15 juillet 2009

14 juillet 2009

Tout à coup, un détail me revient : cette année, c'était le 220ème anniversaire de la Révolution Française.

C'est bizarre personne n'en a parlé.

Pourtant, on a glosé encore et encore sur ce quatorze juillet. Moi la première, mais aussi Juan, Hypos, le coucou...

Bon. Le parallèle est sans doute trop dangereux pour la République Bananière qui nous offre du pain et des jeux.

Malgré tout, rappelons à Sarkozy qu'il ne craint rien : la Révolution n'a pas poussé à la guillotine Louis XIV, mais bien Louis XVI. Un pantouflard tranquille qui ne demandait rien à personne. Tout le contraire de Sarko.

Voilà qui devrait le rassurer.

Bon anniversaire brave patrie...

CC
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6 commentaires:

  1. Si Louis XVI (" pantouflard tranquille qui ne demandait rien à personne ") a été guillotiné, imaginez ce que va subir Sarkozy.

    Le lynchage ?

    La lanterne ?

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  2. Effectivement. Mais on te dira : "les chiffres, les chiffres, ma bonne dame, on peut leur faire dire ce que l'on veut !"...

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  3. C'est vrai, on a oublié la Révolution, dommage!
    Je me suis permis un petit tag du 15 juillet… Pas très emballant, je crains…

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  4. La France a décidé d'acheter 94 millions de doses de vaccin contre la grippe A(H1N1) pour un montant d'un milliard d'euros auprès de trois laboratoires et tente d'anticiper une pandémie "presque inévitable."

    Le gouvernement a également décidé que les malades seraient pris en charge à partir du 23 juillet par le réseau de médecine libérale et non plus par les seuls hôpitaux.

    A la même date, des masques anti-projections seront distribués gratuitement dans les pharmacies sur prescription médicale.

    La France dénombre 481 cas confirmés de grippe A (et 628 identifiés) depuis le début de l'épidémie, a précisé la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, lors d'une conférence de presse.

    Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a jugé "presque inévitable" qu'une pandémie liée au nouveau virus s'installe en France à l'automne.

    "Si tel devait être le cas, les conséquences pourraient être considérables", a-t-il dit lors d'une réunion avec l'ensemble des préfets.

    Il a cité, outre l'impact sanitaire, des difficultés aiguës dans certains secteurs d'activité d'importance vitale ou dans les services de l'Etat, ce qui pourrait entraîner "une désorganisation de la vie sociale et économique."

    http://fr.news.yahoo.com/4/20090715/tts-france-grippe-vaccin-ca02f96.html

    Concrètement, ça donne quoi, " une désorganisation de la vie sociale et économique " ?

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  5. 1. Les populations à risques vaccinées en priorité.

    Dans un premier temps, il faudra sélectionner qui sera vacciné avec ces doses, et qui ne le sera pas. Le gouvernent est en train de définir la stratégie vaccinale et les personnes "particulièrement exposées" ou à "risques". Ainsi, ce sont les personnes de moins de 65 ans qui souffrent d'une affection de longue durée, les femmes enceintes, les enfants de moins de un an - sachant que le vaccin aurait une autorisation de mise sur le marché à partir de 3 ans -, et les jeunes de moins de 18 ans qui devraient bénéficier des premières doses. Mais la ministre a répété que l'objectif était "de proposer la vaccination à l'ensemble de la population".

    2. Mobilisation des généralistes.

    Avant même la livraison des premiers vaccins, le dispositif de prise en charge des malades va mobiliser les médecins libéraux à partir du 23 juillet. "Les médecins généralistes seront au centre du dispositif", a souligné Roselyne Bachelot. Le SAMU-centre 15 reste en place, mais il sera destiné à prendre en charge les cas graves et les enfants de moins d'un an. A cette même date, les pharmacies délivreront sur prescriptions médicales des masques anti-projections gratuitement. Elles délivreront également les médicaments antiviraux (type Tamiflu), toujours sur prescription médicale, et qui seront remboursés par l'Assurance maladie.

    3. Fermeture des écoles, des lieux publics et rationnement.

    En cas d'épidémie, plusieurs mesures drastiques pourraient ensuite être mises en place. Les écoles seraient fermées si des élèves sont touchés et des cours seraient diffusés sur France 5 ou France Culture ou par le CNED si le nombre de fermetures d'établissements devenait important, écrit Le Parisien.

    Dans les magasins, des vigiles pourraient être déployés pour éviter les pillages et organiser un éventuel rationnement. La livraison à domicile pour éviter les contaminations en magasins est aussi envisagée, peut-on lire dans Le Parisien.

    Les salles de concerts, cinéma et les restaurants attendent les décisions gouvernementales, mais la plupart des patrons ont déjà mis en place un plan d'action, distribué des masques et décideraient d'une fermeture au public en cas d'explosion du nombre de cas.

    Dans les stades, les matchs pourraient se dérouler à huis-clos. La Ligue de Football prévoit même de reporter plusieurs journées de championnat en cas de besoin.

    4. Les transports, les entreprises et le courrier au ralenti.

    La circulation dans les transports en commun de la RATP devrait rester normale, même en cas de forte épidémie, écrit Le Parisien. En revanche, la SNCF réduirait son trafic en cas de passage au niveau maximum d'alerte, avec une priorité pour les grandes lignes et les transports de marchandises essentiels (énergie et nourriture). A La Poste, le courrier ne serait plus remis en main propre mais simplement déposé dans les boites aux lettres. Sa distribution pourrait être limitée voire suspendue lors du pic de l'épidémie, poursuit le quotidien. Dans les entreprises, des missions prioritaires ont été définies et continueront d'être assurées. Le télétravail sera développé.

    http://tf1.lci.fr/infos/sciences/sante/0,,4473192,00-tout-sur-le-plan-d-urgence-pour-la-france-.html

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  6. Et les revolutions du futur...

    http://ysengrimus.wordpress.com/2008/05/09/les-revolutions-du-futur-ne-seront-pas-marxistes/

    On en cause?

    Paul Laurendeau

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