20 juillet 2011

Tristane Banon a oublié de tuer pas mal de monde...

Au fait ? Un journaliste a-t-il eu l'idée de lire ou de relire le premier roman de Tristane Banon ?

Ce roman s'intitulait J'ai oublié de la tuer.

J'ai lu ce roman à l'époque, parce que j'étais jeune prof à Chambéry et que cet jeune auteur venait présenter son livre dans le cadre du "Festival du Premier Roman".

J'ai même rencontré l'auteur, avec ma classe de seconde. On avait parlé d'écriture, d'édition et de récit autobiographique, aussi.

Parce que ce roman est largement inspiré de la vie de Tristane Banon, selon ses propres explications.

Elle parle en fait de ses rapports houleux avec sa mère.

J'ai oublié de la tuer.

Le titre est en soi un aperçu des rapports difficiles entre ces deux personnages. Un problème d’œdipe mal résolu, pour le moins.

En fait, dans ce roman, elle met en scène une petite fille que sa mère délaisse aux soins brutaux d'une nounou violente, pour vivre une vie dissolue et très active.

Si cette histoire est réellement inspirée de la jeunesse de son auteur, alors, on peut comprendre qu'aujourd'hui, Mme Mansouret vienne déballer un peu tout et n'importe quoi. On comprend aussi qu'elle semble avoir aussi peu d'amour maternel. En effet, quelle mère hésiterait autant à défendre sa fille violée ? Quelle mère irait raconter les déboires de sa fille au monde entier avant de simplement se révolter et porter plainte ? Quelle mère irait boire un pot avec l'agresseur présumé de sa fille pour parler de tout ça ?

La lecture de ce roman me permet d'appréhender cette affaire sous un autre angle. Nous parlons d'une jeune femme fragile, victime, c'est certain, et de sa mère manipulatrice et peu aimante. C'est un drame d'ordre familial qui se tisse en arrière-plan de cette comédie politique.

En tout cas, cette saga de l'été est encore un bel écran de fumée pour le PS et ça, c'est tragique...

CC
Rendez-vous sur Hellocoton !

27 commentaires:

  1. Moi, Tristana...
    Indignée je le suis et le serais à vie je crois !
    Il ne me reste plus que le vain et vilain plaisir de transférer
    ce message à tout le monde afin que Chacun puisse l'envoyer à
    Quelqu'un sans oublier Personne...

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/07/moi-tristana/

    RépondreSupprimer
  2. C'est toute la difficulté de cette histoire : réussir à comprendre les psychologies de Tristane Banon et de sa mère.
    Avoir attendu aussi longtemps pour déposer sa plainte, après en avoir parler autant dans les médias, rend sa parole moins crédible.

    RépondreSupprimer
  3. (tiens, le journaldepersonne revient spammer...)

    Je ne sais pas quoi penser de Tristane Banon. Par contre, sa mère, si je ne me retenais, je dirais beaucoup de mal d'elle...
    J'ai le souvenir d'une de ses interviews récentes sur RMC où elle parlait de sa fille de manière vulgaire, et assez insupportable (relatant les "plans culs" de sa fille, etc... super merci maman).

    Non, chaque fois qu'apparait à la télé cette conseillère générale vice président d'un conseil régional, elle me rend sa fille vraiment sympathique...

    RépondreSupprimer
  4. On ignore encore si elle a subi le vio ou pas, c'est tout le tragique de l'histoire au profit des medias et de la campagne actuelle.

    En revanche, ce duo déchirant mère-fille m'en rappelle un autre, mais qui a bien plus l'odeur de l'argent.

    RépondreSupprimer
  5. Votre commentaire est intéressant mais... êtes-vous bien sûr(e) d'être "prof" ?
    Parce que "on peut comprendre qu'aujourd'hui, Mme Mansouret VIENNENT déballer un peu tout et n'importe quoi" et "On comprend aussi qu'elle semble avoir aussi peu d'amour MATERNELLE"... ça fait un peu bizarre. Ou alors vous êtes un(e) prof qui a vraiment besoin de vacances !
    Agnès

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour

    @David : oui, impossible de démêler le vrai du faux, après tout ce temps...Le livre de Tristane Banon peut aider à comprendre un peu, cependant...

    @FalconHill : oui, c'est un personnage bien étrange, que cette mère...On ne choisit pas ses parents...

    @Zette : pas sûre que cette histoire rapporte de l'argent à quelqu'un, au bout du compte...Peut-être que Tristane Banon vendra quelques livres...

    @Agnès : oui, j'ai besoin de vacances...Et un prof n'est pas pour autant une machine infaillible...Merci de votre vigilance...

    RépondreSupprimer
  7. Mes souvenirs ne sont pas aussi précis, mais effectivement le livre et sa promotion m'avaient laissé une impression des plus désagréables... Et plus encore une interview de la mère qui faisait beaucoup plus que remettre en question le point de vue de sa fille...

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour Axel,
    Oui, la lecture du livre et la rencontre de l'auteur m'avait laissé un sentiment de malaise, aussi...

    RépondreSupprimer
  9. Merci pour la référence littéraire.
    Je connaissais le festival du premier roman de Chambéry pour m'y être rendue pour la première fois cette année. J'ignorais cependant tout de l'existence de ce livre ni même que la journaliste y ait été invitée.
    J'ai vraiment envie de le lire, ce roman, maintenant !

