15 février 2012

France forte (saucisse de...) ? #SarkoCaSuffit

Dire que la France est forte, c'est annoncer que la grande cause du candidat Giscard sera l'obésité. Peut-être. Mais c'est un peu discriminant, dites-moi !

Dire que la France est forte, c'est craindre, peut-être que ce soit une forte tête, une forte en gueule. Ou peut-être qu'elle a une haleine un peu forte, une odeur de fromage. Tiens, d'ailleurs, demain, Giscard sera dans une fromagerie de Haute-Savoie. Le reblochon, ça refoule fort.

Parler de la France, c'est peut-être éviter de parler des Français.

En tout cas, une France forte, c'est aussi une place forte que Giscard aura peut-être du mal à prendre. 

Pour le reste, Sarkozy (oui, c'est de lui qu'il s'agit, en vrai...) me fait penser à ces élèves qui me jurent à chaque heure de classe qu'ils feront mieux la prochaine fois.

Ce soir, donc, il nous a dit, la main sur le coeur : réélisez moi, promis, cette fois-ci, je travaillerai bien et j'arrêterai de bavarder.

Ces mauvais élèves-là, en général, ne comprennent pas les sanctions, parce qu'ils ne prennent pas conscience qu'on les punit pour ce qu'ils ont fait et pas pour ce qu'ils feront peut-être.

Sarko, ça suffit.

CC






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1 commentaire:

  1. Jeudi 16 février 2012 :

    Démission de 30 jurés de l'agrégation de mathématiques.

    Trente professeurs du jury d'agrégation de mathématiques ont démissionné pour protester contre "la destruction" du système de formation et de recrutement des enseignants, selon un communiqué publié hier.

    Trente professeurs du jury de l'agrégation externe de mathématiques, soit plus d'un quart du jury, estimant qu'il n'est "plus possible d'assister passivement à la destruction" du système, "ont pris la grave décision de démissionner" et de ne pas participer au jury de la session 2012.

    L'une des "forces" du système éducatif français était "sa capacité de formation et de recrutement des enseignants, garantissant de très solides bases scientifiques et humanistes", rappellent-ils.

    "Or, dans sa frénésie de réformes, le ministère de l'Education nationale est en train de détruire sciemment cette capacité", depuis la mise en oeuvre en 2010 de la réforme dite de la "masterisation", déplorent les professeurs démissionnaires.

    La réforme a entraîné une "accélération brutale" de la "désaffection croissante" des étudiants pour le métier de professeur, et "l'attribution d'un service d'enseignement à temps plein aux lauréats, juste après le concours", est l'un des aspects "les plus graves" de la masterisation, selon eux.

    "Cette mesure n'a aucune autre justification que l'exigence d'économies budgétaires", rappellent-ils.

    Ils dénoncent en outre un calendrier "extrêmement serré" des concours que les membres du jury 2011 avaient déploré en "alertant" le ministère. Mais "un nouveau diktat ministériel concernant la session 2012 a mis le feu aux poudres" car le calendrier allait être "encore plus resserré", selon les professeurs démissionnaires. Ils dénoncent "le mépris" du ministère, qui "va bien avec le fond et la forme des réformes récentes". "C'est contre tout cela que les démissionnaires protestent aujourd'hui", ajoutent-ils.

    Plus généralement, ils déplorent "l'asphyxie des moyens" qui entraînent des suppressions de classes, les universités "précipitées dans une course effrénée aux financements", "la baisse alarmante des effectifs dans les études scientifiques et les filières professionnelles", et les mesures "indignes" prises à l'encontre des étudiants étrangers.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/16/97001-20120216FILWWW00364-demission-de-jures-de-l-agreg-de-maths.php

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