4 mai 2012

Attention au syndrome Poulidor !

La dernière ligne droite est souvent la plus longue, surtout quand la campagne dure depuis plus d'un an. Il faut faire attention aux faiblesses qui pourraient nous prendre, aux attendrissements qui nous guettent.

Je connais des gens qui sont des doux, des gentils. C'est ceux qui préfèrent toujours Poulidor à Anquetil.

Je connais bien ce genre de personnes, parce que j'en suis. Par exemple, récemment, dans un bistrot, un serveur s'était trompé dans la note, en notre défaveur. Je lui ai fait gentiment remarquer. Il m'a rendu le trop perçu en râlant, en bon serveur parisien qui se respecte. Et bien moi, tout embêtée, j'ai failli lui laisser la monnaie en pourboire. On m'a retenue en me faisant comprendre que j'étais trop bonne et trop conne.

C'est un peu la même chose pour l'élection. Alors que Sarkozy est lâché de tous, qu'il se retrouve comme un "petit garçon", triste et abandonné, plein de ses tics et de ses contradictions, on aurait presque envie de faire un geste en sa faveur. D'ailleurs, vous avez vu, ce matin, les sondages sont un peu moins mauvais pour lui.

Il ne faudrait pas oublier les 10 ans qui viennent de s'écouler. Ce n'est pas lui la victime, ce n'est pas lui le faible. Ne lui laissons pas de pourboire, puisqu'il a déjà eu tout le pouvoir pendant si longtemps.

Pas une voix ne doit manquer à Hollande !

CC
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3 commentaires:

  1. Il faut se méfier des serveurs de bistro, ils ont un tas de trucs pour arnaquer le client, du genre planquer une partie des pièces sous le ticket de caisse...

    Alors, dimanche, on vote ! Sans pitié !

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  2. Vendredi 4 mai 2012 :

    Sarkozy 2007 : des avocats tunisiens de l'ex-Premier Ministre libyen reparlent de fonds libyens.

    Le principal avocat tunisien de l'ex-Premier ministre libyen incarcéré en Tunisie a affirmé à son tour vendredi à l'AFP que son client lui avait dit que le régime Kadhafi avait financé la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy, une allégation démentie par son avocat français Marcel Ceccaldi.

    "Al-Mahmoudi m'a dit plusieurs fois que le régime de Kadhafi avait bien financé la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007", a déclaré Mabrouk Kourchid, reprenant l'essentiel des propos tenus la veille par un autre avocat tunisien, Bechir Essid.

    Me Mabrouk Kourchid, qui a assisté l'ex-dignitaire libyen auprès de la justice tunisienne, n'a pas avancé de montant, contrairement à Me Bechir Essid, qui avait mentionné une enveloppe de 50 millions d'euros pour le financement de la campagne présidentielle 2007.

    "L'ex-Premier ministre libyen est convaincu que sa détention prolongée en Tunisie était effectuée à la demande de la France et visait à taire la question du financement", a-t-il poursuivi.

    D'autres avocats tunisiens ont indiqué que l'affaire de financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par le régime libyen avait été évoquée devant une cour d'appel tunisienne le 25 octobre 2011.

    "La question a été posée devant un juge à l'ex-Premier ministre libyen et sa réponse affirmative figure dans un procès-verbal judiciaire", a assuré à l'AFP l'avocat qui avait posé la question, Slim Ben Othman.

    "Al-Mahmoudi avait alors indiqué qu'une enveloppe de 50 millions d'euros a été remise par lui-même aux mains d'envoyés de Sarkozy à Genève", a déclaré Me Ben Othman.

    "Une mallette contenant de l'argent en espèces avait été remise à Genève par al-Mahmoudi accompagné d'autres ex-dirigeants libyens", a poursuivi Me Ben Othman, rapportant des propos tenus par son client devant une cour présidée par le magistrat Ezzedine Bouzrara.

    "Des documents attestant de l'opération ont été copiés et déposés dans plusieurs capitales européennes", a ajouté l'avocat affirmant que son client craignait une liquidation physique.

    Citant son client, l'avocat Mabrouk Kourchid a indiqué que "le régime de Kadhafi n'avait pas financé que la présidentielle française, deux autres pays de l'Europe de l'est et de l'ouest ont profité de ses largesses", a-t-il affirmé, sans plus de précision.

    "J'étais présent lorsque la question du financement a été posée", a indiqué à l'AFP un avocat du comité de défense, Me Mahdi Bouaoucha, assurant que les propos de al-Mahmoudi avaient été consignés dans un procès-verbal.

    Les trois avocats tunisiens ont assuré ne pas connaître l'avocat français Marcel Ceccaldi qui avait formellement démenti jeudi les affirmations de ses confrères tunisiens.

    "En ma qualité d'avocat d'al-Baghdadi al-Mahmoudi, et sur instruction de ce dernier, je démens formellement les allégations de Bechir Essid", a déclaré à l'AFP l'avocat français Marcel Ceccaldi, qui dit défendre l'ex-Premier ministre libyen al-Baghdadi al-Mahmoudi.

    Dans un état de santé critique, M. al-Mahmoudi avait été hospitalisé pour hémorragie interne, avait indiqué jeudi Me Kourchid.

    http://www.romandie.com/news/n/_Sarkozy_2007_des_avocats_tunisiens_de_l_ex_PM_libyen_reparlent_de_fonds_libyens84040520121710.asp

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