29 juin 2010

Avaler la pilule

Sarkozy espère que les petites restrictions consenties par les ministres feront passer les grosses restrictions à venir. Celles-ci seront subies par le reste du peuple...

"Ah ! Ah !", qu'il se dira, l'ouvrier sur sa chaîne, en attendant ses 62 ans... "Ah ! Ah ! Il fait moins le malin, le ministre qui doit commander un taxi comme tout le monde !"

"Ah ! Ah !", qu'elle s'exclamera, la caissière lors de sa pause réglementaire de 6 minutes, pour griller sa clope, "Ah ! Ah ! Il est bien malin, maintenant, le secrétaire d'État qui doit se les payer tout seul, ses 12 000 Euros de cigares..."

...

CC
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5 commentaires:

  1. "Ah ! Ah !", qu'elle pouffera jaune, la blogueuse en postant une nouvelle attaque contre notre bien-aimé gouvernement, "Ah ! Ah! Ils ont l'air cons, de se rendre compte qu'il y a des neurones sur Internet!"

    Hélàs, c'était juste avant que la loi anti-anonymat sur Internet soit votée et appliquée en un temps record, suivie de près par la révision de l'exacte définition du terroriste en tout individu refusant de se plier aux réformes sans broncher, ou encourageant de quelque façon à entraver le bon fonctionnement de nos saines structures étatiques...

    En espérant que je dramatise, continuez ^^

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  2. Ah ah ! rigole Patrice de Maistre.

    Extrait ci-dessous : le 29/10/2009, Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, et ses relations avec Eric Woerth :

    « Et j'ai fait venir le ministre Eric Woerth. Bon. Voilà. Alors c'est le mari de madame Woerth que vous employez, qui est une de mes collaboratrices, qui n'est pas très grande. Mais lui est très sympathique. Et c'est notre ministre du Budget. Et c'est lui qui a permis à l'Institut de récupérer le bâtiment dans lequel on va faire l'auditorium. Et il est très sympathique. Et en plus, c'est lui qui s'occupe de vos impôts. Donc, je trouve que c'était pas idiot. Voilà. C'est le ministre du Budget. Donc, voilà. C'est un homme très sympathique. C'est un ami. »

    Ci-dessous, Patrice de Maistre, le 23 avril 2010, à propos du conflit d'intérêts de Florence Woerth :

    « Je me suis trompé quand je l’ai engagée. C'est-à-dire qu'en fait, avoir la femme d'un ministre comme ça, ce n'est pas un plus, c'est un moins. Je me suis trompé. Pourquoi ? Parce que comme vous êtes la femme la plus riche de France, le fait que vous ayiez une femme de ministre chez nous, tous les journaux, tous les trucs disent : "Oui, tout est mélangé, etc." Bon. J’avoue que quand je l’ai fait, son mari était ministre des Finances (du Budget, NDLR), il m’a demandé de le faire. Je l’ai fait pour lui faire plaisir. »

    http://www.mediapart.fr/journal/france/280610/bettencourt-pourquoi-eric-woerth-ne-dit-pas-la-verite

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  3. Allons, allons, comme vous y allez. Et le bénéfice du doute, alors?

    ...

    Comment ça, et le doute du bénéfice?

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  4. L'affaire : du conflit d'intérêt au trafic de décorations.

    Tous les journaux ont ainsi relevé cette incongruité : Eric Woerth trésorier de l’UMP promettait aux gros donateurs, en tant que ministre, de leur obtenir une entrevue à l’Elysée avec le président de la République. Un gros billet = ¼ d’heure, un plus gros billet = ½ heure ? Et avec gâteries intellectuelles ? Car cela revient presque à monnayer des passes.

    Autre anguille sous roche : les donateurs au trésorier du parti obtenaient systématiquement que le ministre (en l’occurrence le même homme) leur décerne la Légion d’Honneur. Or, aucun de ceux sur la poitrine desquels on épingla ainsi la rosette n’avaient réalisé le moindre acte ou publié la moindre œuvre qui méritassent qu’on les distinguassent de la sorte.

    Cela ne ressemble-t-il pas à un trafic de décorations ?

    Jean-François Kahn.

    http://www.marianne2.fr/jeanfrancoiskahn/L-affaire-du-conflit-d-interet-au-trafic-de-decorations_a177.html

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  5. Quand Eric Woerth dînait avec Liliane Bettencourt.

    Un simple scellé, dans les centaines de documents judiciaires liés à l'affaire Bettencourt. Il s'agit du journal intime de Martin d'Orgeval, un photographe, très proche de François-Marie Banier, et donc de Liliane Bettencourt. Une date y est consignée : "30-01-08 : Liliane reçoit le ministre du Budget à dîner Eric Woerth".

    "Liliane", c'est donc Mme Bettencourt, première contribuable française, qui doit recevoir, ce 30 janvier 2008, dans son hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine, Eric Woerth.

    Sept jours plus tôt, le 23 janvier 2008, Eric Woerth a remis, à Bercy, les insignes de la Légion d'honneur à Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune de Mme Bettencourt. M. de Maistre n'est autre, à l'époque, que l'employeur de Florence Woerth.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/07/01/quand-eric-woerth-dinait-avec-liliane-bettencourt_1381386_823448.html

    Le ministre du Budget Eric Woerth avait demandé à Patrice de Maistre d'embaucher son épouse, Florence Woerth.

    Patrice de Maistre avait accepté : le 12 novembre 2007, Florence Woerth intégrait la petite entreprise qui gérait la fortune de Liliane Bettencourt. Elle gagnait 180 000 euros nets par an, soit 15 000 euros nets par mois (Le Canard Enchaîné, mercredi 30 juin 2010, page 3).

    Patrice de Maistre déclarait à Liliane Bettencourt, le 23 avril 2010, à propos du conflit d'intérêts de Florence Woerth :

    « Je me suis trompé quand je l’ai engagée. C'est-à-dire qu'en fait, avoir la femme d'un ministre comme ça, ce n'est pas un plus, c'est un moins. Je me suis trompé. Pourquoi ? Parce que comme vous êtes la femme la plus riche de France, le fait que vous ayiez une femme de ministre chez nous, tous les journaux, tous les trucs disent : "Oui, tout est mélangé, etc." Bon. J’avoue que quand je l’ai fait, son mari était ministre des Finances (du Budget, NDLR), il m’a demandé de le faire. Je l’ai fait pour lui faire plaisir. »

    http://www.mediapart.fr/journal/france/280610/bettencourt-pourquoi-eric-woerth-ne-dit-pas-la-verite

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