22 mars 2010

Et maintenant ?

Petit remaniement "technique" à l'Elysée.

On voudrait sans doute nous faire gober, par ce mot, que c'est une histoire de fonction, de volonté de non cumul des mandats, que certaines personnes ont été élues en région, alors, il faut qu'elles assument pleinement leurs nouvelles fonctions.

On voudrait nous faire croire, par le mot "remaniement", qu'il va y avoir un peu de changement quand même...

Mais que nenni ! C'est pourtant bien une belle brochette de ministres du gouvernement qui s'est pris la raclée du siècle, non ? Si ce n'est pas un signal fort, cela !

Mais le cap sera gardé, coûte que coûte.

C'est comme si la machine était emballée à une trop grande vitesse, de toute façon. On va dans le mur, à 200 à l'heure. Et peut importe si le klaxonne s'emballe, il n'y a plus de frein...

On l'a bien vu, hier soir. Les "éléments de langage" avaient été soigneusement préparés pour faire un acte de contrition dans les règles de l'art : "Objectivement, c'est une victoire de la gauche, sans conteste, une défaite de la droite."

Mais, au cours de la soirée, chassez le naturel, il revient au galop..."Les Français ont voté pour des enjeux régionaux, rien à voir avec la politique du gouvernement...Les Français ont donné clairement une ligne directrice à Sarkozy en 2007, ils avaient voté massivement et une majorité claire s'était dégagée. Hors de question de revenir là-dessus..."

On a beau dire et répéter que si la France "a mieux résisté à la crise" que le reste des pays européens - c'est encore à vérifier - c'est avant tout grâce à des services publics forts, à un système de santé et de protection sociale à peu près corrects.

On a beau hurler, dans les urnes ou pas, dans la rue ou pas, que briser ces services, ce n'est pas la bonne solution pour se sortir de la crise, on crie dans le vide.

Demain, il y aura encore grève. Cela passera encore, peut-être, inaperçu. Cela ne servira encore à rien, si ce n'est à faire perdre de l'argent à ceux qui la feront.

Pourtant, un peu partout en France, des lycées et des collèges sont en lutte, la Poste se débat, l'hôpital public tente de sauver les meubles...

Mais rien n'y fait...Que faudra-t-il pour être réellement écouté...?
Et maintenant...?




CC
Rendez-vous sur Hellocoton !

3 commentaires:

  1. Heu… Si j'osais, je dirais bien qu'il y a encore le No Sarkozy Day du 27 mars pour essayer de lui faire comprendre qu'il est vraiment temps de… se calmer, disons.

    RépondreSupprimer
  2. Bonsoir Le Coucou,
    Oui, mais...Pour l'instant la dynamique n'y est pas...
    A-t-on entendu parler de ce No Sarkozy Day ailleurs que sur internet ? C'est malheureux, mais je ne crois pas trop que ça marchera...

    :-S

    CC

    RépondreSupprimer
  3. " Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir"

    RépondreSupprimer

Les commentaires sont modérés pour les billets de plus de deux jours.