11 janvier 2010

Sarkozy dit "Amen" ? Ah bon !



Pas sûr que les Français décident de l'absoudre...

Ensuite, Sarkozy a rendu un hommage appuyé et tout à fait charognard à Séguin. Comment récupérer l'émotion suscitée par la mort...? Sarkozy par deux fois a trouvé le moyen de le faire aujourd'hui.

Avec Séguin, donc, qui a tout d'un gentil tonton, celui qui gueule un peu mais qu'on aime bien quand même...

Et avec Hakim, le jeune garçon tué au Kremlin-Bicêtre. Hakim a tout pour faire une belle victime : jeune, banlieusard et avec un prénom qui clôt de lui-même le débat sur l'identité nationale. (Sauf que dans le même temps, Fadela Amara ressortait le kärcher, ce qui est franchement une erreur de timing. Si elle voulait revenir dans les petits papiers de la voix de son maître, c'est loupé...) Même joueur, rejoue encore !

Amen.

CC
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3 commentaires:

  1. charognard, c'est bien le mot...

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  2. La pauvre Fadela s'enfonce un peu plus chaque fois qu'elle vient nous parler des banlieues. C'est quoi son plan déjà ? Et il a coûté combien ?

    Oui c'est sûr que le Karcher aurait besoin d'être passé sur ce gouvernement !

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  3. Monsieur Séguin n'était pas "un petit chose"

    Les obsèques du « petit chose » et les discours des « gros machins chose »


    Pour moi je suis extrêmement déçue de l'attitude des politiques qui se sont accaparé des obsèques de Philippe Séguin, la retransmission sur LCI frisait l'indécence, les journalistes en fenêtre sur l'écran sur les images mêmes en direct dialoguaient de politique comme s'il s'agissait en fond d'écran d'un documentaire banal , et l'éloge lui-même de Monsieur Sarkozy dans la solennité des lieux et des obsèques était choquant, le tutoiement, la familiarité, la relation de l’enfance du "petit chose", tout cela n'était pas digne et puis peut-on vraiment considérer que Monsieur Seguin fut "un petit chose" ?

    Sa mère institutrice était veuve de guerre et il était pupille de la nation, à ce compte il y aurait des milliers et des milliers de "petit chose" en France et dans le monde, et puis pourquoi faire ressortir dans ces discours les différences sociales modestes, sous entendues « pas riches « , c'est d'une vulgarité effrayante quand aux valeurs sous entendues, et sur quel critères de distinction se basent-ils pour différencier les « petit chose » des « petit favorisé », ces prétendus futurs « gros machins chose », ce qui dans la vie s’avère pas toujours acquis.

    A ce compte nous serions tous des petits "chose", le prestigieux feu Maréchal Juin serait lui aussi "un petit chose", Albert Camus serait lui aussi "un petit chose", et dans l'actualité des vivants Monsieur Henri Guaino serait, lui aussi, un "petit chose" (voir leurs biographies sur Wikipédia)

    Ce qui me déplait c'est que trop souvent, les discours officiels dans des lieux de prestiges de l'Etat, reflètent l'idéologie de la prétendue "méritocratie républicaine", en s'appuyant sur une subjectivité tout à fait idéologique et politique, et aussi sur le vécu personnel subjectif de ceux qui aident à écrire les discours : c'est tout à fait irrespectueux aussi bien pour "le petit chose", que pour la solennité des cérémonies et des lieux, que pour les auditeurs.

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