'est à Créteil, mais comme vous connaissez déjà un peu...Vous ne voulez vraiment pas ? Oh...Vous avez une maison et une famille ici ? Et votre femme à un emploi intéressant à Clermont ? Comme c'est dommage...Au revoir..."

Chômeur, c'est beaucoup moins payé, mais au moins, personne ne se moque...

CC
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1 février 2010

2010 : un mois déjà. Wikio, nous revoilà...

Relevé des liens, et gros merci à tous !


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