27 octobre 2011

Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ?

Une question, un mystère. 

Il existe des lois, elles ne sont pas respectées.

Olympe a cherché des réponses plus convaincantes que les habituelles récriminations féministes, du genre "C'est pas juste !" ou "Les hommes, c'est rien que des salauds."

C'est en s'intéressant aux mécanismes psychosociaux bien ancrés dans notre société qu'elle apporte des pistes concrètes et même des solutions. C'est tout l'intérêt de ce livre : il n'est pas seulement dans le constat, dans l'amertume ou dans le ressenti. Il est dans l'analyse, il s'appuie sur des études sociologiques précises et sérieuses et il apporte des réflexions utiles à chacune d'entre nous.

C'est un véritable outil au service d'un féminisme au quotidien, dégagé de toute aigreur, froid et objectif. Il y a les faits, il y a des causes déterminées à ces faits et voilà comment faire pour tenter d'améliorer la situation.

C'est un beau travail que nous livre Olympe : synthétique, facile à lire et à relire, jalonné d'exemples concrets et d'expériences à faire.

Je vais l'offrir à mes copines qui se posent toutes les mêmes questions : pourquoi la situation n'évolue pas ? Pourquoi est-ce que je n'ose pas demander une augmentation ? pourquoi est-ce que je passe pour une folle furieuse si je me mets en colère au boulot alors qu'un homme passe pour quelqu'un qui a de la poigne ? Pourquoi est-ce que je m'excuse quand je prends la parole en réunion ? Pourquoi est-ce que j'ai moins d'ambition que mes collègues masculins ? Pourquoi n'y a-t-il eu qu'une seule femme premier ministre ? Pourquoi les femmes en politique traînent toujours des images déplorables ? etc.

C'est un livre qu'il faut lire. Il permet de prendre conscience de beaucoup de choses, il permet aussi d'évoluer.

C'était une gageure, c'est une réussite !

CC
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12 commentaires:

  1. Ce qui serait comique c'est qu'après avoir mûrement réfléchi à toutes ces questions (en effet intéressantes), on en arrive à des conclusions devenues inadmissibles de nos jours, comme par exemple que les femmes sont différentes des hommes. Vous imaginez le scandale ?

    Dans le même domaine, il y a cette constatation jamais démentie et qui, moi, me fascine : pourquoi est-ce que le fait que les femmes investissent massivement une profession nouvelle est-il le signe automatique que cette profession est en voie de dévaluation, en terme d'argent, de pouvoir, de prestige, etc ? Et puis c'est comme la question de l'œuf et de la poule : les femmes l'investissent-elles parce qu'elle se dévalorise, ou au contraire se dévalorise-t-elle parce que les femmes y entrent en force ?

    En tout cas, il n'y a, à ma connaissance, aucune exception à cette règle.

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  2. Eh oui ! Les femmes sont différentes. Ce sont des êtres étranges capables de se servir d'une éponge et d'une serpillère. Jamais les hommes ne parviendront à le faire...

    Lisez le livre d'Olympe au lieu de traîner sur internet pendant que votre femme fait la cuisine...

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  3. merci CC pour ce billet qui me touche.

    Didier, finalement oui vous devriez le lire, il répond en partie à vos interrogations.
    si vous avez peur que ça se sache offrez le à Catherine

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  4. Alors là, ma chère, je vous signale que je me suis vu octroyer, naguère, un brevet de féminisme par Mme Olympe en personne !

    (Et je fais très bien la vaisselle…)

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  5. Olympe : même pas peur ! En plus, la question que je posais plus haut m'intéresse réellement.

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  6. Alors si Olympe vous a labellisé, pas de problème !

    Vous avez un lave-vaisselle ?

    :)

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  7. @Olympe : c'est sincère, tu le sais ! :)

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  8. Ah ben oui, quand même ! Mais il y a toujours des gamelles ou de la vaisselle fragile qu'il est préférable de “faire” à la main – vous savez ce que c'est…

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  9. Oui, les grosses gamelles bien lourdes, un travail d'homme ! D'ailleurs, dans les restaurants, il y a un plongeur...On ne parle jamais d'une plongeuse (même si j'ai fait ce boulot durant mes études)...Job ingrat et dévalorisé bien que tenu par des hommes... :)

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  10. ...dans la ligne des métiers de genre, on dit jamais shampouineur non plus.

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  11. Non, Captain, on dit "garçon coiffeur" avec un petit air entendu...

    :)

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