27 février 2012

Enseignants : voilà ce que nous propose Sarkozy

« Il faut repenser le rôle de l'enseignement et rediscuter de son travail », a insisté le chef de l’État lundi matin sur RTL. Bien, bien, bien.

 « Sur la base du volontariat, il faut plus d'adultes dans l'école (et c'est pourquoi il a supprimé autant de postes durant 5 ans.), il faut mieux rémunérer les adultes auprès de nos enfants, il faut que les enfants aient des adultes avec qui discuter » (Ah ? Nous sommes là pour discuter avec les élèves...Belle vision de l'éducation...), a-t-il expliqué. « Si on ne prévoit pas, dans l'emploi du temps du professeur, un temps où il est avec la classe (Euh...? On passe du temps avec les classes, hein, c'est même la base de notre travail...Non, on ne pratique pas encore le télétravail...), un temps où il est avec les enfants qui ont du mal à suivre (Ah ! Des RASED ? Ceux qui ont été supprimés durant votre mandat finissant ?), on passe à côté de la mission de l’Éducation nationale. »

Il y aurait des contreparties salariales. Il faut « revaloriser d'urgence la profession d'enseignant », a martelé ce matin Nicolas Sarkozy. Mais ça, il l'avait déjà promis il y a 5 ans et on attend toujours.

Bref, du vent, du blabla, du rien. Du Sarkozy.

CC
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4 commentaires:

  1. On voulait m’enfermer… dans un asile
    Sous prétexte que j’étais encore plus folle que les fous
    Je suis comme qui dirait
    Une institutrice destituée…
    Qui n’a plus le droit d’enseigner… ah ! ah ! ah ! ah !
    Hé ! Je ne suis pas folle, mais on n’arrête pas de dire que je le suis
    Donc je ne peux pas… ne pas l’être
    A force, je le suis devenue…
    Folle du logis… folle sans abri.

    Quand tout s’éteint… tout m’atteint… pas vous ?
    Le silence, l’absence, la somnolence.

    Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour être défaite à ce point ?
    J’ai soulevé quelques passions inutiles
    Fait semblant de donner quelques conseils
    A quelques collègues soit disant fragiles
    J’ai introduit la mauvaise bactérie dans les consciences stériles
    La bactérie qui tue toute envie d’exercer la profession d’un âne qui ne dit pas son nom.
    « Faites ce que vous pouvez camarades… puisque vos supérieurs ne le peuvent pas…
    Faites ce que vous voulez camarades… puisque vos supérieurs ne le veulent pas
    Faites sauter la baraque…y a pas d’autre solution… puisque vos supérieurs ne le font pas.

    On m’a congédié sans autre forme de procès
    Pour que je me taise sur les malaises de l’institution
    Sur l’impossible transmission
    D’un savoir mal su… mal vu… mal vécu
    Je fus révoquée, parce que je n’étais même pas syndiquée
    Et devant l’inspecteur de l’académie qui me l’a signifié
    J’ai failli le lui dire… et j’ai fini par le dire :
    Qu’il faut que l’homme libre prenne quelque fois la liberté d’allumer le feu
    De tout brûler….Pour renaître de ses cendres
    J’ai accentué le mot « cendres » pour bien me faire comprendre.

    Des cendres dans la rue…
    Tout est là… lui dis-je… mais vous… vous n’y êtes pas…
    C’est ça le drame de toute existence vue d’en-bas
    Puis je me suis tue pour que le son meure

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  2. Tout ce que ce crétin a fait, c'est la réforme de la mastérisation, réforme qui au lieu de revaloriser le métier n'a fait que tarir le vivier de candidats potentiels ( plus personne ne veut faire 5 années d'étude pour aller se faire tabasser en banlieue pour 1500 euros nets par mois), alors merci bien, qu'il retourne donc faire la fête avec ses potes milliardaires sur leurs yatchs....

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  3. Bonjour,
    @Journal de Personne : hum?

    @Mél : oui, il a tout cassé et c'est donc difficile de tenir un discours cohérent maintenant. "Son programme, c'est son bilan"

    @Bembelly : je n'ai pas fait grand chose ! C'est un billet de fainéante ! :)

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