9 janvier 2013

Mais que se passe-t-il avec cette histoire de mariage ?

Oui, que se passe-t-il ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à me détacher de cette actualité puante ? Pourquoi est-ce que je lis avec stupeur les propos de Dalil Boubakeur qui déclare sans ciller qu'il "condamne l'homosexualité sans être homophobe" ?

Pourquoi est-ce que personne ne lui dit que "condamner l'homosexualité", ça ne veut rien dire, déjà...On peut condamner les homosexuels, à la rigueur, mais condamner l'homosexualité...C'est comme si on condamnait les yeux bleus, tiens...

Je condamne les yeux bleus, mais je ne suis pas yeuxbleuphobe...

Et puis pourquoi suis-je aussi abasourdie par l'opposition au mariage plus grande chez les UMP que chez les FN ? Pourquoi, oui, pourquoi ?

Il est vrai que le seul sujet fédérateur du FN, c'est l'immigration et l'Islam. Mais tout de même, le marqueur est à gauche, bien à gauche, le mariage pour tous.

D'ailleurs, pourquoi, oui, pourquoi est-ce que la gauche fait autant traîner cette histoire ? Pourquoi est-ce que ce n'est pas traité avec plus de poigne, plus de volonté ? C'est un vrai marqueur de gauche, un vrai truc de bobo de gauche, l'électorat cible par excellence du PS, bon sang...L'électorat qui fait que la gauche gagne toutes les grandes villes depuis des années !

Bref, la gauche fait n'importe quoi. Et moi, je ne comprends rien. 

CC
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15 commentaires:

  1. Comment "faire trainer" ? C'est prévu depuis le départ pour janvier. Il y a d'autres trucs qui traînent plus...

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    1. Je veux dire par là, trainer dans les médias, ne pas évacuer le sujet, ne pas taper du poing sur la table pour évacuer les arguments non laïcs...Remettre sur le devant de la scène les sujet d'économie, par exemple...parler de l'industrie...Oui, c'est moins sexy, mais ça ferait moins de mal...En plus, on a l'impression que le gouvernement laisse le sujet s'installer pour éviter les autres sujets, justement...Ce qui n'est pas forcément le cas, ce qui est peut-être la faute des médias...Mais il se trouve que je le ressens très durement et pourtant, je suis une lesbienne assumée et heureuse...J'imagine que ça doit être bien pire pour des homo pas vraiment sortis du placard...un vrai calvaire...

      Moilà, quoi...

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  2. Ouais, j'ai du mal à suivre aussi...

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  3. Il est tellement plus facile pour les medias de s'interesser aux elucubrations de frigide barjot que de parler de lavsituation econmique, je n'ose evoquer la Syrie ou les conflits en Afrique

    Et puis la manifestation de masse attendue pour samedi ça plait : les cathos qui reviennent comme en 84, rends toi compte (une quarantaine de cars rien que pour chez moi...)

    Le gouvernement pourrait essayer de faire parler d'autres choses il aurait du mal je pense

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  4. excellente émission de duquesne ce soir avec plusieurs intervenants de haute tenue (à part la catho de service)

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    1. J'ai juste zappé quelques instants : oui, cela avait l'air intéressant...Mais j'étais trop fatiguée...Je regarderai sur le pluzz !

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  5. Les appareils des confessions, ils n'en pensent peut-être pas moins ... L'important, c'est qu'à la base, dans les familles musulmanes, dans les quartiers, la perception change.
    C'est ça le débat qui a lieu devant nos yeux : des échanges, longs,mouvementés ...au cours desquelles les opinions mûrissent,évoluent.
    Si tu tapes du point sur la table, si tu es un régime autoritaire, tu figes les gens dans leurs idées, tu tues le débat, tu ne fais que semer le mauvais grain des hostilités ... Le débat, c'est comme une vinification : ça bouillonne, faut pas l'interrompre ...

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    1. Je ne sais pas si la perception change...Pas certaine non plus que le débat est réellement lieu. Les avis sont tranchés et chacun s'enferre dans ses positions...Je suis pessimiste...

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  6. Dire "l'homosexualité sans être homophobe", ça veut simplement dire "condamner l'acte, pas les hommes !".

    On peut condamner le meurtre sans haïr le meurtrier, condamner le vol sans rejeter le voleur, condamner le mensonge sans vouer le menteur aux gémonies etc.
    Les parents le pratiquent continuellement: éduquer, c'est condamner certains actes (mensonge, désobéissance, insolence, etc.) tout en continuant d'aimer ses enfants. Ceux qui condamnent sans aimer sont en général de mauvais parents; ceux qui aiment sans jamais condamner également. Le "qui aime bien châtie bien" est le fruit d'une expérience millénaire reconnue et pratiquée par la grande majorité des parents.

    De même, c'est le propre des religions de donner des repères, des valeurs. Si on s'en écarte, on est rappelé à l'ordre. Dans la plupart des religions, l'homosexualité est "péché" donc condamnable. Le "pécheur" lui peut se racheter (du moins dans la religion catholique, pour les autres, je ne suis pas spécialiste).

    Par contre, l'Etat n'a pas de valeurs, il a des lois. Si c'est légal, c'est permis; si c'est illégal, c'est interdit. Certaines choses légales sont immorales pour certaines religions (avortement par ex.) ou simplement pour une partie de la population (cumul d'indemnités non imposables; niches fiscales sur mesure; délocalisations sauvages etc.), d'autres, illégales, paraissent morales (réquisition de logements vides...).

    Les valeurs des uns ne sont pas forcément les valeurs des autres. C'est pourquoi la loi ne s'embarrasse pas de morale. Elle dit le permis et l'interdit et non pas le Bien et le Mal.
    Ce n'est pas parce que le gouvernement a promis une loi que c'est bien et il est logique que certains s'y opposent si elle va à l'encontre de leurs valeurs: ce ne sont pas des affreux homophobes pour autant ! De plus, pourquoi leur reprocher d'être attachés à la loi actuelle ? donc à ce qui est permis par l'Etat ?

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    1. De bons parents expliquent pourquoi c'est mal, surtout.
      Pourquoi est-ce mal, selon les religions, l'homosexualité ?

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  7. Moi, je suis surpris du nombre d'abrutis qu'il y a encore, au 21 siècle. On n'a encore du chemin à faire pour devenir civilisé

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