18 avril 2014

La pluie et le beau temps

Il a fait beau, en ce début avril : on se serait presque cru en été, certains après-midis. La nature a explosé d'un coup, les forsythias, d'abord, puis les magnolias et les lilas, bien sûr, ainsi que les cerisiers, les pommiers...Tout a fleuri d'un coup. On était heureux et on a ressorti les lunettes de soleil.

Et puis, aujourd'hui, il pleut. 

La boulangère, d'abord, puis les collègues, tous, les uns après les autres et la voisine dans l'ascenseur, évidemment, tout le monde s'est plaint de la pluie...Et puis, en plus, c'est qu'il fait froid, oh ! quelle misère !

Mon père disait qu'il fallait qu'il pleuve 31 jours sur 30 en avril.

La nature a besoin d'eau. Mais, citadin que nous sommes, on s'en fout. On veut les fleurs, les fruits, on veut la verdure et les belles forêts, pour les vacances, mais on ne veut pas la pluie.

C'est un peu pareil pour les économies : on veut les services publics, on veut les hôpitaux modernes et pas chers, on veut nos rues sans les nids de poule, on veut les ronds-points fleuris, les écoles performantes, le viagra et le lexomil gratuits, mais on ne veut pas les impôts.

Et on ne veut surtout pas entendre parler des 50 milliards d'économies...

CC
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5 commentaires:

  1. Vous aurez les trois : les économies, les impôts et la pluie ! Après tout, c'est vous qui avez mené Hollande à l'Élysée, hein, c'est pas moi…

    D'ailleurs, ici, il fait beau.

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    Réponses
    1. C'est bien la pluie : ça fait pousser les fleurs !
      Et les impôts payent mon salaire...Alors vive les économies...

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    2. Oui Didier,
      1. on va faire des économies, il faut bien se taper le sale boulot, éponger les dettes de Sarko
      2. Réduire les impôts en transférant certaines dépenses aux collectivités locales
      3. Pour faire ensuite la pluie et le beau temps de la croissance en France...

      Voilà!

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    3. Transférer des dépenses n'a jamais réduit les impôts : c'est les supprimer ou les réduire, qu'il faudrait.

      Enfin, je ne sais pas pourquoi je réponds : on sent bien que vous n'y croyez pas trop vous-même…

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  2. Pas de pluie, pas d'eau, pas d'eau pas de vie possible !
    Pas d'impôts, pas de services publics (poste, hôpitaux, profs,etc..) pas d'état possible !
    Assumons ces contraintes indispensables pour le bien être de la collectivité et acceptons bon gré, mal gré les caprices du temps et de nos dirigeants...

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