15 avril 2012

Bataille de chiffres ? Démocratie !

En ce dimanche après-midi pluvieux et studieux, j'ai corrigé des copies et j'ai suivi de loin les échos des chiffres au viagra des deux meetings parisiens.

100 000, 120 000, 150 000...

Un seul chiffre compte : (Cliquez sur la légende de l'image !)

On en rêvait, Rolex l'a fait : cliquez !


Incalculable. Mais c'est beaucoup : que les gens se déplacent en masse pour des meetings politique en plein moins de novembre sous la pluie, alors qu'il fait trois degrés, c'est beau ! Il reste encore un peu d'espoir...Peut-être...

Dans le fond, peu importe le nombre. Les gens commencent à parler sérieusement de politique, je crois. A une semaine du premier tour, c'est bien la moindre des choses. Mais au restaurant, dans la rue, au boulot, on entend de plus en plus souvent parler de Sarkozy et de Hollande, de sondages et de programme.



On entend aussi que ça ne sert à rien, que les politiques sont tous des pourris et que ça ne change pas les choses.

Et pourtant, la démocratie, on n'a rien trouvé de mieux, pour l'instant. Et puis quand on parle un peu, en général, les gens de raison reconnaissent que localement, les politiques sont efficaces et font réellement des choses : des routes, des écoles, des locaux publics, des aides pour les plus en difficultés, des appuis aux associations, la gestion de l'eau...

Alors, non, on ne peut pas mettre tous les politiques dans le même sac.

Ouf !

CC
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13 commentaires:

  1. Je suis d'accord avec cela. Ne mettons pas tout le monde dans le même sac. La droite et la gauche, et c'est un truisme, ce n'est pas pareil!

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  2. Je viens de terminer de lire un livre paru tout récemment et intitulé « ROSE MAFIA ». Il est écrit par un socialiste repenti, Gérard Dalongeville, ancien maire de la ville de Hennin-Beaumont qui raconte le fonctionnement du P.S du Nord Pas de Calais.

    Le récit est édifiant. Tout y passe, du blanchiment d’argent aux emplois fictifs, en passant par les avions–taxis transportant des valises d’argent entre le nord de la France et le Luxembourg, sans oublier les financements occultes de quelques villas privées. A en croire l’auteur de ce livre, il s’agit d’une vraie mafia qui sévit dans le nord de la France, mais aussi que cette région n’est pas un cas unique en France.

    Il semblerait aussi, toujours d’après l’auteur du livre, que les secrétaires nationaux du PS, ancien et nouvelle, sont parfaitement informés de ces agissements mais se gardent bien de le crier sur les toits. Toutes ces personnes qui veulent laver plus blanc que blanc, ont oublié de faire la lessive chez elles.

    La gauche, n’ayant pas beaucoup d’argument pour critiquer Sarkozy sur sa gestion, ressasse sans cesse, le Fouquets et le yacht de Bolloré. Mais elle se garde bien de rappeler que Mitterrand avait une table réservée en permanence dans ce même restaurant, que les weekends il utilisait un jet privé au frais du contribuable, pour promener sa famille ou aller jouer au Golf

    Je m’adresse aux indécis et spécialement aux 60% des électeurs du PS qui sont plus animés par l’envie de faire perdre Sarkozy que de faire gagner Hollande. Je leur demande de réfléchir avant de mettre le bulletin dans l’urne.

    Faut-il abandonner la France à ces donneurs de leçons, simplement par antipathie pour Sarkozy ? Au-delà de cet homme, c’est l’avenir d’un pays qui est en jeux.

    Lisez ce livre « ROSE MAFIA » chez Jacob-Duvernet et vous aurez une idée des méthodes de gestion du PS. Les bras m’en sont tombés. Vous le trouverez dans votre hypermarché.

