29 novembre 2011

Guéant si triste

Il faut que je fasse mon mea culpa : depuis quelques temps, je tape sans retenue sur ce pauvre pauvre Guéant.

C'est affreux, parce que maintenant, il se sent tout pas bien. Pas dans son assiette, barbouillé. C'est trop injuste, de dire autant de mal de ce brave homme.

C'est un être humain, lui. Il n'est pas un pourcentage, lui. C'est vrai, c'est pas comme les 10% d'étrangers de l'immigration légale qu'il veut renvoyer à la frontière. Ce ne sont pas des êtres humains, ce sont des pourcentages. D'ailleurs, on ne sait pas où il va les prendre, ces pourcentages : dans l'immigration familiale (autour de 85 000 entrées) ? Dans le droit d'asile (8 500 entrées en 2010) ? Cela semble improbable, même si tout est possible, avec Guéant. Restent donc l'immigration économique (30 000), ainsi que celle des étudiants étrangers (65 000 en 2010)...

La France n'a pas besoin de rayonnement à l'étranger. Elle n'a pas besoin d'avoir des étudiants étrangers. Là, c'est étrange : soudain, on n'est plus dans la mondialisation galopante. On se fiche complétement que les futurs dirigeants du monde entier viennent faire leurs études ici.

Mais revenons à Guéant. Il est mal. Ses lunettes sont toutes embuées. Il souffre. Il faut le réconforter.

Mais pas moi.

CC


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