    RépondreSupprimer
  10. Sa mère a cou*** avec DSK? Pas sa fille...
    Alors...
    " Violer, c'est quand on veut pas, elle..."
    (Coluche)

    RépondreSupprimer
  11. Billet très intéressant. Lire les chroniques de T.Banon sur Atlantico est aussi révélateur de sa personnalité pour le moins perturbée...
    http://www.atlantico.fr/atlantico-light/hommes-n-existent-plus-49995.html

    RépondreSupprimer
  12. Bonjour,

    @Mlle Goutte : Roman intéressant parce qu'il concerne l'actu...Sinon...heu...le mot littéraire est peut-être de trop ^_^ (tout comme le mot journaliste, non ?)


    @Bembelly : drôle d’œdipe, quand même...

    @Sam : en effet...

    RépondreSupprimer
  13. En fait, le plus sidérant dans tout ça, c'est qu'on puisse faire lire des sottises aussi indigentes à des élèves de seconde, et en plus s'en vanter !

    RépondreSupprimer
  14. Didier,
    Qu'on puisse faire lire des secondes, déjà...Peu importe quoi...
    Vous êtes bien loin de la réalité du métier !
    Et pour savoir distinguer la bonne littérature de la mauvaise, il n'est pas inutile de lire de la mauvaise...La pédagogie passe aussi par des sacrifices !

    RépondreSupprimer
  15. Il y a une précision/correctif apportée récemment, ce serait la nounou sadique qui serait visée par le titre et non pas la mère.

    RépondreSupprimer
  16. Bonjour
    @Anonyme : ce n'était pas si net à la sortie du livre...

    RépondreSupprimer
  17. Vous devriez vous intéresser d'abord au père de Mlle Banon. Elle est la fille du milliardaire Gabriel Banon, homme très controversé pour ses affaires au proche orient. Elle est aussi la belle soeur du député UMP Pierre Lellouche, un homme très actif. Dans ces conditions on se demande pourquoi cette présumée affaire de viol est ain si étalée sur la place publique, alors que ces hommes disposent de moyens, de pouvoir, et d'hommes de mains pour se faire justice, si un des membres de leur famille a été agressé. Il y a beaucoup de mystifications dans cette histoire Banon.

    RépondreSupprimer
  18. Un peu de rigueur, tout de même... Pour l'instant, on ne sait pas ce qui s'est passé en réalité, mais DSK est accusé de "tentative de viol" par l'intéressée, et vous écrivez "En effet, quelle mère hésiterait autant à défendre sa fille violée ?" Il y a une différence entre l'acte et une tentative.

    RépondreSupprimer
  19. CC, tu es gentille de répondre aux anonymes... :)

    RépondreSupprimer
  20. Bonjour,
    Oui, je suis gentille, FalconHill !

    Mais c'est le désavantage d'être publié sur Marianne2 : plein d'anonymes débarquent pour troller...ou pas...

    @danmartin : intéressant, en effet...

    @Anonyme de 11h42 : et alors ? Je ne sais pas...

    @Anonyme de 13h38 : pour une mère, il y a une différence ? Hum ?

    RépondreSupprimer
  21. Ouais, mais les trolls bien cons (celui de 11h42 est remarquable), tu es gentille de les conserver.

    Enfin bon, on dira que c'est la faute à Marianne ^___^

    RépondreSupprimer
  22. Bah, c'est sans doute mon côté modernoeud de gauche, comme dirait Didier Goux : je pense que tout le monde à le droit de jouir du droit d'expression, même pour dire des conneries. Et d'ailleurs, c'est mieux comme ça. Sinon, on traverserait la vie dans un silence pesant...

    RépondreSupprimer
  23. Comment être crédible après en avoir parlé à d'autres et attendre ces années pour porter plainte.
    Ca pue la manipulation

    RépondreSupprimer
  24. Tristane a sans doute été approchée voire collée au mur par DSK, comme beaucoup de femmes l'ont été par des hommes.

    Sa mère en la dissuadant de porter plainte l'a sans doute humiliée et blessée plus profondément qu'elle ne le pensait.

    Tristane Banon dit qu'il lui a été insupportable de le voir libre, lui. Alors qu'elle ne l'est pas, elle ?

    Je ne crois pas que sept ans après avoir été collée au mur, on puisse être encore hantée par le traumatisme, mais je pense que la figure de DSK aujourd'hui, telle qu'elle est présentée par le défenseur de son accusatrice, peut être le foyer de nombreux déplacements, et chez Tristane sans doute du transfert d'un autre traumatisme.

    RépondreSupprimer
  25. Merci pour cette analyse.J'ai moi-même écrit un certains nombre de billet sur cette affaire,mais honnêtement,cette dimension profondément humaine d'une relation mère-fille en pontillée m'a échappé!

    RépondreSupprimer
  26. il c cert1neme passe kekchose ds cet appart
    mai le probleme n pa c ki sy est passe, mais pkoi une jeune francaise de 23 ans, ki a surement lu des bouquins ou on attire les jeunes innocentent ki croient la purete de l'ame et l'innocence de la societe dans des appart etranges? pkoi y est elle allee?? pkoi ne pas avoir insiste a rencontrer DSK dans un lieu public
    franchement, je pense kil nya jamais eu de tentative de viol ou d'agression sexuelle
    tout comme l'heroine de la trapeziste, tristane a soif de reconnaissance sociale. ll a couche avec mere, doi egalement coucher avc moi!! assez de foutaises vraiment!!!melle banon a besoin dune bonne dizaine de psychiatres, mme sa mere de meme
    PS: tristane banon devrai avoir honte de lancer des accusations a la con pour satisfaire son ego et philosopher son image de martyr de la gente feminine alors que de vrais violeurs courent toujours et de vraies victimes sont delaissees

    RépondreSupprimer

Les commentaires sont modérés pour les billets de plus de deux jours.