10 septembre 2009

Brice, gare !

Brice Hortefeux est l'ex-ministre à l'immigration.

Pour ce job, il avait sacrément la gueule de l'emploi. (Il est de bon goût de taper dans les généralités, les poncifs, les idées reçues et les lieux communs...)

Tout comme pour Jack Lang, ministre de la culture à vie, je propose qu'on nomme Brice ministre à l'immigration et au délit de sale gueule, pour toujours.

D'ailleurs, les roux, ça sent mauvais des pieds. Encore, quand il n'y en a qu'un, ça passe. Il suffit de faire brûler un peu d'encens...Mais c'est quand ils sont plus nombreux, que ça pose des problèmes.

CC

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13 commentaires:

  1. Maintenant, Sarkozy devrait nommer un républicain au poste de ministre de l'Intérieur.

    Il y a beaucoup de républicains à l'UMP.

    Sarkozy devrait choisir un républicain comme nouveau ministre de l'Intérieur car, sinon, les jeunes n'auront plus AUCUNE confiance dans la police nationale et dans " le premier flic de France ".

    Sarkozy devrait trancher dans le vif.

    Vite.

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  2. Ce que vous dites des roux ne me fait pas rire. Triste pour un billet qui se veut antiraciste. Savez-vous que les roux en prennent plein la gueule étant gosses "Rizous, rizous!"
    Des gamins roux se font insulter dans la rue, le savez-vous?

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  3. Bonsoir,

    @BA : je crois que Brice Hortefeux est un proche ami de Sarkozy...Un ami vaut mieux qu'un républicain, en Sarkofrance...

    @HERMES : Ceci est de l'ironie. C'est à dire que cela veut dire l'exact inverse que ce qui est dit.

    C'est le principe de beaucoup de mes billets. Un peu comme le texte "De l'esclavage des nègres" de Montesquieu, pour réviser les classiques...(http://membres.lycos.fr/fcollard/Esclav.html)

    Sinon, ma belle-sœur est rousse, j'ai des élèves roux...Et ils ne sentent pas mauvais. Et il ne me viendrait pas à l'idée de me moquer d'eux...

    Mais Hortefeux est roux.

    Auvergnat, qui plus est...

    ;)

    CC

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  4. Ca va mieux en le disant! Mon fils est roux, alors, père protecteur, j'ai parfois le sang chaud! Mais mettre Hortefeux dans cette catégorie, j'avale pas! Amitiés!

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  5. Ouf ! ça m'aurait embêtée de me fâcher avec toi !

    :)

    CC

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  6. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  7. Voici le communiqué de Brice Hortefeux, qui donne sa propre version de l’affaire. La version de Brice Hortefeux est un mensonge caractérisé :

    « Brice Hortefeux dénonce une vaine et ridicule tentative de polémique.

    A l'occasion des universités d'été de l'UMP, alors qu'il prenait une photo à la demande d'un jeune militant, des commentaires du public ont porté sur les caractéristiques supposées des habitants de l'Auvergne, région d'origine de Brice Hortefeux.

    Celui-ci a alors précisé « s'il y en a un, ça va ; c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes » par référence aux très nombreux clichés qu'il venait de prendre avec la délégation auvergnate et alors qu'il s'apprêtait à partir.

    Pas un seul mot de Brice Hortefeux ne fait référence à une origine ethnique supposée d'un jeune militant. »

    http://www.interieur.gouv.fr/misill/sections/a_la_une/toute_l_actualite/ministere/tentative-polemique/view

    En réalité, tout le dialogue portait sur Amin, le jeune militant UMP.

    1- Un participant a commencé à parler d’Amin.

    2- Ensuite, Brice Hortefeux a parlé d’Amin.

    3- Ensuite, un autre participant a parlé d’Amin.

    4- Ensuite, Jean-François Copé s’est adressé directement à Amin.

    5- Ensuite, une participante a parlé d’Amin.

    6- Enfin, Brice Hortefeux a parlé d’Amin, et c’est là où il a dérapé dans les propos racistes.

    Voici la retranscription de la conversation polémique que tient Brice Hortefeux lors de l'université d'été de l’UMP :

    Un participant : "Ah ça, Amin, c'est l'intégration."

    Brice Hortefeux : "Il est beaucoup plus grand que nous en plus." (à propos du jeune homme)

    Un autre participant : "Lui, il parle arabe".

    (Rires de l'assemblée)

    Jean-François Copé : "Ne vous laissez pas impressionner, ce sont des socialistes infiltrés."

    Une participante : "Il est catholique, il mange du cochon et il boit de la bière."

    Brice Hortefeux : "Il ne correspond pas du tout au prototype."

    (Rires de l'assemblée dont Jean-François Copé)

    Brice Hortefeux : "Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes. Allez, bon courage…"

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090910.OBS0729/le_verbatim_des_propos_de_brice_hortefeux.html

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  8. J'aime aussi la couleur rousse.
    Elle est magnifique et flamboyante.

    Pour ma part, j'avais donc pris ton propos comme il se doit.
    Pas facile de faire dans l'ironie et la dérision.

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  9. Pour visionner la vidéo de Brice Hortefeux dans son intégralité, c’est à cette adresse :

    http://www.20minutes.fr/article/346855/Politique-Hortefeux-Public-Senat-sort-ses-images-du-placard.php

    Quand on regarde cette vidéo dans son intégralité, la ligne de défense de Brice Hortefeux s’effondre.

    Brice Hortefeux, démission.

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  10. Maintenant, la version intégrale de la vidéo de Brice Hortefeux est disponible, dans son intégralité.

    http://www.20minutes.fr/article/346855/Politique-Hortefeux-Public-Senat-sort-ses-images-du-placard.php


    Maintenant, nous pouvons la voir et l'entendre, dans son intégralité.

