25 juillet 2010

Fiction de l'été...Mort à l'Elysée


«Quelle heure il est ?»...

C’est la voix pleine de sommeil et de tabac froid qui résonna dans l’obscurité vide de la chambre d’un inspecteur de police parisien...

Il était 3 heures du matin, ce 14 août 2010, lorsque le portable de Valandier avait sonné.

A l’autre bout du fil, le commissaire, haletant, perturbé comme jamais, essoufflé comme s’il avait dû se taper la Tour Montparnasse par les escaliers...

«Filez tout de suite à l’Elysée. Ne dites à personne où vous allez.»

Il n’avait personne à qui raconter quoi que ce soit, l’inspecteur bouffi de sommeil. L’Elysée ? Il a fait répéter le commissaire, parce qu’il n’était pas sûr d’avoir bien compris :
« - Les Champs ? Euh...L’Elysée, vous êtes sûr...
Bon Dieu, puisque je vous le dis, hurla le commissaire.»

A cette heure-là, ça réveille. Mieux qu’un café ou qu’un concert d’ACDC.

Alors c’est parti pour l’Elysée.

En chemin, il eut le temps de cogiter. Il pensa à la femme du président : elle est actrice, elle est dans le showbiz, alors on ne sait jamais ce qui peut arriver. Une histoire de moeurs à traiter en douceur ? Pourquoi pas...

En arrivant sur place, pourtant, il lui sembla tout de suite que c’était plus grave. Plusieurs voiture de police étaient déjà là. Il régnait un climat oppressant : un silence pesant, des regards graves.

Il rejoignit le commissaire, qui tenait déjà une réunion avec plusieurs hommes, dans la cours du palais. Le patron fit un signe de la tête en voyant Valandier. Il continua de parler :

«Donc, nous sommes d’accord : pas un seul mot, à personne, en attendant les ordres du dessus. Vous savez comment ça se passe dans ces cas-là : c’est le président du Sénat qui prend le relai. Ce sera donc à lui de gérer les médias. Nous on se concentre sur la scène de crime et sur l’enquête. On se débrouille pour n’avoir aucun préjugé. Évidemment, on va mettre le paquet sur cette enquête : ce n’est pas monsieur Duchmol qui vient de mourir...Tout est bien clair ?»

Cette fois, il était bien réveillé, le commissaire : plus de doute, le président venait d’être retrouvé, mort, à l’Elysée...
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8 commentaires:

  1. Nicolas Sarkozy a été assassiné parce qu'il en savait trop.

    Si un jour Nicolas Sarkozy avait décidé de tout raconter à la police, beaucoup de gens très puissants auraient été condamnés à de lourdes peines de prison.

    A mon avis, Nicolas Sarkozy a été assassiné par Liliane Bettencourt : elle l'a forcé à avaler une liasse de billets de banques.

    Elle est rusée, la vieille.

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  2. Ah ! Une nouvelle fiction de l'été !

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  3. Bonjour,

    @BA : ne me gâche pas tout mon suspens ! Je vais être obligée de faire preuve d'imagination, maintenant !

    @Nicolas : oui, c'est pour la plage !

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  4. Ça sent l'embrouille, on va encore accuser les gauchistes, mais c'est du côté de de Villepin qu'il faudrait chercher…

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  5. Hello,
    Oui, les pistes possibles sont très nombreuses ! Presque trop ! L'enquête va durer longtemps !

    :)

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  6. En attendant,
    "A l'occasion de l'abdication de notre bon roi, Nicolas Sarkozy I, recueillez-vous, mes frères, en écoutant cette mélodie, toute emprunte d'une componction de circonstance.Amen!"
    (M Philips sur MEDIAPART, [[http://www.mediapart.fr/club/blog/m-philips/230710/si-rien-ne-change-bientot-cette-musique-pour-labdication-de-notre-bon-roi]]).

    [[http://www.youtube.com/watch?v=Lwa5iZa-9uk&feature=related]]

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  7. Attention incohérence, dans ce genre de cas c'est à un commissaire et non à un inspecteur qu'est confiée l'enquête!

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  8. Oui, Romain : ils sont plusieurs sur le coup, mais c'est bien un commissaire qui dirige l'enquête...

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