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    1. Ah ! à la lecture de votre commentaire, voilà, je n'y crois plus : tous pourris, gauche comme droite. Je suis dégoûtée : personne n'est honnête, personne ! Bouh ! Vive la dictature !

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    2. Qui, qui a dit que le PS c'était la gauche ? Qui ? Qu'il avance, pour argumenter là-dessus....

      Plus sérieusement, nous retombons exactement dans le travers Jospin : "Mon programme n'est pas un programme de gauche". On l'avait compris, mais c'était encore mieux de le dire. Eh bien là, c'est pareil. Rien pour se dresser contre la dictature des banques (ahhhh la dette !...) ou pour conserver une autonomie de choix budgétaire, rien pour le SMIC, rien... rien...

      Mélenchon, présidons !

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  3. Autre chose, il y a une campagne terrible perpétrée par "la communauté internationale" (traduisons : les USA, et leurs caniches européens) pour faire porter sur Assad tous les crimes constatés en Syrie. Qu'il ne soit pas un saint, soit (Obama, Sarkozy en sont-ils ? beurk). Mais des tas de témoins, y compris officiels, font bien état de commandos lourdement armés, composés d'étrangers le plus souvent, qui s'arrangent pour pilonner un coin, et faire porter le chapeau à l'armée (de conscription) syrienne. Une grande majorité des victimes sont des pro-Assad, mais cela, les médias "officiels" se gardent bien de le signaler. Pour autant que je sache, c'est la CIA qui arme ces groupes d'intervention extérieurs, comme elle le fait dans bien des pays. Alors quand je vois ce dessin "humoristique", je trouve cela malséant, pour le moins.

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  4. Lundi 16 avril 2012 :

    Sarkozy, sa montre à 55.000 euros.

    "Si à 57 ans, on n'a pas une Patek Philippe, on a raté sa vie". Tel pourrait être le slogan séguéliste du candidat Sarkozy version 2012.

    "Patek Philippe", c'est la marque de la montre que le président-candidat (du peuple) portait au poignet, hier, et qu'il a manqué de perdre lors d'un bain de foule à l'issu de son meeting, place de la Concorde.

    La montre, en or blanc, modèle 5140 G de l'horloger suisse - l'un des plus prestigieux -, lui a été offerte par son épouse Carla Bruni en janvier 2008. Son prix ? 65.000 francs suisses, soit environ 55.000 euros.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/le-reveil-politique/20120416.OBS6230/sarkozy-sa-montre-a-55-000-euros.html?google_editors_picks=true

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  5. Les commentaires du style de « CyCee » « [...] Je suis dégoûtée : personne n'est honnête, personne ! Bouh ! Vive la dictature ! », ça commence à bien faire ! Comme si le suffrage Huniversel était synonyme de démocratie. Enfin, vous pensez franchement que si ce genre de « démocratie » risquait de remettre en cause les banquiers, les capitaines d’industrie et leurs marionnettes politicardes, il subsisterait ? Ce que ces criminels ont fait du « non » au referendum sur le traité con stitutionnel européen ne vous a pas suffit ? Le tirage au sort, vous vous êtes renseigné à son sujet ? Et l’anarchie (pas le bordel, mais bien « la plus haute expression de l’ordre » selon Reclus) ? Arrêtez un peu ces délires. Ils servent qui ? Vous êtes perdus sans vos pères-fouettards ?

    Arrêtez de pleurnicher.

    Agissez.

    Karl-Groucho D.

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    1. Oui, K-G D, l'anarchie est le plus beau de systèmes de rapports entre les humains. Merci à Élysée Reclus de nous le rappeler. Seule difficulté : vu le poison qu'ont inoculé les médias à l'ensemble de la population, il va falloir (en commençant tout de suite) deux, voire plus, générations éduquées dans un sens nouveau où la compétition n'est plus le critère, et où l'entraide naturelle reprend sa place.

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    2. Faut-il croire en l'être humain...