    La ligne de défense de Brice Hortefeux est pulvérisée par cette vidéo.

    Brice Hortefeux ne parle pas des Auvergnats lorsqu'il dit : " Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes. "

    Brice Hortefeux ne parle pas des clichés, des photographies, lorsqu'il dit : " Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes. "

    Brice Hortefeux parle des Arabes.

    Brice Hortefeux, démission.

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  11. En fait, il y a deux scandales.

    1- Premier scandale : Brice Hortefeux est filmé en flagrant délit de racisme anti-arabe. Le cameraman qui filme ce flagrant délit travaille pour la chaîne de télévision PUBLIC SENAT.

    2- Second scandale : le patron de la chaîne PUBLIC SENAT Gilles Leclerc visionne la séquence le 5 septembre. Gilles Leclerc comprend aussitôt que cette séquence est explosive. Gilles Leclerc ordonne de ne pas diffuser cette séquence à l’antenne. C’est un cas de censure caractérisé.

    Heureusement, un membre anonyme de PUBLIC SENAT fait fuiter la séquence vers le site Le Monde.fr le jeudi 10 septembre.

    Face au scandale qui ne peut plus être étouffé, Gilles Leclerc accepte que la séquence soit enfin diffusée sur PUBLIC SENAT, le vendredi 11 septembre à 18 heures. La séquence a donc été diffusée par PUBLIC SENAT six jours après avoir été filmée !

    Si la séquence n’avait pas été transmise au site Le Monde.fr, cette information aurait été définitivement enterrée.

    Gilles Leclerc est un sarkozyste qui muselle l’information sur PUBLIC SENAT.

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  12. Jean-Marie Le Pen soutient Hortefeux.

    C'est une réaction dont Brice Hortefeux se serait sans doute passé.

    Le président du Front national Jean-Marie Le Pen juge « scandaleux le tollé soulevé » par les propos de Brice Hortefeux (ministre de l’Intérieur) sur un jeune militant UMP d'origine algérienne.

    « Ce serait comique si ce n'était pas scandaleux. Non pas la déclaration de M. Hortefeux qui n'a aucune importance, mais le tollé que cela soulève dans l'opinion », estime Le Pen.

    Dans son journal de bord vidéo mis en ligne sur le site du Front National, Jean-Marie Le Pen se prête à un jeu de questions-réponses. Il évoque la taxe carbone, la suspicion de fraudes au Parti Socialiste l'année dernière, les deux évasions dans l'Yonne dont celle de Jean-Pierre Treiber, les ventes de Rafale au Brésil, les élections régionales.

    Et pour finir, les propos du ministre de l'Intérieur à l'université d'été de l'UMP de Seignosse (Landes). « Il y a désormais en France une censure antiraciste qui s'exerce par l'intermédiaire des médias », poursuit-il, dénonçant les « dénonciations de professionnels de l'anti-racisme ».

    Estimant que Brice Hortefeux avait « prêté la main » à la polémique en mettant à la retraite d'office le préfet Paul Girot de Langlade, Jean-Marie Le Pen souhaite « que les Français exigent la liberté de parole. C'est le temps de la gestapo, jamais plus ça » conclut-il.

    http://www.leparisien.fr/politique/le-pen-soutient-hortefeux-11-09-2009-635465.php

    Jean-Marie Le Pen prend la défense de Brice Hortefeux à la minute 10’02 :

    http://www.frontnational.com/jdb_detail.php?id=159

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  13. Les 3 censures.

    - 5 septembre : un cameraman de la chaîne PUBLIC SENAT filme Brice Hortefeux en flagrant délit de racisme anti-arabe. Gilles Leclerc, le patron de la chaîne PUBLIC SENAT, visionne la séquence. Gilles Leclerc comprend que cette vidéo est un scandale d'Etat. Gilles Leclerc ordonne de ne pas diffuser le séquence à l'antenne. C'est le premier acte de censure dans cette affaire.

    - 10 septembre : un membre anonyme de PUBLIC SENAT fait fuiter la vidéo censurée en direction du site Le Monde.fr qui la met aussitôt en ligne. La censure de Gilles Leclerc a été contournée grâce à internet. Des centaines de milliers d'internautes regardent la vidéo.

    - 11 septembre : la vidéo a été vue par 700 000 internautes. Gilles Leclerc comprend que le scandale ne pourra plus être étouffé. Gilles Leclerc accepte finalement de diffuser la vidéo sur sa chaîne PUBLIC SENAT le 11 septembre à 18 heures (soit 6 jours après les faits !).

    Toujours le 11 septembre : alors que toutes les télévisions parlent de la vidéo diffusée sur internet, un vaillant petit village sarkozyste résiste. Dans son journal de 13 heures sur TF1, le sarkozyste Jean-Pierre Pernaut ne dit pas un mot sur la vidéo. C'est le deuxième acte de censure dans cette affaire. Des téléspectateurs de TF1 écrivent à la chaîne pour se plaindre. Le médiateur de TF1 leur répond qu'il va demander à Jean-Pierre Pernaut de parler de la vidéo dans son journal de lundi 14 septembre. On verra si Jean-Pierre Pernaut obéit.

    - 12 septembre : la chaîne de l'Assemblée Nationale (LCP) est présidée par un autre Leclerc, Gérard Leclerc. Lui-aussi est sarkozyste. Lui-aussi muselle l'information sur sa chaîne. Lui-aussi ordonne de ne pas diffuser la vidéo sur sa chaîne. Aujourd'hui, la chaîne LCP n'a toujours pas diffusé la vidéo. C'est le troisième acte de censure dans cette affaire.

    A lire :

    http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/medias/medias__pouvoirs/20090912.OBS0903/video_dhortefeux__les_journalistes_de_la_chaine_parleme.html

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