27 août 2013

La politique, c'est violent

La politique, c'est violent. C'est souvent l'occasion de querelles de personnes et puis les élections ne sont pas du tout sur le mode de la petite partie de pétanque du dimanche après la sieste.

Il faut savoir affirmer ses idées et jouer des coudes pour faire sa place, même si on est en démocratie. Il faut surtout savoir mettre toutes les chances de son côté pour gagner.

Pour les municipales, par exemple, il va falloir se remettre dans la bataille. Hop ! La bataille. Encore un mot violent.

Lors des dernières municipales, la gauche a gagné beaucoup de villes. Localement, la gauche a toujours gagné, ces dernières années. Les bilans sont à défendre, mais il va falloir tenir compte du contexte global : maintenant que la gauche est à l’Élysée, les choses seront peut-être un peu moins faciles, parce qu'on a l'habitude de dire que les Français aiment l'alternance ou la cohabitation...

Mais ce sera peut-être difficile aussi parce que la gauche est unie, en général, sur le terrain, dans les villes et les villages : elle travaille avec les Verts et le PC pour être plus efficace. Dans ma ville, je n'ai pas à m'en plaindre, bien au contraire. C'est une majorité riche en idées et le travail est fait correctement. Si la gauche se désunit et que le Parti de Gauche continue de taper sur le PS, juste par esprit de contradiction, ce sera peut-être plus difficile.

Le PS a besoin d'avoir des partenaires constructifs à sa gauche, pas d'autres ennemis en plus de ceux qui font déjà foison à droite.

Je crois que le PC commence d'ailleurs à en avoir marre du FDG, non ? Et puis quel pourrait être, objectivement, l'intérêt pour le parti de Mélenchon de faire cavalier seul ? Sauf à se planter seul en provocant aussi le crash du reste de la gauche ?

CC
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1 commentaire:

  1. Oui, c'est violent, Méluche comme à s'en rendre compte, c'est bien (des baffes!)

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