22 janvier 2012

Le vrai changement, c'est François Hollande et son programme

Le changement, c'est maintenant. C'est le slogan de sa campagne. Mais il ne nous fait pas le coup d'un Sarkozy qui dit qu'il change tout en restant exactement le même. D'ailleurs, quand il parle de changement, il ne parle pas de lui et de son nombril.

Il parle du changement de politique pour la France et il avance des idées, des propositions, une ébauche du programme qu'il présentera en détail le 26. Pour ceux qui en doutaient encore, François Hollande propose un programme de gauche.

On peut retenir quelques phrases. Par exemple : "Mon véritable adversaire, c'est le monde de la finance." Il a parlé d'une taxe au niveau européen, pour les produits de la finance. Il a aussi parlé d'une agence de notation publique. Cela va de paire avec une collaboration accrue entre la France et l'Allemagne et un plan de ré-industrialisation de la France, une réduction du nucléaire, en même temps qu'une poussée des énergies renouvelables et un redressement des finances publiques passant par une réforme fiscale d'ampleur. Quand on parle de changement ! Que des bonnes choses La fin des privilèges !

En ce qui concerne les enjeux de société, il a parlé logement, il a parlé de la parité, du droit à l'égalité pour tous, même pour les homosexuels, les vieux, les jeunes. Il a parlé de la retraite à 60 ans, de sécurité, de délinquance qui n'est pas que dans les banlieues, mais aussi chez les banksters.

Il a fait de l'égalité un mot clé de son discours. Il a affirmé aussi que "La France n'est pas le problème, mais la solution."Et une chose importante aussi, qu'on peut vérifier aussi chez les élus de gauche en général : "J'aime les gens quand d'autres préfèrent l'argent..."

Bref, il a été bon. Et la droite ? Elle est aux abois.

Et le vrai discours de François Hollande au Bourget, le seul, le vrai est ici. Cliquez !

CC




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3 commentaires:

  1. Oui je l'ai trouvé très bon ! très très bon, même ! Mais je ne peux me défaire de cette idée que son programme relève de l'utopie tant on est embarqué dans les dérives de la finance, pour ne citer qu'un seul des maux qu'il fustige (à juste titre) et depuis longtemps. Certes la France peut montrer l'exemple, mais seule, elle aura bien vite l'air ridicule. Et inefficace. Et pourtant j'ai envie d'y croire. A ce combat contre la finance. Bref, il m'a presque convaincu de voter PS.

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  2. Eh bien ... Non , je n'y crois pas ; je ne crois plus aux rêves du PS rien qu'en voyant les têtes des anciens des années 80 aux premiers rangs ...
    Ce genre de meeting à l'allure de convention américaine me laisse de glace , j'ai décroché très vite à l'énoncé des "rêves" que l'on nous propose à gauche. Blasée , oui plutôt !

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  3. Et bien merci Laurent pour ton éclair de lucidité. Oui c'est de la pure démagogie socialiste qui veut nous faire croire que d'un coup d'un seul il va mettre l'Europe en marche contre la finance internationale alors que celle-ci est en train de placer ses pions à la tête des états et que l'euro nous enferme dans un piège.
    La seule solution est de reprendre notre indépendance, notre souveraineté! Et oui c'est un gros mot mais c'est indispensable sinon la finance va nous avaler tout cru...

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