25 août 2014

Rentrée ratée

Pour un observateur distrait de la politique nationale, quelle différence existe-t-il vraiment entre Hollande et Montebourg ?

Les jeunes femmes en fleur noteront que l'un est un bel homme qui ne se teinte pas les cheveux quand l'autre cherche à masquer un embonpoint tenace et des cheveux blancs de plus en plus nombreux.

Le fait de ne pas masquer ses tempes semées de maturité pourra peut-être inspirer confiance, tandis qu'un léger surpoids bonhomme semblera confortable et rassurant. Tout est question d'interprétation.

Pour un observateur distrait du monde politique, habitué tout un été aux lectures de plage, aux mauvaises photos de serviettes et parasols, aux seaux de glace sur la tête des stars et aux selfies au bord des falaises, la rentrée est rude. Quoi ? On s'engueule, on se démissionne, on fait scission ?

Quoi ? On se fait remarquer, alors que septembre n'a même pas pointé le bout de son nez glacé ? Il est vrai que l'on a eu le nez glacé tout l'été et que sans s'y être habitué, on a pas rangé le cache-nez...

Alors dans une semaine, on aura sans doute un nouveau ministre de l'éducation et Hamon restera pour toujours le ministre des vacances scolaires. Montebourg aura du temps pour préparer les primaires de 2017, en nous faisant croire qu'il est plus de gauche que les autres...et en peaufinant ses allures de George Clooney de Saône-et-Loire.

Quant à nous, nous avions voulu y croire, mais l'on se dit que le Sénat va retourner à droite...Que ces quelques mois à gauche n'étaient finalement qu'une anomalie de l'histoire.

Quant à nous, observateurs distraits, de plus en plus, de la politique et de son cirque médiatique, nous allons ruminer encore nos aigreurs, nos impressions d'amateurisme et notre colère contre ces élus, élus par nous, qui ne nous méritent pas, ou que, finalement, nous avons bien mérité...

Et la prochaine fois, les réélirons-nous ?

CC
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5 commentaires:

  1. Pourquoi ne pas faire contre mauvaise fortune bon cœur ? Nous savons bien toi et moi que notre cœur balance à gauche, et que malgré nos désillusions, et elles sont grandes et justifiées, notre choix ne se portera jamais sur une extrême droite délirante, ni sur une droite qui a fait ses preuves de nullité en matière d'humanisme dans sa gestion du pays. Quelque soit la situation catastrophique, nous ferons, peut être avec moins de foi,
    le même choix politique. Nous savons bien, que peu importe le parti, les contraintes de la crise planétaire, les directives européennes, les lois du marché international, ne permettent pas d'apporter une solution acceptable pour notre pays. Alors, malgré nos désespérances, nous devons encore y croire et nous dire que cela aurait été encore bien pire avec d'autres mouvances politiques. Alors oui, nous les réélirions !

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