      Il suffit pourtant d'être professeur en collège quelque temps pour être persuadé qu'il faut un chef...Un chef choisi, dans l'intérêt du plus grand nombre, avec raison, mais un chef...Comme les organes qui ont besoin d'un cerveau...

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  6. Je connais pourtant un lycée, où les élèves participent à toutes les décisions, depuis trente ans. Un lycée co-mis en place par Gaby Cohn-Bendit, le grand frère moins connu. Et çà dure toujours !

    Pour les plus jeunes, ils ne savent pas encore, donc un collège ne peut pas être co-géré, c'est évident. Il n'empêche, dès ce niveau-là il est possible d'inculquer des notions comme la responsabilité collective. Et dès le primaire il est important de ne pas donner prise à l'esprit de compétition, mais à celui du dépassement de soi-même. Les musulmans ont un nom pour cela (souvent très mal compris) : le djihad.

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  7. Nucléaire : M. Sarkozy réécrit ses relations avec Kadhafi.

    Mardi, le président-candidat a démenti catégoriquement avoir cherché à vendre à Tripoli une centrale nucléaire, comme l'affirme l'ex-patronne du groupe Areva, Anne Lauvergeon, qui assure dans un livre que les négociations ont duré jusqu'à l'été 2010. "C'est un mensonge éhonté", s'est emporté M. Sarkozy. "Il n'a jamais été question de vendre une centrale à M. Kadhafi".

    Des affirmations pourtant aisément démenties par... les discours de M. Sarkozy, disponibles sur le site de l'Elysée. Le 3 juillet 2008, le chef de l'Etat affirme : "Je sais qu'il y a des gens et des pays qui se disent : n'est-ce pas un peu dangereux de proposer le nucléaire civil à des pays comme l'Algérie, les Emirats arabes unis, ou la Libye ? Ce qui serait vraiment dangereux, ce serait de leur refuser. D'abord parce qu'on donnerait raison à l'Iran qui fait croire que l'Occident refuse par principe le nucléaire à des pays musulmans. Mais aussi parce que chaque baril de pétrole et chaque mètre cube de gaz économisé sur la planète (...) c'est un peu moins d'effet de serre".

    UN ACCORD FRANCO-LIBYEN SUR LE NUCLÉAIRE DÈS JUILLET 2007

    Et cette théorie fut mise en application avec le colonel Kadhafi. Ainsi, ce commmuniqué du ministère des affaires étrangères, en date du 8 juillet 2009, faisant état de la signature par Alain Joyandet, alors secrétaire d'Etat à la coopération, d'un "accord de coopération pour le développement des utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire avec Abdelaati Ibrahim el Obeidi, ministre libyen des affaires européennes".

    Ce document rappelle explicitement que cet accord fait suite à un "premier mémorandum d'entente", "signé à l'occasion du déplacement du président de la République française à Tripoli, le 25 juillet 2007 qui prévoyait la conclusion d'un accord de coopération "pour le développement des utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire".

    Le document en question est consultable sur le web. Cosigné par le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner et son homologue libyen Mohamed Chalgam, il prévoit "d'autoriser les institutions et entreprises industrielles des deux pays à œuvrer conjointement en vue de la réalisation de projets de production d'énergie nucléaire et de dessalement de l'eau, ainsi que d'autres projets de développement liés à l'utilisation pacifique de l'énergie atomique".

    Ce projet nucléaire n'a pas cessé de se poursuivre. Le 21 octobre 2010, moins d'un an avant la chute du régime de Kadhafi, le ministre français de l'industrie, Christian Estrosi, signait à Tripoli un partenariat stratégique prévoyant toujours l'ouverture de négociations pour la construction d'une centrale nucléaire.

    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/17/nucleaire-m-sarkozy-reecrit-ses-relations-avec-kadhafi_1686477_1471069.html

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  8. Tu vois une différence entre la droite et la gauche ?...

    C'est le pouvoir qui les excite !...

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